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Intolérances et Groupes sanguins

Selon le docteur Peter J. d’Adamo qui a étudié les groupes sanguins, les individus relevant des groupes sanguins O et A, les plus fréquents en Europe, présentent plus volontiers des intolérances au lait de vache et aux céréales contenant du gluten.

Ils n’ont pas de système enzymatique pour cataboliser ces protéines et ne peuvent les digérer que si le nombre de chromosomes est de 7 paires.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Intolérances aux céréales

DU LATIN CEREALIS, LE TERME DE « CÉRÉALE » VIENT de Cérès, déesse romaine des moissons.

Les céréales sont des plantes, et plus spécifiquement les graines de ces plantes que l’on utilise, soit entières, soit réduites en farine. Elles sont destinées à l’usage alimentaire des hommes et des animaux.

Originellement, les céréales ne devaient pas faire partie des aliments naturellement consommables par l’homme. Je ne pense pas que l’homme de Néandertal ou de Cro-Magnon les aient mises au menu.

Aujourd’hui, les céréales représentent les deux tiers des calories et la moitié des protéines consommées par les hommes.

En France, le blé vient en tête, suivi du riz, puis du maïs. Les céréales contiennent en moyenne 10 % de protéines, peu de lipides, beaucoup de glucides, des sels minéraux et des vitamines.

Les céréales comprennent :

• Le blé et l’orge ;
• Le blé noir ;
• Le seigle, l’avoine et le sarrasin ;
• Le riz ;
• Le mil, le millet et le sorgho ;
• Le maïs.

La plupart des céréales sont des graminées, sauf le blé noir et le sarrasin.

De par leur nature fibreuse, les céréales sont naturellement toxiques et indigestes. Ceci, en raison de la graine qui est excessivement bien protégée par divers « anti-nutriments » non assimilables par l’homme.

En revanche, les céréales conviennent parfaitement à l’alimentation des granivores, tels les oiseaux qui les picorent à leur état brut, c’est-à-dire crues. Leur système digestif étant différent du nôtre, les graines sont d’abord transformées chimiquement dans le jabot, puis broyées dans le gésier.

Chez l’homme, la métabolisation des céréales est difficile de par leur richesse en amidon et donc, en sucres complexes. Le processus de digestion requiert alors une quantité importante d’oxygène, entraînant une digestion « lourde » et la formation d’une quantité importante de « radicaux libres ».

En réalité, dans l’alimentation industrielle, l’ensemble des produits céréaliers raffinés sont des sucres ne contenant aucune fibre. L’homme ne digère jamais la totalité des hydrates de carbone consommés. Certains résidus constitués d’amidon non assimilé subsistent associés à la présence de phosphoprotéines contenues dans les céréales, ce qui génère un encrassement organique de type compact ou colloïdal. En effet, un excès de phosphore empêche l’utilisation du calcium par la cellule.

Les symptômes qui en découlent telles les affections respiratoires ou cutanées en sont la conséquence directe. Toutes ces surcharges encrassent les différents émonctoires (intestins, pancréas, peau, carrefour ORL, foie-vésicule biliaire), favorisant les phénomènes inflammatoires, et une dysbiose (perméabilité intestinale).

Les céréales « anciennes »

Si les céréales font l’objet d’un préjugé négatif, les céréales « anciennes » tels le riz, le kamut, l’épeautre, le quinoa, le sarrasin, et les céréales sauvages, complètes, crues ou cuites (au-dessous de 110 °C) peuvent se révéler bénéfiques chez les sujets ne présentant pas d’intolérances.

Parmi les céréales anciennes, le riz est resté semblable à sa forme originelle du fait qu’il ne peut être manipulé génétiquement. Il est donc rarement nocif,
autant sous forme de riz blanc que de riz complet ou de produits dérivés à base de riz.

Le quinoa également appelé « riz des Incas », était déjà cultivé au Pérou 5000 ans avant J.-C. Très nutritif, il est à la base de l’alimentation des Boliviens. Cette petite graine contient 13 % de protéines (plus que les autres céréales) et vous apporte tous les acides aminés essentiels, surtout la lysine, l’arginine et l’histidine, généralement absentes dans les autres céréales. Le quinoa est également riche en autres minéraux assimilables, tels le calcium, le magnésium et le fer, et toutes les vitamines du groupe B, sans parler des acides gras essentiels polyinsaturés présents en grande quantité. Il est très digeste, et plus nutritif que le riz, le blé ou la pomme de terre.

L’orge, l’avoine et le seigle sont diploïdes, leur noyau cellulaire possède un double assortiment de chromosomes semblables. Peut-être ont-ils des ancêtres communs avec le blé. En effet le blé est très proche de l’orge, un peu moins du seigle, un peu moins encore de l’avoine, mais très éloigné du riz, du maïs et des céréales africaines (sorgho). Dès lors qu’ils sont cuits à 300°C, ils sont aussi redoutables que le pain de blé.

Les céréales « nouvelles »

Dans l’histoire de l’humanité, la consommation de céréales est extrêmement récente. Les dernières recherches de la paléomédecine indiquent que le déclin des grandes civilisations du passé, notamment les Égyptiens, coïncide avec le développement de l’agriculture et la consommation intensive du blé et des produits laitiers. On peut dater la domestication du blé à partir d’une graminée sauvage il y a environ 11 000 ans. Ce fut les prémisses de l’agriculture primitive et de la culture du blé à grande échelle !

Au cours de leurs migrations à travers l’Europe et le Moyen-Orient, les Caucasiens (des Indo-Européens) ont emporté avec eux des semences de blé favorisant l’implantation de cette céréale dans ces contrées. L’évolution phylogénique qui a conduit au blé a subi de nombreuses mutations.

Les céréales dites « modernes », mutées, cuites et incomplètement vieillies sont soumises à polémique. Il s’agit du blé, de l’orge, du seigle, de l’avoine et du maïs ainsi que leurs nombreux dérivés tels que gâteaux, corn-flakes, pop-corn, farine, pizza, pâtes, pains, galettes, biscottes… Les céréales ayant subi le plus de transformations au cours des vingt derniers siècles étant le blé et le maïs. Ils sont donc les moins favorables pour la santé.

Le blé tendre ou froment contient 21 paires de chromosomes. Il sert à la fabrication du pain, des pizzas, des croissants, des gâteaux, des biscuits, des biscottes et de la farine de blé.

Le blé dur contient 14 paires de chromosomes. Il sert à la fabrication des pâtes et semoules.

C’est généralement le gluten de blé qui est impliqué dans les intolérances alimentaires. En effet, le gluten (dont la racine « glu » se retrouve dans engluer, agglutiner) est une véritable colle. Avant la guerre, on employait la farine de blé additionnée d’eau comme colle à tapisser ! Et les boulangers industriels privilégient les farines riches en gluten du fait qu’elles absorbent beaucoup d’eau et permettent ainsi d’obtenir des pains bien gonflés.

Depuis les débuts de l’agriculture, les céréales ont subi de nombreuses modifications avec des changements de structure :

  • Une sélection initiale opérée par l’homme qui les a domestiquées pour obtenir des formes adaptées à la culture ;
  • Des hybridations largement utilisées, du fait qu’elles engendrent souvent des plantes robustes et très productives ;
  • Des mutations et des recombinaisons. À la suite de nombreuses sélections, on a obtenu des blés durs contenant 14 paires de chromosomes.

Le kamut est une variété de blé particulièrement énergétique provenant de l’Égypte ancienne, avec le taux de protéines le plus élevé de toutes les céréales. Il se consomme sous forme de pain, de galettes, de pâtes, de muesli ou de couscous.

MOUTURE : LE SON

Le son est le résidu de la mouture du blé ou d’autres céréales provenant du péricarpe qui enveloppe la graine. Aujourd’hui, le son est détaché du grain, et seul le grain est consommé par l’homme, ce qui signifie :

  • Beaucoup plus d’amidon ;
  • Moins de cellulose donc perte de 90 % des fibres ;
  • Beaucoup moins de protéines utiles ;
  • Beaucoup moins de vitamines ;
  • Beaucoup moins de phosphore et de magnésium ;
  • 50 % en moins de calcium et de fer.

De plus, le grain est cuit, ce qui modifie considérablement sa structure.

LE SON D’AVOINE

Le son d’avoine contient du bêta-glucane capable de réduire le cholestérol dans le sang de 23 % en seulement 6 semaines ! Cette fibre soluble forme une sorte de gel dans le tube digestif, piégeant les mauvaises graisses et ceci, sans réduire le bon cholestérol. De plus, le son d’avoine réduit le taux de sucre dans le sang, régule le transit intestinal, augmente l’immunité
et apporte des oligoéléments et des vitamines (manganèse, phosphore, zinc, cuivre, fer, sélénium, B1, B5…).

Enfin, cette céréale est tolérée par nombre de personnes atteintes de la maladie cœliaque car elle ne contient pas de gliadine (la molécule du gluten).

Pour tous, la consommation recommandée de son d’avoine est de 3 cuillères à soupe par jour, à répartir sur les 3 repas.

LES GRAINES GERMÉES

Le processus de germination, tout à fait naturel, permet d’accroître exceptionnellement la valeur énergétique et nutritive des végétaux. Les graines germées très riches en enzymes ont la particularité d’être tout à fait assimilables et digestes, même par des organismes malades.

Lorsque la graine est imbibée d’eau, son métabolisme s’accélère, le processus de germination commence, entraînant d’extraordinaires transformations moléculaires. Les enzymes activées digèrent les graisses. Les protéines et les glucides en réserve dans la graine nourrissent l’embryon et en assurent la croissance. À ce stade de la germination, le germe est encore blanc et tendre. Il ne commencera à fabriquer de la chlorophylle que lorsqu’il sera exposé à la lumière.

C’est à ce moment-là que le processus de la photosynthèse va transformer l’énergie solaire en matière végétale.

Les protéines stockées dans les graines sont également transformées en acides aminés, grâce aux enzymes, durant la germination. Il semble que la graine en germination synthétise de nouveaux acides aminés qui n’étaient pas présents au départ. Ce qui en fait une source protéique végétale de haute qualité directement disponible et assimilable par le corps.

L’amidon, pour être assimilé par le corps humain, doit être réduit en sucres simples par les enzymes. Ceci représente une opération métabolique coûteuse en énergie pour l’organisme. L’amidon des graines germées étant déjà « pré-digéré », il constitue une remarquable source de sucres simples, facilement assimilables par notre organisme.

Les bonnes céréales
  • Le riz possède 12 paires de chromosomes Comme nous l’avons évoqué, quelles que soient les transformations subies, il revient toujours à son état sauvage initial. Le riz moderne est donc à peu près semblable à son ancêtre préhistorique. Il est bien assimilé par l’organisme, tant le riz blanc que le riz complet. Toutefois, on a recensé des cas d’intolérances.
  • Le sarrasin est très bien toléré.
  • Le petit épeautre est un véritable blé ancestral. Il est assez bien toléré quand il est authentique et consommé cru. Par contre, le pain d’épeautre est à déconseiller, car après avoir cuit à 300 °C, il présente les mêmes inconvénients que le blé.
  • Le sésame et son huile dérivée pourraient être conseillés, mais ils présentent un haut risque allergique.
Les mauvaises céréales

Ce sont toutes les céréales à gluten.

  • Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des énormes transformations qu’il a subi. L’organisme humain ne s’est adapté à digérer les protéines de blé qu’à partir d’un nombre de chromosomes de 7 paires. Quant au système enzymatique, il n’a pas subi assez de pression de l’environnement pour lui permettre de digérer le blé au-delà de 7 paires. Le blé est donc déconseillé en raison de la structure de ses protéines, et du fait qu’il est toujours cuit.
    Il faudrait donc bannir de son alimentation :

    • le pain,
    • les viennoiseries et les gâteaux contenant du blé,
    • les pizzas,
    • les biscuits,
    • les biscottes,
    • les galettes de blé,
    • la farine de blé,
    • les pâtes et les semoules.
    • Le pain complet est encore pire que le pain blanc car il est plus cuit et plus riche en molécules de Maillard.

Un grand nombre de personnes sont intolérantes au blé, mais l’ignorent.

Les symptômes d’intolérance les plus courants sont :

  • les raideurs musculaires,
  • des gonflements et des rougeurs au niveau des articulations,
  • des éternuements,
  • un larmoiement des yeux,
  • le nez encombré ou qui coule,
  • des douleurs à la poitrine,
  • des crampes,
  • l’impression d’être enflé,
  • des sueurs,
  • des éruptions cutanées,
  • des maux de gorge,
  • des nausées,
  • de la fatigue,
  • de la difficulté lors de la déglutition…
  • et toute une série de perturbations psychologiques telles que la nervosité, l’asthme, la migraine…

Les symptômes, aussi multiples que variés, sont souvent ignorés et méconnus par les médecins eux-mêmes.

Si vous choisissez néanmoins de consommer du blé, sachez que son enveloppe de cellulose est inattaquable par les sucs digestifs et qu’il est donc nécessaire de bien le mastiquer afin de briser sa couche protectrice externe. Le blé renferme 70 % d’amidon prédigéré par les enzymes salivaires (en particulier la ptyaline).

Toutefois, il apporte presque tous les acides aminés utiles à l’homme. Il contient des acides gras insaturés, surtout dans les germes (20 %), des vitamines B1, B2, PP, B6 et E, encore vivantes dans la mie de pain, et de la vitamine C, qui elle ne restera présente que si l’on consomme les germes vivants du blé.

  • Le kamut n’est pas un blé ancestral, comme on cherche parfois à le faire croire, car il a doublé ses chromosomes. Il est donc à exclure.
  • Si le chef de file est bien sûr le blé, il est suivi par l’orge (principale céréale de la bière) et le seigle ; l’avoine, bien que contenant du gluten, est théoriquement moins toxique en quantités modérées. Rappelons que la toxicité de ces céréales est plus importante lorsqu’elles sont complètes.
  • Si le son est très riche en fibres, il est malheureusement riche en phytates, à l’instar des légumineuses. L’acide phytique du pain complet forme des complexes insolubles avec le calcium et avec les oligoéléments tels le zinc, le manganèse et le cobalt… et bloque les protéases (trypsine, élastase pancréatique) qui participent à la digestion enzymatique des protéines.
  • Par ailleurs, les céréales complètes (le pain notamment) nécessitent des cuissons à température élevée générant des radicaux carbonylés toxiques. À noter que la bière, qui contient des protéines de l’orge, doit être consommée avec modération.
  • Le maïs est redoutable en raison des grandes modifications qu’il a subies. Une consommation hasardeuse peut déclencher les mêmes troubles digestifs que ceux provoqués par la réintroduction intempestive des céréales à gluten ! Rien d’étonnant à cela puisque le maïs est à l’origine de la description de la pellagre et de sa démence. Il possède donc les mêmes contre-indications que le blé. D’où la nécessité de supprimer de votre alimentation les corn flakes, le pop-corn, les grains de maïs doux et la farine de maïs.
  • Le millet ou mil ou petit mil (à distinguer du sorgho ou gros mil) fut couramment consommé en Europe durant le Moyen Âge et désormais, cette céréale est largement consommée et produite en Asie et en Afrique. Ce serait une bonne céréale si elle ne contenait du gluten, de par son pouvoir alcalinisant, ses vertus digestives, sa pauvreté en lysine, ses protéines de grande qualité nutritionnelle et ses propriétés hypo-allergéniques. Malheureusement, le millet contient une forte proportion de leucine, un acide aminé dont la dégradation consomme beaucoup de vitamine B3. De plus, il est pauvre en tryptophane. Mieux vaut donc consommer du millet le moins souvent possible !

Si l’on tient à consommer des céréales, il est préférable de les consommer sous forme de farine raffinée, et bien sûr, le moins souvent possible. On peut récupérer des fibres dans d’autres végétaux (la plupart des légumes feuillus ainsi que les fruits).

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Intolérances aux produits laitiers

DEPUIS PLUSIEURS DÉCENNIES, LES LAITS D’ORIGINE animale font l’objet de
polémiques qui ne font qu’accroître la défiance du public envers ces laits et leurs dérivés.

Le principal problème est le monopole international du lait et du blé, en plus du soja OGM dans l’alimentation quotidienne des gens.

Dans ce contexte, comment se passer de tous ces aliments nocifs ?

Les lois de Darwin nous suggèrent que le lait maternel correspond aux besoins de son bébé tout comme le lait de vache est fort bien adapté aux besoins du jeune veau, mais pas au petit d’homme. Les quatre compartiments de l’estomac des ruminants disposent d’un ensemble enzymatique différent de celui de l’unique estomac humain.

La caillette sécrète le suc gastrique (la présure).

D’autres divergences existent, notamment la présence d’enzymes biliaires, pancréatiques et intestinales.

La plupart des personnes qui ont consommé des laits animaux durant leur enfance continuent à absorber de multiples produits laitiers durant toute leur vie. Cette façon de voir est aberrante et n’est jamais rencontrée dans la nature. On ne sera pas étonné d’en subir les conséquences.

La consommation de laitages plusieurs fois par jour est un phénomène très récent dans les sociétés occidentales. Depuis 300 000 ans que l’être humain existe dans sa version Homo Sapiens, il n’aura jamais consommé autant de produits laitiers. En 2 000 ans, l’être humain n’a pas subi assez de pressions de l’environnement pour faire apparaître des enzymes capable de métaboliser les protéines du lait de vache.

Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple du Japon, le pays du monde où l’on vit le plus vieux et où la mortalité cardio-vasculaire est la plus faible. Or au Japon, on ne consomme aucun produit laitier depuis 7 000 ans. Dans ce pays, les femmes ne connaissaient ni le cancer du sein ni l’ostéoporose ni les bouffées de chaleur après la ménopause.

Les laits animaux sont à l’origine d’un ensemble de symptômes qui altèrent la santé des individus.

En premier lieu, il faut exclure l’intolérance digestive au lactose (quasiment le seul sucre du lait) qui cause un déséquilibre de la flore microbienne intestinale, et n’a pratiquement pas de répercussion immunitaire. En revanche, il en va tout autrement de l’intolérance aux protéines du lait de vache.

Il semble bien qu’une incitation constante de consommer des produits laitiers soit directement liée à un matraquage publicitaire et à des enjeux économiques plutôt qu’à des impératifs de santé publique. Les médecins, conseillers en diététique, qui sévissent sur nos chaînes, se soumettent à ce diktat. On continue d’affirmer que les produits laitiers sont nos amis pour la vie et qu’ils préviennent l’ostéoporose. Quand on considère l’alimentation frelatée des vaches laitières (farines animales, antibiotiques, facteurs de croissance), on est vite affranchi.

Ajoutons à cela que si le lait n’est pas « bio », il peut renfermer d’autres éléments toxiques : antibiotiques, poisons médicamenteux divers, dioxine, xénobiotiques, etc.

De ce point de vue, il en est de même pour tous les aliments, si l’on ne recourt pas à une alimentation strictement biologique.

La liste des constituants nuisibles du lait est longue :
  • acides gras saturés qui conduisent à toutes les pathologies dégénératives,
  • lactose mal toléré par le tube digestif du fait qu’il se dégrade de plus en plus difficilement (plus de 70 % d’individus seraient intolérants après 50 ans),
  • de très nombreuses protéines qui vont être segmentées par la digestion, passer dans le sang à travers la paroi intestinale, la rendant de plus en plus poreuse.

Rappelons que les protéines du lait de vache sont présentes dans tous les laitages (beurre, lait, crème fraîche, yaourt, fromage blanc, fromage, glaces, entremets), mais elles se retrouvent aussi dans des sauces et de nombreux plats cuisinés.

  • 80 % environ des protéines du lait de vache sont des caséines qui ne sont autres que des phosphoprotéines insolubles : on les trouve surtout dans les fromages tandis que le lait maternel en recèle très peu.
  • Les 20 % restants se présentent sous la forme de protéines solubles. Ce sont surtout la β-lactoglobuline (absente du lait humain) et l’α-lactoglobuline (plus abondante dans le lait humain). L’intolérance à la β-lactoglobuline est la mieux connue des réactions aux protéines de lait de vache, mais c’est surtout l’intolérance aux caséines qu’on rencontre le plus souvent si l’on compare le lait maternel (très pauvre en caséines) et le lait de vache.
Un lait par espèce
LE LAIT MATERNEL

Le lait maternel est normalement et physiologiquement sécrété par la mère et adapté aux besoins organiques du nouveau-né. Il constitue un aliment complet et parfaitement équilibré, apportant, à lui seul, tout ce dont ont besoin le nourrisson et l’enfant en bas âge pour vivre et grandir harmonieusement.

Les laits diffèrent les uns des autres et chaque lait répond aux besoins de l’espèce qui le produit.

Chacune des molécules du lait est au service d’un projet spécifique à l’espèce en question. Il ne faut jamais oublier qu’un lait fabriqué par une femelle animale présente une spécificité biologique et physiologique par rapport à l’espèce animale pour et par laquelle il est produit. Ce lait est donc parfaitement adapté à l’organisme et aux besoins du petit de cette espèce-là.

La première aberration est de croire que le lait d’une espèce s’adapte sans aucun problème à une autre sans occasionner de perturbations. Le lait le plus souvent utilisé dans notre société actuelle est le lait de vache. Il est un peu moins complet en acides gras essentiels, de structure différente, mais tout aussi complexe et présente de nombreux inconvénients pour l’homme.

Cet aliment est relativement difficile à digérer, contrairement aux fromages et aux yaourts constitués de lait déjà prédigéré. En aucune façon, le lait n’est un aliment prévu pour adulte. En effet, l’estomac des adultes ne produit pas ou plus la présure, un enzyme qui en facilite la digestion. Ainsi, au-delà de l’âge de 3 ans, la prise de lait sera donc quelque peu indigeste.

Les protéines du lait de vache ne sont pas plus volumineuses que celles de la viande et peuvent être décomposées en acides aminés puis assimilées par l’intestin grêle. La digestion des protéines fait intervenir plusieurs substances très actives telles que l’acide chlorhydrique contenu dans le suc gastrique, la trypsine fournie par le pancréas et intervenant au niveau du duodénum, la bile, également présente dans le duodénum au moment des repas et qui permet l’assimilation des matières grasses en général et du lait en particulier.

Quant au lactose, autre composant du lait, il est « normalement » assimilable, sauf pour les personnes intolérantes. Le lactose est présent dans de nombreuses préparations lactées (yaourts, desserts, etc.). Le lactose de qualité alimentaire n’est purifié qu’à 95 %, ce qui signifie la présence de protéines de lait. On a constaté que moins de 100 µg de protéines de lait ingérées quotidiennement engendraient une pathologie chronique chez un enfant très sensibilisé et donc intolérant.

Le lait maternel est donc le seul aliment réellement adapté aux besoins du nouveau-né et du jeune enfant, lesquels besoins varient avec l’âge. De même, la composition du lait maternel se modifie dans le temps. Il est intéressant d’étudier sa composition puisqu’il est l’aliment de base idéal du petit homme à sa naissance, et qu’il est constamment adapté aux besoins nutritionnels de l’enfant au long des semaines et des premiers mois de sa vie. De plus, il est une garantie contre les troubles digestifs, les allergies et l’infection.

De la naissance au 5e jour, il se présente sous la forme de colostrum, riche en protéines, en sels minéraux, en facteurs immunologiques, et pauvres en lipides. Présente dans le colostrum maternel, une cytokine, le TGF-hêta, élaborée dans le tissu lymphoïde muqueux, renforce la tolérance dans le tractus gastro-intestinal.

Du 6e au 15e jour, c’est un lait de transition.

À partir du 16e jour, c’est un lait mature.

Si l’enfant naît avant terme, le lait est encore différent, mais toujours adapté aux besoins du prématuré.

Ces trois variétés de lait offrent des différences quant à la quantité des glucides, des lipides, des protéines, des minéraux, des oligoéléments et des vitamines. De même, au milieu de la tétée, la composition du lait évolue. C’est ainsi que la teneur en lipides augmente afin de provoquer la satiété.

Décidément, la nature est intelligente !

Comparaison du lait maternel et du lait de vache

Le lait maternel et le lait de vache présentent de nettes différences :

Les glucides

Le lait humain contient 7 % de lactose, la quantité la plus forte observée chez les mammifères. Le lactose est un disaccharide constitué de l’union d’une molécule de galactose et d’une molécule de glucose. Il possède de nombreuses propriétés bénéfiques :

  • Il favorise l’assimilation de plusieurs minéraux (sodium, calcium, fer, phosphore, magnésium) et l’absorption optimale des vitamines A, C, E et B3 (ou vitamine PP ou niacine) ;
  • Sa biodégradation relâche du galactose, un sucre essentiel au développement du système nerveux central et à la fabrication de la myéline qui gaine les fibres nerveuses ;
  • Il contribue à la production de lactobacilles, des bactéries saprophytes qui entraînent une acidification dans le grêle, ce qui inhibe l’implantation de germes pathogènes et induit la transformation des minéraux sous forme de chlorure assimilable.
  • L’hydrolyse du lactose est effectuée par la lactase qui se raréfie avec l’avancée en âge et disparaît même complètement chez certains adultes.

Chez une partie de la population, on observe une diminution ou une abolition de l’activité lactasique à partir de cinq ans. C’est la preuve qu’au-delà de l’enfance, la lactase (fabriquée par la bordure en brosse des villosités intestinales) et par la suite le lait n’ont plus d’action physiologique. Il peut y avoir déficit de lactase dès la naissance ou diminution progressive de sa formation. En revanche, la flore intestinale peut jouer un rôle substitutif pour relativement compenser ce déficit lactasique. Non digéré en l’absence de lactase, et provenant du côlon, il fermente avec production d’acides organiques et de gaz (gaz carbonique, méthane, hydrogène, ce dernier éliminé par le poumon).

On constaterait une intolérance au lactose due au déficit en lactase chez 50 à 80 % des populations, exception faite des peuples scandinaves, dont les tubes digestifs se sont adaptés à cette consommation. Les peuples asiatiques sont dépourvus de lactase dès le sevrage.

Les lipides

Le lait de femme est bien pourvu en triglycérides, cholestérol, acide palmitique, et acide oléique, donc bien adapté aux besoins nutritionnels du nourrisson.

La présence de certains acides gras polyinsaturés (acide linoléique, acide alpha-linolénique et acide gamma-linolénique) intervient dans la croissance et la myélinisation du système nerveux central.

Les protéines

Le lait de femme contient trois fois moins de protéines que le lait de vache, mais trois fois plus d’anticorps. Le premier est caractérisé par sa relative pauvreté en caséines, le principal allergène (trois fois moins), en l’absence de bêta-lactoglobulines (hautement allergisantes et présentes dans le lait de vache).

En revanche, il est riche en :

  • Alpha-lactalbumine, nécessaire à la synthèse du lactose ;
  • Lacto-transferrine, qui assure le transport du fer et du zinc dans l’intestin. C’est aussi un facteur d’inhibition de la croissance des colibacilles ;
  • Les immunoglobulines dites A sécrétoires, qui tapissent la muqueuse intestinale du jeune enfant et s’opposent à la pénétration dans le sang des protéines étrangères, des bactéries et des virus ;
  • Lysozyme, en quantité appréciable, dont la propriété est de détruire les bactéries.
Les minéraux et les oligoéléments

Malgré les doses relativement faibles de minéraux et d’oligoéléments dans le lait maternel (4 fois moins riche en calcium et 5 fois moins riche en phosphore), ce qui réduit le travail rénal d’élimination, le bébé ne souffre d’aucune carence.

Le lait de vache contient beaucoup de fer et de calcium, mais ils sont mal absorbés par la muqueuse intestinale de l’enfant. C’est ainsi que paradoxalement, l’enfant peut souffrir d’une carence en fer ou en calcium. Le tube digestif humain n’est pas programmé pour dégrader les protéines bovines.

Les vitamines

Le lait de femme contient plus de vitamines PPC et E et de carotènes que le lait de vache. Il apporte au nourrisson les diverses vitamines qui lui sont nécessaires, dans une répartition harmonieuse, bien différente de celle du lait de vache, qui correspond aux besoins du veau.

Les facteurs de croissance

Le lait de vache contient certains facteurs de croissance, destinés à faire prendre au veau plus de 100 kg en quelques mois. Ce n’est pas le même code génétique que celui du lait maternel ! En un demi-siècle, la taille moyenne des Français s’est élevée d’environ 10 cm et le poids moyen s’est accru d’environ 10 kg.

On peut observer que les facteurs de croissance inclus dans le lait de vache ont dynamisé la structure de l’homme et que la hausse de consommation des produits laitiers y a contribué.

Impact des caséines sur l’organisme

Selon le Dr Félix Affoyon, de très nombreuses personnes ne possèdent pas de système enzymatique capable de métaboliser les protéines de lait animal. La présence d’un fort contingent de caséines présente deux inconvénients majeurs :

  • Les nutriments absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle sont récupérés par les veines dites efférentes qui les transportent au foie. Les protéines de lait irritent la paroi de l’intestin grêle et écartent les cellules intestinales, laissant un plus grand passage aux grosses molécules qui envahissent alors l’organisme et l’agressent, car elles ne devraient pas être présentes dans le sang. Le passage ainsi créé laisse pénétrer, par les veines, des morceaux de protéines appelés peptides, mal ou non digérées, ainsi que des débris de bactéries de la flore intestinale. En réaction, les cellules de l’immunité fabriquent des anticorps contre ces peptides et débris bactériens. Or, ces anticorps reconnaissent aussi des structures propres à l’individu et se retournent contre elles, créant ainsi une affection autoimmune ! On constate donc une perturbation de l’immunité où les cellules blanches de l’individu vont s’attaquer à certains organes ;
  • La malabsorption de minéraux (calcium, magnésium, potassium), de vitamines, surtout du groupe B (B6, B3…), de vitamine C, d’oligoéléments (silicium, sélénium, manganèse) génère une déminéralisation et une ostéoporose inattendue !
    Cette malabsorption est aggravée par les médicaments qui entraînent des pathologies de la sphère digestive avec acidose tissulaire, carences multivitaminiques et des radicaux libres oxygénés. Les fragments vont également stimuler la lignée blanche présente dans la muqueuse digestive et favoriser ainsi une immunité de type 2 (TH2), et affaiblir celle de type 1 (TH1), ce qui provoque une allergie ou une intolérance.

L’affaiblissement de type 1 (TH1) est propice à l’infection et au développement des cancers. Des études épidémiologiques commencent à aboutir à des résultats inquiétants : l’augmentation du cancer de la prostate et du sein chez les consommateurs de laitages, le développement de maladies neurologiques et psychiatriques (maladie de Parkinson, autisme, schizophrénie, dépression, hyperactivité) seraient également concernés par la consommation de laitages et de gluten associés…

Les manifestations cliniques
CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET L’ENFANT

On observe cette intolérance peu après la naissance, comme nous l’avons déjà signalé, si la mère a consommé des laitages en excès pendant sa grossesse.

Elle atteint son degré maximum à deux ans, mais la pratique montre qu’elle peut se déclarer à tout âge chez l’adulte. L’intolérance aux protéines du lait de vache est la plus fréquente des intolérances alimentaires de l’enfant avant un an.

Aujourd’hui, on estime à près de 40 % des cas de reflux gastro-oesophagiens. Les sujets atopiques ou allergiques (eczéma, urticaire, asthme) sont prédisposés à l’intolérance au lait de vache. L’incidence, chez l’enfant, serait de 8 %.

Les manifestations cliniques de l’enfant vont des régurgitations, de l’hypoglycémie, des malaises, de l’insomnie, des coliques abdominales et de la diarrhée, de l’eczéma, de l’urticaire, de la migraine, jusqu’à l’œdème de Quincke et parfois le choc anaphylactique. La suppression radicale de ces produits se solde par une diminution des fringales, de la glycémie à jeun et du poids. L’irritabilité, la mauvaise humeur et même les convulsions diminuent avec l’éviction des laitages.

L’éviction doit être stricte, durant 6 à 12 mois avant de procéder à toute réintroduction.

CHEZ L’ADULTE

Les affections résultant de la consommation de produits laitiers et de fromages sont multiples : troubles intestinaux et cutanés, hémorroïdes, mastose, règles douloureuses, fibrome utérin, hypertrophie bénigne de la prostate, douleurs et raideurs articulaires, migraines, spasmophilie…

Après un mois d’éviction des aliments en cause, on note une amélioration notoire de toutes les affections auto-immunes : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, thyroïdite d’Hashimoto, diabète, hépatite chronique, syndrome de Goujerot-Sjögren, maladie de Raynaud, narcolepsie et même le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie.

Rappelons que les causes de toutes ces affections sont diverses : génétique, bactérienne ou virale, vaccinale et alimentaire.

À l’arrêt des laitages, on observe un meilleur tonus général et un réel bien-être. Le sommeil s’améliore. On assiste également à la disparition des brûlures gastriques, du reflux gastro-œsophagien et de la somnolence après le repas.

Du fait que les protéines de lait plongent le patient en hypoglycémie, celui-ci est enclin à grignoter et à prendre du poids à cause de la rétention d’eau. Parallèlement, il est irritable et de mauvaise humeur.

Les caséines du lait génèrent un terrain spécifique qui contribue au développement d’infection chronique des voies génitales et urinaires. Les grands consommateurs de produits laitiers sont sujets aux lithiases ou calculs dans les glandes salivaires, la vésicule biliaire et les reins.

Des chercheurs allemands ont démontré que ce sont les protéines du lait et non les graisses qui favoriseraient les maladies cardio-vasculaires en élevant l’homocystéine plasmatique, substance qui favorise la formation des plaques d’athérome et ce, indépendamment des taux de cholestérol sanguin.

La surface interne des vaisseaux se couvre de plaques de nodules gras et de calcium qui aboutissent à l’infarctus, à l’hypertension et aux accidents vasculaires cérébraux.

Toutes ces pathologies sont aggravées par la prise d’hormones substitutives chimiques non reconnues par l’organisme.

Le docteur Jean Seignalet évoque d’autres pathologies liées à la prise de lait de vache et ses dérivés :

  • Dans la polyarthrite rhumatoïde, l’arrêt des produits laitiers provoque une rémission des arthrites. Leur réintroduction est suivie d’une reprise des arthralgies, chez un pourcentage non négligeable de patients ;
  • Dans le diabète sucré juvénile d’installation récente, on observe constamment un titre élevé d’anticorps anti-albumine bovine. De même, on attribue à ces anticorps, un rôle dans la genèse des lésions du pancréas endocrine.
  • Certaines migraines sont clairement provoquées par la prise de produits laitiers et cessent lorsque ceux-ci sont exclus ;
  • La maladie de Crohn est nettement plus répandue chez les Anglo-Saxons et les Scandinaves que chez les peuples latins. Cette observation résulte de la consommation de lait bien plus grande chez les premiers que chez les seconds ;
  • En France, les accidents cardio-vasculaires sont plus fréquents. La durée moyenne de vie est plus courte chez les nordistes que chez les sudistes. Ceci est attribué en grande partie à la consommation du beurre (et des sucres rapides) pour les premiers et des huiles végétales comprenant des omégas 3, 6 et 9, telles l’huile d’olive, de colza et de noix pour les seconds ;
  • L’allaitement maternel contribue à la prévention de certaines maladies chroniques au cours de l’enfance et de l’adolescence : maladies inflammatoires de l’intestin, diabète sucré de type 1, maladie cœliaque, et cancer.

Par ailleurs le lait animal se comporte comme un facteur de croissance. Il est à l’origine de développement tumoral : cancer du sein, de l’utérus, des ovaires, de la prostate, du côlon, des leucémies. La plupart de ces cancers sont hormono-dépendants.

En remède naturel, je conseille la prise de brocoli et de lin, en remplacement des produits chimiques à vie, afin de neutraliser cette dépendance aux œstrogènes et à la progestérone.

Un complément intéressant : Brocolinum, 2 gélules par jour (laboratoire Phyt-Inov).

Ainsi, le lait et les produits laitiers sont une véritable « vacherie ».

Le chauffage du lait et ses conséquences

Le chauffage du lait et de ses dérivés, mais surtout leur cuisson, les rend encore plus dangereux. Par ailleurs, la consommation de lait cru est tout aussi risquée car le lait est un milieu propice à la multiplication bactérienne (tuberculose, salmonellose). C’est ainsi que la pasteurisation est devenue obligatoire dans de nombreux pays : le fait de chauffer le lait et de le refroidir brusquement a permis d’allonger la durée de sa conservation.

Rappelons que le lait est un aliment instable : ses protéines coagulent très facilement sous l’effet de la chaleur.

La fragilité du lait à la chaleur le prédispose à une glycation très précoce due à l’altération des acides aminés (la lysine et le tryptophane) par les fonctions aldéhydes issues du lactose (principal sucre du lait).

Cette glycation induit des cétosamines ou dérivés d’Amadori que l’on retrouve dans les préparations chocolatées au lait et les céréales de petit déjeuner.

Plus redoutables que la pasteurisation, le lait concentré, le lait en poudre, les UHT, et les nombreuses préparations lactées du commerce, y compris les yaourts qui ne contiennent que des protéines, dont la plupart sont pasteurisés ou traités à ultra haute température (UHT), en plus de la présence de conservateurs (acide phosphorique), de stabilisants, de colorants et autres arômes artificiels. Si l’on ne peut se passer de produits laitiers, il est préférable d’avoir recours, avec modération, au lait froid et aux fromages au lait cru !

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

 

Principales sources de calcium

Combler la carence en calcium

J’arrête les produits laitiers, soit, me direz-vous, mais ne vais-je pas être carencé en calcium ? Que ceux qui redoutent une déminéralisation ou une ostéoporose se rassurent : on peut observer le maximum de fractures du col du fémur, chez les femmes, dans les sept pays les plus gros consommateurs de produits laitiers.

Parmi eux, citons en premier les États-Unis, puis la Suède, les Pays-Bas et la Finlande. Ces fractures sont 20 fois moins nombreuses en Afrique, et surtout au Japon, où la consommation de laitages est presque inexistante.

Je vous conseille de compenser l’absence de laitages animaux par l’apport raisonnable en noix, noisettes, soja, sésame, amandes, légumineuses (lentilles, petits pois, pois chiches, haricots en grain) et certains poissons (sardines, maquereau, crevettes).

Par exemple, 100 g de sardines contiennent 300 mg de calcium, ce qui représente le tiers de la ration journalière conseillée en calcium. En revanche, les céréales et la viande sont pauvres en calcium.

Les remèdes naturels
  • Les sels biochimiques de Schüssler -à  utiliser d’une façon diluée à la 6e décimale (6 DH) sous forme de comprimés ou en trituration :
    •  le Calcarea Fluorica
    • le Calcarea phosphorica
    • le Calcarea sulfurica.
  • Certaines algues marines renferment une teneur élevée en oligoéléments :
    • le lithothamne, une algue incrustée de magnésium et de calcium,
    • la spiruline, riche en calcium et en fer (Dedrogyl, 7 gouttes le soir),
    • l’alphanizomenon contient tous les acides aminés essentiels, des nucléoprotéides, structures de base de l’ADN et ARN,
    • Afalg (gélules de 500 mg, laboratoire PhytInov) ;
  • Des neuropeptides qui renforcent et réparent les cellules nerveuses ;
  • Dans toute intolérance, on peut prendre des champignons médicinaux, notamment le Phellinus linteus (2 gélules au petit déjeuner, pendant 3 mois, laboratoire Mycoceutics).

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Alimentation – Routine quotidienne

– Suivez les rythmes de la nature et de votre corps : Cela garantit que votre corps et l’esprit peuvent fonctionner avec facilité de manière optimale. Cela crée également les conditions préalables à la guérison.

Repos et sommeil réguliers : l’heure de coucher optimale se situe entre 21h00 et 22h00.

– Ne vous inquiétez pas si vous avez du mal à vous endormir – Allongez-vous les yeux fermés et détendez-vous. Vous obtiendrez quand même 90% des avantages du sommeil. Ce programme peut aider à éliminer les causes de perturbation du sommeil.

Exercice régulier et activité physique

– Promenade matin et/ou soir

– Surya Namaskara ou «salutation au soleil» – le programme d’exercices le plus ancien, complet et simple

– L’accroupissement du corps constitue une partie très importante et naturelle de la vie de tous les peuples tribaux. Les avantages comprennent :

  • Respiration améliorée de presque toutes les cellules de votre corps. Le squat intègre l’utilisation de presque tous les muscles de votre corps.
  • Augmentation du Chi ou de la force vitale grâce à d’importants méridiens (qui contrôlent la plupart des fonctions du corps).
  • Amélioration du pompage des fluides, facilitant l’élimination des déchets et la livraison des nutriments aux cellules dans tous les tissus corporels.
  • Stress physiologique bénéfique pour votre système hormonal.
  • Le mouvement de squat favorise un passage plus facile des matières fécales à travers le côlon et un intestin plus régulier mouvements.

Commencez avec seulement quelques squats et augmentez le nombre de 1 à 5 chaque jour.

Lorsque vous êtes capable d’effectuer 100 squats d’affilée, votre corps commencera à compter sur le Chi (force de vie) pour ses besoins énergétiques au lieu d’utiliser ses ressources énergétiques physiques.

– Choisissez toute autre forme d’exercice physique qui convient à votre type de corps.

– Chaque fois que vous vous entraînez, essayez d’inhaler par le nez tout en gardant la bouche fermée pour éviter «respiration d’adrénaline» nuisible. La respiration par la bouche peut conduire à un épuisement rapide de ses réserves et déclencher la libération d’hormones de stress. Vous pouvez expirer par la bouche si nécessaire. Certains exercices d’aérobie sont bien tant que vous maintenez la respiration nasale par rapport à la respiration buccale.

– N’exercez que jusqu’à 50% de votre capacité. Ne vous laissez pas fatiguer. Par exemple, si vous pouvez nager pendant 30 minutes avant de vous sentir fatigué, nager seulement pendant 15 minutes. Avec le temps, votre capacité plus d’exercice augmentera. Le sur-exercice, comme dans l’entraînement en endurance, affaiblit le système immunitaire, le cœur et les poumons et inonde le sang de produits chimiques acides et nocifs.

– Exposez votre corps à l’air frais au moins une ou deux fois par jour pendant au moins une demi-heure pour vous assurer une bonne circulation et un approvisionnement suffisant en oxygène à ses milliers de milliards de cellules.

– La pratique régulière du Yoga, du Tai Chi, du Chi Kung, du Pilates ou de programmes de fitness similaires est hautement recommandée pour maintenir l’énergie et la flexibilité. Les cinq rites tibétains décrits dans l’ancien livre du secret de la fontaine de jouvence de Peter Kelder est l’un des exercices les plus excellents et les plus simples que vous pouvez suivre.

– PranaYama : exercices de respiration de cinq minutes pour augmenter le Prana ou le Chi (énergie de force de vie). Il vaut mieux les faire avant la méditation et avant de manger.

– Méditation selon votre choix : je recommande la «Technique de Respiration Consciente».

Repas réguliers

– Le déjeuner devrait constituer le repas principal de la journée. Manger vers 12 h – 12 h 30 (Le meilleur moment pour manger c’est quand le soleil est dans sa position la plus haute.)
– Le repas du soir doit être léger, car le pouvoir digestif est faible le soir. Il y en a très peu sécrétions digestives après 20 h 00 Un repas copieux pris le soir reste en grande partie non digéré.
Dînez entre 18h00 et 19h00 de sorte que la digestion principale soit terminée avant le coucher et n’interfère pas avec votre sommeil.
– Prenez vos repas à peu près à la même heure chaque jour afin que le système digestif puisse toujours fonctionner à sa meilleur. Manger à des moments différents chaque jour, rend difficile pour le corps de produire la bonne quantité de jus digestifs requis pour chaque repas.
– Mangez selon votre niveau de faim. Si vous n’avez pas faim, ne mangez pas. Attendez que votre appétit naturel (pouvoir digestif) est de retour. Remarque : les envies alimentaires n’ont rien à voir avec la faim et doivent être traitées comme une dépendance.
– Buvez environ 6-8 verres d’eau chaque jour. L’eau pure et fraîche est la meilleure. L’eau filtrée provenant de l’approvisionnement en eau publique est très bien. Prenez l’habitude de boire un verre d’eau environ une demi-heure avant chaque repas et un verre d’eau 2-2 ½ heures après chaque repas. Évitez de boire des liquides avec repas, car cela dilue les sucs digestifs et interfère avec les sécrétions gastriques.
– Asseyez-vous lorsque vous mangez, même si c’est pour une petite collation. Le système digestif est mieux en mesure de sécréter les quantités équilibrées de sucs digestifs lorsque vous mangez en position assise.
– Mangez dans un environnement calme sans radio, télévision ou lecture. Toute distraction de manger altère le plaisir de la nourriture et la capacité du corps à fournir les enzymes appropriées pour la digestion.
– Asseyez-vous tranquillement pendant au moins 5 minutes après le repas afin que la nourriture ait la possibilité de s’installer dans votre estomac avant de vous lever de la table. S’allonger sur le côté gauche pendant quelques minutes, puis faites 10 à 15 minutes de marche facilitent également grandement la digestion.

Matin
Mouvement de l’intestin :

– Pour une santé optimale, les selles doivent avoir lieu régulièrement le matin après le lever, idéalement à la fin de la période Vata (vers 6h00) alors que Vata est encore assez fort pour éliminer les déchets matériaux du système. Accordez-vous du temps supplémentaire, mais ne forcez pas les selles. Aussi, ne supprimer jamais les pulsions naturelles, car cela peut entraîner une grande perturbation de Vata dans le corps et même provoquer des blessures et, éventuellement, des hémorroïdes.

– Chaque matin, après le levé, boire un verre d’eau tiède. Cela contribue à mettre fin à la «sécheresse» de la nuit et augmente la régularité des selles. Un peu plus tard, boire un deuxième verre d’eau tiède, mais ajouter une cuillère à café de miel et le jus d’une ou deux tranches de citron frais. Cela permet de supprimer l’AMA, les bactéries nocives du tractus gastro-intestinal, et aide les intestins à éliminer tout déchets accumulés. Attendez au moins 30 minutes avant de prendre le petit-déjeuner.

Brossage à sec régulier et massage à l’huile :

– Brossez rapidement tout votre corps avec une brosse sèche pour le corps en poils naturels ou un bon luffa. Cela améliorera la circulation, renforcera et rajeunira la peau et aidera avec la lymphe drainage. Le brossage de la peau ouvre également les pores et augmente l’efficacité de l’huile massage, si appliqué par la suite. Commencez par les extrémités et brossez toujours en direction du cœur.

Abyanga ou massage à l’huile : Massez-vous avec de l’huile de sésame ou de la noix de coco, du tournesol ou de l’huile d’olive (tous expulseurs ou pressés à froid et non raffinés, disponibles dans les magasins d’aliments naturels). Abyanga aide à éliminer les toxines et améliorer la circulation. Terminer le massage avec un bain ou une douche chaude. L’huile de sésame, en particulier, pénètre rapidement toutes les couches de la la peau, se lie à et élimine les toxines de divers types (y compris les acides gras nocifs) et aide à débarrasser les vaisseaux sanguins des plaques et débris cellulaires. Cela aide le corps à prévenir et à inverser la durcissement des artères. Abyanga stimule également la production d’hormone de croissance et améliore l’immunité parce que près d’un tiers du système immunitaire est situé dans la peau. Faites le massage aussi souvent que possible pratique pour vous. Certains le font quotidiennement.

Petit déjeuner

– Si vous n’avez pas faim, sautez le petit-déjeuner. (Les types Kapha ont rarement besoin d’un petit-déjeuner.)
– Si vous avez faim, prenez un petit déjeuner léger. Les choix alimentaires peuvent consister en des aliments sains et nutritifs, comme la farine d’avoine (bouillie) ou toute autre céréale chaude. (mais vérifiez une allergie au blé ou au gluten). Mangez vos céréales avec de l’huile de noix, de coco pressée ou avec du beurre non salé ou au sel marin non raffiné (riz, chanvre, avoine ou lait d’amande) et peut-être un peu de sirop d’érable, de stévia, de sirop d’agave, de miel brut ou de sucre de xylitol pour édulcorant. Cela fait être un petit déjeuner nourrissant. Wetabix ou pain de blé entier grillé (finement moulu) avec du beurre, est aussi un bon choix. Les autres céréales chaudes comprennent la crème de sarrasin, la crème de riz, le millet,
gruau, quinoa et autres céréales similaires. En trempant l’avoine ou d’autres céréales pendant la nuit et en ajoutant 1 cuillère à soupe, avec en plus du germe de blé (disponible dans la plupart des épiceries), où les céréales sont prédigérées. Ceci peut augmenter la digestibilité de 30% à environ 90%.

Remarque: Le lait de soja doit être éviter en raison de ses toxines alimentaires naturelles (inhibiteurs d’enzymes), de la possibilité de manipulation génétique, et ses effets potentiellement nocifs sur l’équilibre hormonal. (Le soja imite les œstrogènes dans corps et augmente ainsi le risque de provoquer un cancer du sein.)

Aussi, n’ajoutez pas de fruits à vos céréales, car cela conduit à la fermentation et à la toxicité.

– Évitez les protéines animales telles que le fromage, la viande, le jambon ou les œufs ainsi que les aliments acides, y compris le yogourt et agrumes. Tout cela soumet rapidement l’AGNI, qui est naturellement faible le matin. Un petit-déjeuner composé uniquement de fruits (autres que les agrumes) est très bien.

Repas de midi

– Faites du déjeuner le repas principal de la journée.
– Évitez de boire des boissons avec le repas car cela dilue les jus digestifs concentrés et devenir une cause d’indigestion et de prise de poids.
En sirotant une petite tasse d’eau chaude pendant le repas, cependant, peut aider à augmenter le pouvoir digestif. Pour maintenir la minceur du sang et la normale
sécrétions de bile, il est préférable de boire un verre d’eau environ ½ heure avant le déjeuner et à nouveau 2-2½ heures
après le déjeuner.
– Si la salade fait partie de votre repas, mangez-la au début, avant de manger des aliments cuits. Depuis les aliments crus nécessitent des enzymes digestives différentes de celles nécessaires à la digestion des aliments cuits, en mangeant ces aliments les éléments séparément, c’est-à-dire les uns après les autres, facilitent le système digestif. Manger des aliments crus les articles après avoir mangé des aliments cuits les laisseront pour la plupart non digérés et sujets à la fermentation.
Évitez les aliments cuits dans votre salade, en particulier les aliments protéinés. (Plus d’informations à ce sujet ci-dessous.)
Pendant les jours froids et en hiver, vous pouvez naturellement désirer manger des salades moins souvent; cela est dû à leur forts effets de refroidissement sur le corps.
Remarque: assurez-vous d’utiliser une vinaigrette pleine de gras, comme de l’huile d’olive extra vierge12 et du citron jus pour votre salade. Une équipe de chercheurs de l’Iowa State University a mené une étude qui a montré que les nutriments de la salade ne sont digérés et absorbés correctement que lorsqu’ils sont consommés avec une salade pleine pansement par rapport à un produit réduit ou sans gras.
Repas du soir
– Le soir, l’Ayurveda vous recommande d’éviter de manger de la viande, du porc, de la volaille, du poisson, du jambon, des œufs, les noix ou toute autre forme concentrée de protéines car AGNI est trop faible à ce moment-là pour manipuler les protéines nourriture. Même pendant la journée, ceux-ci nécessitent 4 à 7 heures de digestion dans l’estomac. Soit conscient que la production d’enzymes digestives s’arrête vers 20 h 00 et les aliments lourds ingérés dans le le soir restera dans l’estomac jusqu’au petit matin. À ce moment, l’estomac peut décharger la nourriture maintenant principalement non digérée dans l’intestin grêle, incitant les bactéries destructrices à le décomposer.
– Le yaourt, le fromage, les fruits et les salades doivent également être évités le soir. Ces aliments ont un teneur naturellement élevée en bactéries. Lorsqu’il est exposé à l’environnement chaud et humide de l’estomac et l’intestin grêle pendant la nuit, ils finissent par provoquer une indigestion et une fermentation (avec beaucoup de alcool de bas grade).
– Les aliments gras, frits et frits, ainsi que les légumes-racines comme les pommes de terre (à l’exception des carottes cuites, betteraves ou radis blancs), sont également très difficiles à digérer la nuit. Huile de coco et le beurre non salé ou le ghee sont bons à utiliser.
– Un exemple pour un dîner léger est une soupe de légumes fraîchement préparée, peut-être mélangée, servie avec pain pita de blé entier ou d’épeautre, pain grillé de blé entier ou craquelins de seigle avec beurre non salé, ghee ou
huile de noix de coco. Une autre option est les légumes cuits avec du riz ou d’autres aliments à grains cuits légers. le la soupe / les légumes peuvent être assaisonnés d’épices et d’herbes, de lingots de légumes, de sel de mer non raffiné, ainsi sous forme de beurre, de ghee ou d’huile de noix de coco ajoutés pendant ou après la cuisson – environ une cuillère à café de beurre, de ghee ou
l’huile de coco par personne (éviter les autres huiles le soir car elles sont plus difficiles à digérer.
12 Une étude récente en Italie a révélé que seulement 40% des marques d’huile d’olive étaient en fait de l’huile d’olive « pure ». Il en va de même pour l’huile d’olive vendue Royaume-Uni. En 1995, la Food and Drug Administration (FDA), qui a testé la pureté des huiles d’olive, a constaté que seulement 4% des 73
les marques d’huiles d’olive testées se sont avérées être de l’huile d’olive pure. La plupart des produits d’huile d’olive ont été frelatés avec des huiles végétales, telles que les huiles de canola, de maïs, de coton et de soja, dont il a été démontré qu’elles provoquent et non empêchent les maladies cardiaques. Certaines «huiles d’olive» contenaient seulement 10 pour cent d’huile d’olive. Achetez vos huiles d’olive de préférence dans des magasins d’alimentation entiers. Plus les huiles sont bon marché, plus elles sont susceptibles ne sont pas purs. Évitez les marques suivantes: Andy’s Pure Olive Oil (Italie), Bertolli (Italie), Castel Tiziano (Italie), Cirio (Italie), Cornelia (Italie), Italico (Italie) Ligaro (Italie), Olivio (Grèce), Petrou Bros.Olive Oil (Californie), Primi (Italie), Regale (Italie),
Ricetta Antica (Italie), Rubino (Italie), San Paolo (Italie) Sasso (Italie), Terra Mia (Italie).
Conditions générales d’Utilisation
– Il est préférable d’éviter les aliments lourds, huileux et frits; fromages affinés; yaourt; oignon et ail, en particulier non cuit; aliments hautement transformés et raffinés; boissons gazeuses, alcool, café, thé ordinaire; artificiel
édulcorants; et le sucre commercial.
– Essayez d’inclure un ou deux morceaux de fruits frais par jour dans votre alimentation. Si vous utilisez du jus de fruits, assurez-vous il est fraîchement préparé et n’a pas plus d’une heure (mieux dilué avec de l’eau). Les jus de fruits emballés sont pasteurisé, ce qui les rend acides, les prive d’enzymes naturelles et épuise le corps de minéraux et vitamines importants. De nombreuses marques contiennent des édulcorants artificiels qui déshydratent et peut endommager le cerveau, le système nerveux et le système immunitaire. Il est préférable de manger une sorte de fruits à la fois.
Les fruits ou jus de fruits doivent toujours être pris à jeun.
Puisque les fruits quittent l’estomac à l’intérieur 20-40 minutes sans nécessiter d’action de l’estomac, il est important de ne pas les manger avec d’autres aliments;
cela entraîne une fermentation, des ballonnements et même des diarrhées. Les meilleurs moments pour manger des fruits sont le milieu de la matinée et l’après-midi, ou pour le petit déjeuner avec rien d’autre.
Pour une digestion optimale, les fruits doivent de préférence être consommés lorsqu’ils sont en saison. Quand aussi choisi tôt, ils n’ont pas atteint leur stade de maturation naturelle et manquent de la plupart des vitamines et des sucres importants.
Ils peuvent également irriter les parois intestinales en raison de leur forte concentration d’anticorps (agissant comme antigènes dans le corps) et des inhibiteurs enzymatiques (hautement toxiques). Une fois complètement mûries au soleil, les toxines des fruits devenir neutralisé. Si vous trouvez que vous avez du mal à digérer les fruits, à les récolter trop tôt, c’est souvent la raison.
Étant donné que les fruits ont une influence rafraîchissante, vous voudrez peut-être les manger plus souvent pendant les mois d’été.
Ils sont moins adaptés pendant la saison froide lorsque nous avons besoin de plus d’aliments réchauffants.
Les meilleurs types de fruits sont ceux qui poussent naturellement dans votre environnement. Pour bien digérer les fruits d’un autre pays, nous avons besoin de différentes enzymes digestives. Nous ne pouvons produire ces enzymes que si
nous y vivons depuis un certain temps et nos corps se sont adaptés à ce nouvel environnement.
– Vous pouvez manger des fruits secs trempés, par exemple des raisins secs, des figues, des dattes ou des pruneaux, soit pour le petit déjeuner (sans
d’autres aliments) ou comme collation comme d’autres fruits. «Test musculaire» lesquels sont les plus adaptés pour vous!
Les fruits secs contiennent des inhibiteurs d’enzymes, ce qui peut les rendre gazeux et constipants. Trempage les nuit ou pendant au moins quelques heures décompose ces produits chimiques naturels et les rend plus facilement digestible.
– Mangez 8 à 12 amandes quotidiennement. Cela fournit des nutriments essentiels aux cellules du corps, et en particulier aux yeux et aux os. Retirez la peau en plaçant les amandes dans de l’eau bouillie pendant 15 à 20 minutes. Les peaux glisseront facilement. Les tremper pendant la nuit augmente leur digestibilité.
Remarque: La peau contient des acides nocifs utilisés pour protéger la noix contre les attaques d’insectes et les champignons. Celles-ci les acides peuvent provoquer une irritation, voire des allergies, chez certaines personnes sensibles.
– Il est préférable d’éviter les restes d’aliments, à l’exception du riz et des haricots, que vous pouvez conserver un jour ou deux puis réchauffer. La recherche a montré qu’il y a plus de bactéries destructrices dans la soupe réchauffée que sur une éponge d’évier de cuisine vieille d’un mois. En ce qui concerne les légumes, la force de vie active (Énergie Prana ou Chi) et d’importantes enzymes et vitamines se dissipent après une heure de cuisson.
Les aliments congelés sont dépourvus de la force vitale et ont donc une diminution de l’absorption des nutriments. Les fruits doivent être mangés seulement frais. Les micro-ondes utilisées pour cuire les aliments provoquent une désintégration totale de la structure moléculaire des aliments et détruire sa force vitale. Sans sa force vitale, la nourriture ne peut pas être digérée et assimilée correctement. 13
13 De nombreux problèmes de santé graves résultent de l’utilisation régulière de fours à micro-ondes. Au cours d’une expérience classique sur plusieurs mille chats en bonne santé qui ont reçu des aliments hautement nutritifs, mais traités au micro-ondes pendant six semaines, tous les chats sont morts subitement de
famine. Bien que des nutriments aient été trouvés dans leur corps, ils n’ont pas pu pénétrer dans les cellules. Détruire la force vitale de la nourriture
– Pour nettoyer les tissus en profondeur, buvez fréquemment de l’eau chaude (ionisée): faites bouillir l’eau pendant 15 à 20 minutes. Garder dans une fiole isotherme. Toutes les demi-heures, prenez 1-2 gorgées ou plus selon votre soif. Avoir un effet nettoyant, l’eau doit être bouillie aussi longtemps et être prise aussi chaude que le thé. Tu peux mettre un petit morceau de gingembre frais dans le ballon pour améliorer le goût. En faisant bouillir l’eau en continu pendant au moins
au moins 15 minutes, un grand nombre d’ions d’oxygène chargés négativement sont générés. Lorsqu’il est ingéré par en buvant fréquemment de cette eau tout au long de la journée, ces ions chargés négativement systématiquement commencer à nettoyer les tissus du corps et à les débarrasser des ions chargés positivement – ceux associés
avec une acidité élevée et des toxines. Si vous avez un poids corporel excessif, cette méthode de nettoyage peut vous aider perdre beaucoup de livres de déchets corporels sans aucun effet secondaire indésirable majeur. (Voir plus de détails dans
Chapitre 7.) Il peut être utilisé pour tout problème de santé lié à la congestion dans n’importe quelle partie du corps.
– Évitez les aliments ou les boissons glacés car ils peuvent «éteindre» AGNI, le feu digestif, pour beaucoup heures. Ils peuvent également endommager les terminaisons nerveuses de l’estomac. Une main, tenue dans l’eau glacée, devient engourdi. De même, les boissons froides ou les aliments provoquent la contraction des cellules de l’estomac et les empêchent de sécrétant les quantités requises de sucs digestifs. Ils rendent également l’estomac insensible aliments ou boissons potentiellement nocifs, et perturber efficacement sa communication et son potentiel signaux d’avertissement au cerveau. De plus, les enzymes digestives nécessitent une température très spécifique pour fonctionner de manière optimale
En refroidissant l’environnement des enzymes, leur digestif et leur anti-cancer
les propriétés commencent également à diminuer, prédisposant une personne à une prise de poids excessive et même au cancer.
De plus, l’influence soudaine du froid, causée, par exemple, par la crème glacée ou les boissons glacées, force le pour augmenter sa production de chaleur interne afin de compenser la baisse
Température. Cette réponse gaspille les réserves énergétiques du corps et peut lui donner une sensation encore plus chaude et soif qu’auparavant, en particulier pendant la période estivale. Aliments et boissons qui sont de la place
la température ou la chaleur sont les plus appropriées et les plus naturelles pour le corps humain.
– Utilisez généreusement les épices adaptées à votre morphologie. Vous les trouverez répertoriés dans le Cartes alimentaires ayurvédiques ci-dessous. Les épices améliorent non seulement la saveur des aliments, mais contiennent également des
nutriments et arômes qui aident à la digestion et au métabolisme des aliments. Les personnes qui souffrent de faible le métabolisme (principalement les types Kapha) peut accélérer leur taux métabolique jusqu’à 30% en utilisant réchauffer ou chauffer les épices dans leurs aliments. Les piments ou les mélanges d’épices contenant du piment doivent être évités, car ils affectent la poitrine et provoquent une irritation du mucus dans l’estomac et les intestins. Si vous aimez la nourriture chaude et épicée, le poivre de Cayenne est la meilleure option.
– Si disponible, buvez 2 à 4 onces de jus de carotte fraîchement préparé avant le déjeuner. Remarque: types Pitta devrait faire le test musculaire pour le jus de carotte avant d’essayer ce régime, car les carottes peuvent augmenter Pitta.
– Pour un jour par semaine ou par mois, vous voudrez peut-être essayer de ne prendre qu’un régime liquide (soupes, fraîchement préparées jus, eau, tisanes, eau ionisée, etc.). Puis, reprenez progressivement un régime normal. Ceci peut soulage considérablement le système digestif de sa charge de travail quotidienne et améliore sa capacité à éliminer accumulation de déchets toxiques. Les femmes en bénéficient grandement si elles ont une «journée liquide» environ un ou deux jours avant le début des menstruations; cela peut aider à rendre la période menstruelle plus confortable et efficace. le rend inutile aux cellules. Par conséquent, les méthodes modernes de préparation ou de production des aliments peuvent être considérées comme une des principales causes de la maladie et la mort.

Alimentation – Principes généraux

• Une demi-cuillère à café de gingembre râpé pris avec une pincée de sel est un excellent apéritif et allume l’AGNI, le feu digestif. Des éclaboussures d’eau fraîche sur le visage, le cou et les mains avant les repas stimule l’AGNI.
• Mangez dans un environnement calme et une atmosphère calme, avec un esprit serein. Votre compagnie et l’environnement doivent être agréable. Ne pas travailler, écouter de la musique, lire ou regarder la télévision pendant les repas.
• Asseyez-vous toujours pour manger. Mangez à peu près aux mêmes heures chaque jour.
• Ne mangez ni trop vite ni trop lentement (environ 20 minutes) et sans interruption.
• Mangez environ les ¾ de votre capacité gastrique lors de votre plus gros repas ; cela équivaut au montant de vos deux les mains pleines. Idéalement, un tiers du repas devrait être composé de nourriture liquide de la consistance d’une soupe.
• Évitez de manger un repas ou une collation avant que le repas précédent n’ait été digéré, à moins qu’il ne s’agisse fruit. Prévoyez environ 3 à 6 heures entre les repas, selon les types d’aliments consommés.
• Si vous désirez boire quelque chose avec vos repas, il est préférable de siroter un peu d’eau chaude ou tiède. Évitez également de boire de grandes quantités de liquides juste avant et les 2 premières heures après les repas.
• Boire des quantités excessives d’eau (3 à 4 litres par jour) peut provoquer l’obésité, des troubles rénaux et des carences en minéraux / vitamines, alors que boire trop peu d’eau entraîne une déshydratation. Remplir les exigences minimales d’eau, boire 6-8 verres d’eau (à température ambiante ou tiède) chacun journée. Vous devrez peut-être augmenter la quantité par temps chaud et sec, pendant l’exercice ou pendant les moments stressants de votre vie. Si la couleur de votre urine est jaune foncé, buvez plus d’eau ; si incolore, boire moins.
• Consommer des aliments froids, comme de la crème glacée et boire des boissons glacées peut réduire votre résistance à la maladie, altérer l’AGNI et provoquer une congestion du mucus.
• Le régime doit être équilibré en incluant les six goûts : sucré, aigre, salé, piquant (épices), amer et astringent – dans au moins un repas par jour.
• Il est préférable de ne pas chauffer ni cuire le miel ; la chaleur le détruit et le rend toxique.
• Ne mangez jamais juste avant d’aller vous coucher. Pour éviter de développer des troubles du sommeil, il doit y avoir au moins trois heures entre manger et dormir. Si vous vous couchez à 22 h 00, mangez au plus tard à 18 h 00.
• Mâchez soigneusement vos aliments – le processus digestif commence dans la bouche.
• L’Ayurveda ne favorise pas la consommation de trop de nourriture crue comme les légumes crus, l’avoine crue flocons, grains non cuits, etc. Les fruits sont une exception car ils sont déjà «cuits» ou mûris par le Soleil. Le type Pitta est le seul l’un des types de corps qui est capable de digérer plus d’aliments crus.
• Il est préférable de ne pas manger lorsque l’esprit est dominé par des émotions fortes telles que la colère, chagrin. Attendez qu’il se soit stabilisé, car le système digestif ne fonctionne pas sous stress.
• Dormir après les repas provoque une lenteur et augmente le Kapha et le poids corporel. Cependant, il est bon pour se reposer pendant environ 10 minutes après les repas et, si possible, faire une promenade de 10 à 15 minutes.
• La nourriture doit toujours être délicieuse et agréable aux sens et doit être préparée dans la joie.

Régime végétarien

Etudes :
  • Une importante étude menée en Californie a révélé que le taux de cancer chez les mormons, qui sont connus pour manger très peu de viande, était de 50% inférieur à celui de la population normale.
  • Les chercheurs dans un même une étude plus complète et soigneusement contrôlée a comparé 50 000 végétariens du groupe religieux, adventistes du septième jour, avec le même nombre de non-végétariens du même âge et du même sexe.
  • Cette étude, connu sous le nom d’Oxford Vegetarian Study, a produit des résultats similaires. Les membres du groupe végétarien avaient un taux étonnamment bas de cancer de tous types, leur espérance de vie était notablement plus longue et ils souffraient beaucoup moins de maladies cardiovasculaires que celles du groupe témoin.

Dans l’ensemble, le classement de l’espérance de vie aux États-Unis par rapport au reste du monde est passé de position 19 en 1999 à la position 42 en 2007, la forte augmentation de l’obésité et des maladies vasculaires étant à blâmer pour cette tendance. Et ces deux maladies chroniques sont largement causées par la consommation de protéines animales.

Faits historiques
  • D’un point de vue historique, le végétarisme «forcé» des Danois dû au blocage allié du Danemark pendant la Première Guerre mondiale a entraîné une réduction de 17% des taux de mortalité au cours de la première année de production rationnée de viande.
  • La Norvège a connu un effet secondaire positif similaire lors du rationnement de la viande pendant la Seconde guerre mondiale (1940-1945). Il y a eu une baisse immédiate des taux nationaux de mortalité par maladies circulatoire pendant la période de pénurie de viande. Les taux de mortalité sont revenus à leurs niveaux d’avant-guerre la population a repris la consommation de viande.
Endurance des végétariens
  • Des études de l’Université de Belgique qui ont testé l’endurance, la force et le taux de récupération après l’épuisement physique chez les végétariens, a clairement montré que les végétariens avaient des scores bien supérieurs dans les trois catégories.
  • Une étude à l’Université de Yale a prouvé que les végétariens ont une endurance presque deux fois aux mangeurs de viande.
  • D’autres résultats ont confirmé que lors des tests d’endurance, les végétariens étaient deux à trois fois plus endurants que les mangeurs de viande avant d’atteindre un point d’épuisement complet. Ils avaient également besoin seulement d’un cinquième de temps pour se remettre de la fatigue après chaque test que leurs homologues mangeurs de viande.

La croyance commune selon laquelle « manger de la viande » vous rend fort est infondée et trompeuse.

Le super-fort éléphant, le gorille, le rhinocéros et le cheval tirent tous leur grande force physique et leur endurance en ne mangeant que des végétaux. D’après les preuves actuelles, rien ne suggère que la viande soit bénéfique pour notre santé.

Durée de vie

Le fait que les populations comme les Esquimaux (Inuits) puissent survivre à un régime de viande sans souffrir de cœur la maladie est connue. Cependant, la durée de vie moyenne des Esquimaux ne dépasse toujours pas 40 ans. Une importante observation a été faite concernant le raccourcissement rapide de la durée de vie moyenne par le Dr V. E. Levine et le professeur C. W. Bauer, de l’Université Creighton, Nebraska, qui a rendu compte le 26 octobre 1934 :  «En raison de sensibilité à la tuberculose et à d’autres maladies la durée de vie moyenne des Esquimaux de l’Alaska n’est que de 20 ans et leur race est vouée à l’extinction en quelques générations à moins que la science médicale moderne vient à leur aide. »

Les tribus Masaï d’Afrique de l’Est vivent principalement du sang, du lait et de la viande des vaches. Leur la durée de vie moyenne est de 60 ans. Un homme typique de 45 ans a environ 20 à 30 ans de plus. Au cours de mes nombreuses visites dans les villages Masai en Afrique de l’Est entre 1983 et 2006, j’ai observé que les tribus Masai qui se sont adaptés à la culture et incluent des légumes frais dans leur alimentation, ont l’air beaucoup plus sains et ne vieillissent plus aussi rapidement.

Moins d’obésité

Un autre avantage majeur du régime végétarien est que, statistiquement, les végétariens sont plus minces et en meilleure santé. En moyenne, les végétariens pèsent environ 20 livres de moins que leurs homologues mangeurs de viande.

Selon l’institut Worldwatch américain, 1,1 milliard de personnes dans le monde souffrent d’insuffisance pondérale et 1,1 milliard en surpoids. Aux États-Unis, 23% des adultes sont obèses et 60% font de l’embonpoint. Mais l’obésité assaille 176 les pays pauvres aussi, du Brésil à la Chine.

Les populations du monde traditionnellement «maigres» et principalement végétariennes suivent maintenant rapidement les traces des populations typiquement non végétariennes. Manger de la viande devient de plus en plus synonyme d’un niveau de vie plus élevé.

L’Inde, par exemple, traditionnellement végétarienne depuis des milliers d’années, adopte rapidement les habitudes alimentaires carnivores, au grand bénéfice des cardiologues et des oncologues de ce pays. (L’Ayurveda, la médecine traditionnelle de l’Inde, était en grande partie responsable de maintenir la population indienne végétarienne.)

Bénéfices pour les enfants

La recherche de Harvard a montré qu’un régime végétarien réduit également les rhumes et les allergies. Les enfants surtout bénéficient grandement de l’abstinence de viande. Des études montrent que les enfants végétariens ont de meilleures dents et sont atteints de moins de maladies infantiles que les enfants non végétariens. Ils sont également moins sujets à l’obésité, cholestérol élevé, diabète et maladies cardiaques.

Arrêter de fumer

Les effets du tabac

Le tabac est le principal facteur de risques de cancers. Outre le cancer du poumon, la cigarette est le principal facteur de risques d’une vingtaine d’autres cancers (larynx, vessie, pancréas, etc.). Mais aussi de maladies cardiovasculaires (infarctus, anévrisme, thrombose, etc). De nombreuses autres pathologies sont également aggravées par le tabagisme : diabète, gastrite, etc. Il est responsable de plus de 33 % des cancers chez l’homme et de plus de 10 % des cancers chez la femme. Et ces chiffres sont en très forte augmentation.

Concernant les femmes, fumer détruit les ovules et accélère l’arrivée de la ménopause. Pour vous messieurs, c’est l’une des causes des pannes sexuelles !

Une raison supplémentaire d’arrêter de fumer est que la cigarette accélère également la baisse de l’audition liée à l’âge, probablement du fait du grand nombre de toxines que l’on retrouve dans la fumée de tabac : jusqu’à 6 000 toxines différentes !

Fumer est aussi mauvais pour la peau. D’abord, cela aggrave les problèmes de peau tels que l’eczéma ou le psoriasis et nous rend le teint gris et terne. Ensuite, dans la fumée de cigarette, on inhale énormément de radicaux libres à chaque bouffée. Ces radicaux libres ont le même effet sur nous que le sel et l’humidité sur un morceau de fer. Nous sommes ainsi « oxydés » de l’intérieur, et le processus de vieillissement s’accélère… Pour continuer, chaque cigarette nous carence en vitamine C alors que c’est l’une de plus antioxydantes.

Il induit une inflammation sévère des gencives, ce qui provoque des déchaussements dentaires précoces… Evidemment, cela est sans compter le teint jaunâtre qu’il donne à nos dents !

Côté minceur, la consommation de tabac est l’une des causes d’une mauvaise circulation. Résultat : on a les jambes gonflées le soir.

Arrêter de fumer naturellement

Le sevrage tabagique s’accompagne de nombreuses modifications physiologiques dont il faut tenir compte pour réussir son pari. Le goût se modifie du fait de la disparition en bouche des résidus de combustion. Les aliments retrouvent leur saveur naturelle, plus agréable, mais qui surprend au début. L’appétit change, et se porte davantage vers le sucré, le salé et le gras, avec une moindre attirance pour les fruits et les légumes.

Miser sur la bonne alimentation

Lorsque l’on décide d’arrêter de fumer, certaines plantes et techniques naturelles sont d’une grande aide. Mais avant cela, il est important de changer quelques habitudes, notamment alimentaires. En effet, une alimentation adaptée va permettre de gérer les effets du sevrage : moins de stress, moins d’envie de grignotage. L’apport de tous les nutriments essentiels aide le corps à bien gérer cette phase de transition. Parce que le but c’est de ne pas prendre du poids.

Pour limiter la dépendance

Il faut savoir que le processus de dépendance se passe dans le cerveau : quand la nicotine arrive, elle stimule la production d’un neurotransmetteur, la dopamine. Cela déclenche la sensation de plaisir et active le système de récompense.

Heureusement, le corps est capable d’en fabriquer naturellement, si on lui donne les bons éléments dès le matin : laitages (de préférence chèvre et brebis), des œufs (BIO !), amandes, graines de courge, avocat. Je vous recommande notamment ma recette de pancakes healthy avec de la purée d’amandes ou une part de Banana Bread.

Au goûter entre 16h et 18h : prenez un fruit de saison et/ou une poignée d’amandes.

Pour le soir, je vous conseille de mettre au menu les aliments qui vous permettront de sécréter les neurotransmetteurs pour vous relaxer et bien dormir : laitue, patate douce (recette de gaufres de patate douce), riz, dattes, amandes, noisettes, banane, ananas, fromage, dinde, légumes secs.

En complément, je vous conseille d’augmenter votre consommation de fruits et légumes, avec des jus de légumes par exemple. En effet, ils sont riches en vitamine C. Or la vitamine C intervient dans la synthèse de dopamine, l’hormone du plaisir.

Pour apaiser le stress

Il est indispensable de diminuer fortement votre consommation de viande, de sucres, d’alcool et de café.

Ensuite, pour limiter le stress, l’anxiété et favoriser le sommeil, je vous propose de manger des aliments riches en magnésium tels que des algues, céréales complètes, graines germées, oléagineux, fruits et légumes frais.

Enfin, n’oubliez pas de consommer entre 2 à 3 cuillères à soupe d’huile vierge bio crue de première pression à froid riche en oméga 3 : colza, cameline, périlla, noix, chanvre. A conserver au réfrigérateur !

Ce programme alimentaire vous aidera également à limiter la prise de poids suite à l’arrêt du tabac.

Griffonia

Griffonia simplicifolia est une plante anxiolytique, préconisée en cas de terrain dépressif. C’est en effet un précurseur immédiat de la sérotonine, ce neurotransmetteur qui joue un rôle essentiel dans la régulation du sommeil, des troubles de l’humeur et de l’appétit, si caractéristiques des candidats à l’arrêt du tabac. À savoir : le niveau de sérotonine a tendance à diminuer avec l’âge, et il est fortement réduit par les agressions du stress au quotidien.

La plante miracle : le kudzu

Remède millénaire en Chine, le kudzu serait l’une des rares plantes à pouvoir lutter contre les dépendances à l’alcool et au tabac. On peut en consommer aussi longtemps et autant qu’on le souhaite.

Le kudzu apaise notre système nerveux en stimulant la production de sérotonine, l’hormone du bien-être, et le neurotransmetteur GABA qui est impliqué dans les phénomènes de dépendance. Sa racine contient trois flavonoïdes (diadzine, diadzeine, et puerarine) qui exercent une action sur le système nerveux central

De plus, ses principes actifs se fixent sur les récepteurs nerveux habituellement occupés par la nicotine et ils interviennent dans le circuit de la récompense. Prendre du kudzu aide donc à diminuer la sensation de manque, et à se détendre nerveusement.

Pour des résultats optimums, il est conseillé de prendre des gélules de kudzu 3 fois par jour au moment des repas. D’une assimilation facile, et sans effets indésirables sur les intestins sensibles, puisqu’au contraire il contribue à les apaiser, le kudzu est un allié très pertinent.

La Valériane

La Valériane est une plante très utilisée quand on souhaite arrêter de fumer car elle évite l’énervement et les angoisses dues au sevrage et donne un goût désagréable à la cigarette ! La valériane est un sédatif efficace qui aide aussi à retrouver un sommeil rapide et réparateur. Souvent utilisée comme adjuvant en période de sevrage des addictions, elle calme les angoisses des fumeurs en manque, et, élément important lors d’une cure antitabac, dénaturant le goût de la cigarette, elle transforme chaque tentative en un acte désagréable. Plus généralement, la valériane peut être utilisée comme coupe-faim.

La Rhodiola

Surnommée « nouveau ginseng », la rhodiola est une plante thérapeutique conseillée pour retrouver le tonus et le moral. C’est pourquoi elle est bénéfique lors d’une cure de sevrage tabagique. Ses propriétés adaptogènes lui permettent d’accroître la force physique et la détermination et d’atténuer les méfaits du stress.

Huiles essentielles complémentaires :
  • Lavande Officinale : traite les angoisses, la nervosité, l’anxiété, la dépression, la fatigue intellectuelle / musculaire / nerveuse / physique, l’insomnie, les maux de tête et migraines, les infections intestinales / pulmonaires, l’asthme, les bronchites, Elle est anti-infectieuse et favorise la concentration, la détente. Elle intervient également contre la constipation, la cellulite, les crampes d’estomac, les quintes de toux. Quelques gouttes sur un mouchoir posé sur l’oreiller aident à trouver un sommeil réparateur.
  • Menthe Poivrée : anti-septique et tonique général, qui traite les maux de tête et la migraine, la fatigue intellectuelle / musculaire / nerveuse / physique, les infections intestinales / pulmonaires, l’asthme, favorise la digestion et lutte contre la mauvaise haleine. Cette huile est également utilisée en cas de choc émotionnel. Elle agit rapidement, stimule l’attention et atténue la fatigue lorsqu’elle est diffusée dans l’air.
  • Recette d’huiles essentielles : Santal 0.5 ml – Eucalyptus globulus 0.5 ml – Cyprès 0.5 ml – Camomille noble 0.5 ml – Menthe des champs 1 ml – Giroflier 0.1 ml
    HV noisette QSP 10 ml
Calcium et magnésium

Les fumeurs manquent souvent de calcium et de magnésium, d’où le stress en période de sevrage. Une cure avant d’arrêter est fortement conseillée pour préparer le terrain physique et psychologique. Prendre une capsule par jour.

Une technique manuelle efficace

Auriculothérapie : En stimulant des zones spécifiques de l’oreille, la réflexologie auriculaire est très utile lorsque l’on souhaite arrêter de fumer. Cette technique détoxifie l’organisme et limite les symptômes du sevrage en apaisant le stress et en contrôlant l’appétit. Pour de meilleurs résultats, il est conseillé de faire plusieurs séances au début de l’arrêt de la cigarette. C’est une thérapie basée sur deux aimants à placer à un point précis de votre oreille gauche. Après un mois de thérapie, celle-ci s’est révélée efficace dans de nombreux cas.

Chou chinois et café vert

Conçue pour aider l’organisme à accélérer l’élimination de la nicotine et des goudrons lors d’un sevrage tabagique, cette cure est composée de cresson, de chou chinois, de café vert, de sélénium, d’isoflavones de soja et d’acérola, source de vitamine C naturelle, faible chez les fumeurs. De plus, elle évite le vieillissement prématuré de la peau, dont les fumeurs sont souvent victimes.

Fleurs de Bach prunus, centaurée

Composé d’aigremoine, de bourgeons de marronnier, de prunus, de centaurée, de noyer, de pommier sauvage et de chicorée, le complexe Dépendance aide à dépasser les mauvaises habitudes, à limiter les abus de substances nocives et à libérer des attachements émotionnels en agissant sur le caractère et en harmonisant l’équilibre psychique. Une formule idéale pour ceux qui veulent arrêter de fumer et rompre le lien avec le passé.
Prendre 3 à 4 gouttes dans un verre d’eau ou directement sous la langue, quatre fois par jour avant les repas et le soir au coucher.

Un petit snif pour remplacer la cigarette

En cas de ressenti de manque, il faut réagir très rapidement :

  • Tout d’abord, je vous conseille de pratiquer des respirations abdominales : Commencer par une longue expiration – Ensuite, poser une main sur le ventre – A l’inspiration, le ventre se gonfle tel un ballon. On pousse la main posée sur le ventre –
    A l’expiration, l’air est expulsé lentement et le ventre s’abaisse – Vous pouvez pratiquer cette respiration à tout moment de la journée pour vous apaiser.
  • En complément de cette respiration ou à la place, inhaler par la bouche de l’huile essentielle de poivre noir. Des études ont montré qu’inhaler cette huile essentielle diminuait l’envie de cigarette. Ses molécules aromatiques ont un effet similaire à la fumée de la cigarette et réduisent ainsi l’envie de fumer.
  • Vous pouvez l’associer à de l’huile essentielle d’ylang ylang pour un effet apaisant.
  • Homéopathie : Argentum nitricum 7 CH et Staphysagria 9 CH, 2 granules de chaque, ensemble, pour contrer les envies irrépressibles de fumer.
Faciliter le sevrage
  • Limiter le stress et l’anxiété : A l’encontre des idées reçues, arrêter de fumer améliore l’humeur et rend moins stressé. Mais il n’est pas facile de passer les premiers jours de sevrage !
  • En plus de l’alimentation adaptée pour arrêter de fumer (voir plus haut), je vous recommande de boire tout au long de la journée des infusions. Des plantes comme la valériane, le passiflore, l’aubépine, l’oranger et la mélisse sont réputées calmantes et apaisantes. Vous pouvez les prendre seules à raison d’1 cuillère à soupe ou faire un mélange de ces différentes plantes selon vos goûts. L’idéal est de boire 2 à 3 tasses par jour. De plus, boire de l’eau (et des tisanes) accélère le processus d’élimination des substances addictives. Ma préférée reste la valériane pour son action anxiolytique. De plus, elle influerait sur la perception du tabac en lui donnant un mauvais goût.
  • Encore plus relaxant : prenez un bain chaud le soir pour vous détendre.
Éviter la prise de poids

Beaucoup de fumeurs redoutent l’abandon de la cigarette et ses répercussions sur la silhouette. Mais rien n’est systématique : le régime alimentaire conseillé plus haut ainsi que quelques gestes bien-être peuvent éliminer toute prise de poids indésirable.

En cas d’envie de grignotage, n’hésitez pas à prendre un jus de légumes accompagné d’1 cuillère à soupe de Klamath. La Klamath est une algue d’eau douce très riche en nutriments. Elle contient de la phényléthylamine (PEA) appelée hormone de l’amour. C’est le précurseur de la dopamine (hormone du plaisir) et de la sérotonine (hormone de la sérénité).

Au-delà du grignotage destiné à compenser la sensation de manque, le métabolisme énergétique de base diminue à l’arrêt du tabac. Donc l’idéal est d’augmenter ses dépenses énergétiques en pratiquant une activité physique ! De plus, l’activité physique est anxiolytique, modulateur des pulsions et tensions intérieures. Mais pas de panique, marcher 30 minutes tous les jours suffit.

Vous pouvez aussi vous tourner vers des activités de création, la musique, les voyages, la méditation…et les massages ! En effet, lorsque la peau est massée, elle libère une hormone à l’origine de la satiété….

Hypnose, yoga et sophrologie

L’hypnose est une des méthodes douces les plus recommandées pour aider à l’arrêt du tabac et reprogrammer l’inconscient. Après avoir analysé le profil du fumeur, le praticien le fait prendre conscience des nuisances du tabagisme et l’aide à faire le deuil de la cigarette. En séances individuelles ou en groupe, voire les deux.
Le yoga et la sophrologie sont de puissantes techniques de respiration. Quelques séances vous permettront d’apprendre à respirer calmement et à gérer le stress qu’engendre l’arrêt de la cigarette.

Gérer les problèmes digestifs

En cas de problèmes digestifs, les plantes peuvent aussi vous être d’un grand secours. Au lever, mélangez 1 cuillère à soupe de psyllium dans un verre d’eau tiède et boire rapidement. Cela vous aidera à lutter contre la constipation.

Vous pouvez augmenter les doses ponctuellement si vous n’allez pas à la selle dans la journée.

Les 1ères semaines d’arrêt de tabac

Les premières semaines d’arrêt de tabac sont les plus difficiles, ce sont donc, sans surprise, celles qui nécessitent le plus grand accompagnement.

Mais n’oubliez pas que dès les premiers mois d’arrêt, le risque cardiovasculaire diminue de 5 ans après la dernière cigarette, le cancer du poumon est réduit de 50 %, et il continue à baisser avec le temps. 
Et après 10 à 15 ans sans tabac, l’espérance de vie redevient identique à celle des personnes n’ayant jamais fumé.

Antibiotiques et Flore intestinale

La Flore intestinale bouleversée…. Une simple cure d’antibiotiques impacte notre flore jusqu’à un an après la prise (conclusions d’une étude dans un journal médical américain spécialisé en microbiologie mBio – Alternative Santé 2016). Notre tube digestif est constitué d’un très grand nombre de bactéries si bien qu’une prise d’antibiotiques a certes un effet sur les bactéries pathogènes (néfastes) mais aussi sur d’autres bonnes bactéries qui vivent naturellement en nous !

80 % de notre immunité a pour origine notre tube digestif, dont l’équilibre est directement dépendant de ce que nous mangeons.

Une bonne immunité s’obtient et s’entretient donc en mangeant tous les jours beaucoup de fruits et légumes… Frais et de saison !

Entre autres effets secondaires, ils induisent :

  • une hyper-perméabilité intestinale,
  • une barrière intestinale, modifiant l’absorption des nutriments après la digestion…

Aujourd’hui, nous savons qu’une flore intestinale abîmée, en particulier par des traitements antibiotiques, favorise l’obésité, le diabète, les problèmes cardiovasculaires, hépatiques…

Traitons le terrain et réservons la prise d’antibiotiques aux seuls cas nécessaires !

Si la prise d’antibiotiques est nécessaire : Il est impératif de renforcer votre flore intestinale pendant toute la durée du traitement et après.

Pré-biotiques – Pro-biotiques ?

Les prébiotiques sont des fibres végétales à la source de probiotiques, qui sont ces bactéries de la flore intestinale indispensables à la vie. Notre organisme ne peut pas entretenir une bonne flore intestinale, riche de ces fameuses « bactéries probiotiques », sans une bonne alimentation riche en « fibres prébiotiques ».

Sources alimentaires des prébiotiques :

Les fibres des fruits et des légumes nourrissent les bonnes bactéries de la flore intestinale et favorisent leur reproduction : artichaut, asperge, banane, oignon, figue, topinambour, blanc de poireau, oignon, ail…

Sources alimentaires des probiotiques :

Les aliments riches en ferments lactiques que l’on trouve naturellement dans la choucroute crue, les yaourts, les laits fermentés (lait ribot, kéfir), les fromages fermentés…

L’alimentation est notre remède :

Il faut ajouter que la flore intestinale ou microbiote est en perpétuelle évolution en fonction de ce que nous mangeons :

  • Trop de protéines animales et c’est la constipation, les mauvaises odeurs, les colites à bas bruit ou les douleurs intestinales récurrentes.
  • Trop de glucides assimilables (pain, riz blanc, pâtes, pâtisseries, sucreries…) et c’est l’inverse : diarrhées, ballonnements non odorants…
  • Trop d’antibiotiques, et les symptômes d’irritation intestinale, d’affaiblissement de l’immunité, de mauvais transit apparaissent… => dysbiose

Ce sont donc les prébiotiques (donc les fibres végétales solubles) présents dans notre alimentation quotidienne qui sont à la source de la formation des probiotiques de notre flore intestinale.

Leur abondance dans les végétaux exige, si nous voulons en profiter, de longuement mastiquer les fibres végétales pour empêcher l’action des phytates.

Ces molécules complexes que sont les phytates, sont des composés phosphorés liés à certains métaux tels le fer, et empêchent son absorption par l’intestin.

On peut aussi recourir ponctuellement à l’utilisation des supplémentations en ferments lactiques (également appelés probiotiques). Les bactéries lactiques comptent parmi les principaux probiotiques ; elles comprennent en particulier les lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidobacterium).

Pour avoir un effet positif sur la flore intestinale, il faut que les souches probiotiques aient été correctement sélectionnées, et soient apportées en quantités suffisantes à chaque prise (au moins 10 milliards) :

  • Pour un enfant en bas âge, les études concluent à 15 à 30 jours de cure.
  • Pour un adulte, 1 à 2 mois sont recommandés.

Ce type de supplémentation est à recommander en cas de cure d’antibiotiques, de gastro-entérite, de colopathies ou d’infections à répétition.

Il est important de souligner que la supplémentation en probiotiques de longue durée ne sera jamais aussi efficace qu’un réel changement alimentaire : manger beaucoup de fruits et légumes, de manière absolument quotidienne.

Quelques signes pouvant indiquer une dysbiose ?
  • allergies => La flore est en contact direct avec 70% de nos cellules immunitaires et contribue à la régulation de l’allergie.
  • inconforts intestinaux, ballonnements => Il y a la flore de fermentation (dégradation des sucres) ou de putréfaction (dégradation de protéines). Si l’une ou l’autre domine, il y a production anormale de gaz
  • être souvent malade => le microbiote correspond à 80 % de notre potentiel immunitaire
  • troubles de la mémoire => La flore équilibrée produit des substances qui favorisent la survie des cellules nerveuses dans les régions du cerveau impliquées dans la mémorisation.
  • fringales ou perte d’appétit => le microbiote joue un rôle important dans la régulation de l’appétit

Kefir de pomme : Recette de cidre

Pour 1 libre de cidre de kefir :

  • 1 litre de jus de pommes bio
  • 50 g de grains frais de kefir de fruits

Pour cette recette il n’y a pas besoin de rajouter du sucre, du citron et des figues.

Préparation :

  1. Mettre les ingrédients dans un bocal en verre, sans le remplir complètement. Si vous utilisez un bocal à joint hermétique, pensez à laisser l’air s’échapper de temps à autre – poser une mousseline retenue par un élastique sur le bocal, afin que l’air puisse circuler, mais éviter la poussière ;
  2. Laisser fermenter pendant 24h à une température comprise entre 15 – 20°C
  3. Filtrer la boisson à l’aide de la petite passoire à maille fine et récupérer ainsi les grain – laver les grains à l’eau froide
  4. consommer de suite ou alors remplir une bouteille avec la boisson obtenue et fermer hermétiquement, en veillant à ouvrir le récipient de temps à autre afin d’éviter une accumulation de gaz trop importante

Si le résultat est trop sucré à votre goût, pour une nouvelle culture de cidre de kefir utilisez un demi-litre de jus de pommes bio et un demi-litre d’eau à température ambiante.

N’oubliez pas de remettre régulièrement les grains de kefir de fruits dans leur milieu naturel (eau, sucre, citron et figues), afin d’éviter qu’ils dépérissent.

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