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Corps humain

Intestin

Le rôle-clé de l’intestin

NOTRE INTESTIN EST CONSIDÉRÉ COMME LE DEUXIÈME cerveau de notre corps et à ce titre, il est essentiel de le nettoyer, de l’entretenir, de le préserver, afin de maintenir notre organisme en bonne santé.

Anatomie

Quand on évoque l’intestin, il s’agit de l’intestin grêle, un organe-clé qui s’étend de l’estomac au côlon et, pour être plus précis, du pylore au sphincter iléo-cæcal. Ce petit tube qui mesure de 4 à 6 mètres comporte trois segments distincts :

  • Le duodénum forme un cadre dans lequel s’encastre le pancréas. La vésicule biliaire, le foie, et le pancréas sécrètent également des enzymes qui complètent la digestion des glucides, lipides et protides ainsi que la bile, nécessaire à l’assimilation des graisses ;
  • Le jéjunum est la partie centrale de l’intestin grêle, constitué d’anses horizontales. Il transporte rapidement les aliments digérés à travers l’intestin grêle et de ce fait, ne contient que rarement des matières alimentaires ;
  • L’iléon est la partie terminale de l’intestin grêle, constitué d’anses verticales. Il assure l’absorption de l’eau, des électrolytes, de la vitamine B1 2 et des sels biliaires ;
  • La digestion se termine au niveau du côlon ou gros intestin. Les liquides sont réabsorbés et les éléments non assimilables sont rejetés sous forme de selles.

Après la digestion vient le processus de l’assimilation, qui correspond au passage des nutriments solubles à travers la muqueuse, tout au long du jéjunum et de l’iléon, lorsque les conditions sont normales. Cette phase d’assimilation nécessite une reconnaissance et un tri des aliments par le système immunitaire intestinal. En effet, ce dernier va identifier les aliments étrangers compatibles avec l’organisme, et les laisser passer – c’est la tolérance intestinale – ou les rejeter par son système de défense.

La paroi intestinale est composée de quatre couches qui sont, en partant de la lumière digestive :

  • la muqueuse, en contact avec la cavité digestive,
  • la sous-muqueuse constituée de tissu conjonctif,
  • la musculeuse faite de tissu musculaire qui propulse les aliments,
  • la séreuse qui joue un rôle de protection et de communication.

L’intestin se comporte comme un écosystème représenté par un trépied fonctionnel :

  • la muqueuse intestinale,
  • la flore intestinale ,
  • le système immunitaire intestinal.
LA MUQUEUSE INTESTINALE

La muqueuse de l’intestin grêle est la plus fine du tube digestif. Elle est constituée d’un épithélium avec une seule épaisseur de cellules. Elle possède un tissu de revêtement élaboré, avec de multiples excroissances, appelées villosités, délimitées par des invaginations nommées cryptes. Cette disposition permet d’accroître la surface fonctionnelle de l’intestin qui peut atteindre 300 à 400 m2.

La muqueuse du grêle est constituée de cinq variétés de cellules :

  • Les entérocytes ou cellules absorbantes forment une palissade, et sont liés entre eux par plusieurs types de jonction. À la moindre agression, ils se renouvellent rapidement à partir des cellules souches. Des hormones et des messagers régulent le fonctionnement de ce dispositif. Leur durée de vie n’excède pas une semaine ;
  • Les cellules à mucus produisent chaque jour trois litres de mucus. Le mucus a la forme d’un film, favorisant le contact avec la flore intestinale et les nutriments digérés. Ce mucus est une barrière physique qui protège la muqueuse contre l’ensemble des agresseurs : les pH extrêmes des sucs digestifs acides (pH 2), les bactéries, les aliments, les enzymes protéolytiques. Il est constitué d’un mélange de mucines faites de glucides abondants et de peptides très variables. On recense des centaines de mucines, chacune étant spécialisée dans la neutralisation d’un agresseur précis ;
  • Les cellules de Paneth sont localisées au fond des cryptes et sécrètent des lysozymes et des défensines, qui sont des peptides antimicrobiens ;
  • Les cellules endocrines se trouvent également au fond des cryptes et sécrètent plusieurs peptides (sécrétine, entéroglucagon…) ;
  • Les cellules M sont coincées entre les entérocytes de l’intestin grêle et assurent ses défenses immunitaires. Les cellules épithéliales spécialisées sont chargées de reconnaître les antigènes bactériens et viraux, puis de les présenter aux plasmocytes afin que ces derniers fabriquent des anticorps spécifiques de type lgM.
LA FLORE INTESTINALE

L’appareil digestif contient dix fois plus de bactéries saprophytes que l’ensemble des cellules du corps humain, soit environ 1 014 bactéries.

Nos 10 000 milliards de cellules ont leur sort lié à ces bactéries pour nous maintenir en bonne santé. C’est le tube digestif, un milieu humide, riche en nutriments, qui assure le développement des bactéries, estimées à plus de 500 espèces et regroupées en 90 familles.

La flore intestinale se répartit ainsi en trois catégories de bactéries :

  • La flore dominante (99 %) comprenant des bifi-dobactéries, des bactéroïdes et des lactobacilles ;
  • La flore sous-dominante (1 %) constituée de colibacilles, d’entérocoques et de streptocoques ;
  • La flore dite résiduelle, très infime mais déterminante : Salmonella shigella, Morganella morganii, Helicobacter pylori, et le Candida albicans, aux effets souvent redoutables.

Lorsque la flore adhère à la paroi intestinale, elle constitue un véritable film de protection de la muqueuse, lequel joue un rôle de barrière vis-à-vis des bactéries potentiellement pathogènes.

Une bonne flore intestinale contient un échantillon représentatif et individuel de ces grandes familles spécifiques à l’espèce humaine, une spécificité qui se met en place dès la naissance et qui est propre à chacun (on peut la comparer à des empreintes digitales).

Elle se met en place en fonction de plusieurs facteurs :

  • mode de naissance (naturel ou par césarienne),
  • allaitement maternel ou non,
  • acidité gastrique (le nombre de bactéries se décuple en cas d’hypochlorhydrie),
  • Plus tard, selon la qualité de la diversification alimentaire (le régime carné favorise la flore de putréfaction),
  • la variété du mucus qui entrave l’action de certaines bactéries,
  • la présence d’anticorps sécrétés par les plasmocytes de la paroi intestinale (les lgA sécrétoires inhibent la prolifération microbienne),
  • le péristaltisme surtout actif dans le grêle supérieur,
  • les interactions entre bactéries,
  • l’environnement géographique,
  • les conditions d’hygiène,
  • les vaccinations multiples et délétères dans la première enfance (le système immunitaire est immature jusqu’à 3 ans).

En effet, durant les deux premières années de sa vie, l’enfant fabrique sa propre flore intestinale, ce qui va permettre à son intestin de fonctionner de manière optimale. Cette période très particulière est la porte ouverte à des sensibilisations lgE dépendantes.

Le nourrisson dispose :

  • D’une flore physiologique intestinale, constituée à 90 % de Bifidobacterium brevis, Infantis, Longum, et Lactobacillus acidophilus, dont l’effet probiotique induit la tolérance aux allergènes alimentaires ;
  • Du lait maternel et du colostrum contenant du TGF-bêta, ce qui favorise le développement des lgA protectrices intestinales.

Cependant, certains facteurs de risque sont à prendre en compte.

  • La césarienne augmente la fréquence des intolérances alimentaires, d’un facteur 4 pour l’intolérance à l’œuf, d’un facteur 7 pour les intolérances au poisson ou aux noix. On explique cette allergénicité du fait que la flore intestinale de l’enfant est différente et que la « colonisation » par les bonnes espèces de Bifidobacterium et Lactoba-cillus est élaborée plus tard. Or la fréquence des césariennes dans les pays occidentaux se situe autour de 28 %.

La flore intestinale varie en quantité selon les niveaux digestifs :

  • Abondance moyenne dans la bouche ;
  • Raréfiée dans l’estomac, du fait que l’acidité gastrique détruit la plupart des germes ;
  • Plus importante dans le grêle supérieur ;
  • Plus forte encore dans le grêle inférieur ;
  • Extrêmement abondante dans le côlon (les bactéries représentent plus de 50 % du poids des selles).

Le grêle recèle deux variétés de flore :

  • Dans le duodénum et le jéjunum, ce sont des aérobies (colibacilles, entérocoques, streptocoques, staphylocoques, Pseudomonas, Enterobacter, Citro-bacter, Klebsiella) ;
  • Dans l’iléon, les anaérobies prédominent ;
  • La flore varie dans sa composition selon les niveaux.

Les germes aérobies peuplant la partie supérieure du tube digestif sont progressivement supplantés par les germes anaérobies qui constituent la presque totalité du côlon.

On distingue une flore de passage qui n’a pas le temps de se développer, et une flore résidante, capable de se multiplier et de s’implanter. On la trouve dans l’iléon et surtout dans le côlon où elle termine sa digestion.

Selon l’atteinte infectieuse ou l’intégrité de la muqueuse, deux états se distinguent :

  • Un état physiologique lorsque la flore est saprophyte. Une symbiose s’effectue alors entre les germes et leur hôte humain. Les bactéries se nourrissent des produits résultant de la digestion des aliments, dégradent les pigments biliaires, participent à la fabrication de la
    vitamine K, ralentissent le développement des levures et des champignons et libèrent des polyamines qui, à doses physiologiques, sont nutritives pour les entérocytes, mais pathogènes en quantité excessive (cancers) ;
  • Un état pathologique lorsque la flore devient pathogène. Une bactérie dangereuse prolifère à l’excès et engendre des pathologies (maladies auto-immunes), soit en libérant une toxine (colibacilles, staphylocoques Escherichia coli), soit en agressant, voire en traversant l’épithélium de la muqueuse (Shigella, Salmonella).
  • Les bactéries intestinales et plus spécialement les aérobies du grêle supérieur sont responsables de nombreuses maladies, en particulier des maladies auto-immunes. Le docteur Laurent Hervieux a réussi à établir des corrélations entre des bactéries, parfois des virus et des codages HLA précis. Des bactéries possèdent une antigénicité commune avec des pathologies auto-immunes. On peut incriminer Klebsiella pneumoniae dans la spondylarthrite anky-losante, Proteus mirabilis dans la polyarthrite rhumatoïde, Yersinia enterocolitica dans l’hyperthyroï-die (maladie de Basedow), Pseudomonas aeruginosa dans la sclérose en plaques, streptocoque du groupe A dans le rhumatisme articulaire aigu, Helicobacter pylori, agent causal de l’ulcère et de cancers gastriques, staphylocoque doré dans le psoriasis.

Pour contrer ces affections auto-immunes, les docteurs Hervieux et Jenaer ont mis au point une immunothérapie à doses infinitésimales.

LE SYSTÈME IMMUNITAIRE INTESTINAL

L’intestin grêle constitue un organe-clé du système immunitaire. La muqueuse du grêle sert de barrière entre le milieu intérieur de l’organisme humain et de dangereux facteurs de l’environnement : bactéries, aliments. Chez la plupart d’entre nous, la barrière joue mal son rôle et laisse passer trop de macromolécules. Certaines de ces substances sont nocives et leur accumulation, en conjonction avec des facteurs héréditaires favorisants, va provoquer l’émergence de nombreuses maladies.

En dehors de son rôle dans les réactions d’immunité et de tolérance, l’intestin grêle accomplit trois fonctions :

  • Il participe à la digestion des aliments ;
  • Il assure une absorption sélective des aliments ;
  • Il permet la progression du bol alimentaire (chyle).

L’intestin représente un écosystème reposant sur un trépied fonctionnel : la flore intestinale, la muqueuse intestinale et le système immunitaire intestinal qui agissent en synergie et en symbiose. Ce trépied fonctionnel assure la fin de la digestion, l’assimilation, la reconnaissance des nutriments et la création de notre immunité intestinale qui représente notre « identité ».

Même chez un sujet normal, l’étanchéité du grêle est imparfaite. Dans beaucoup de maladies, une augmentation de la perméabilité du grêle a été prouvée chez la plupart ou la totalité des patients.

Le système immunitaire constitue un ensemble coordonné d’éléments de reconnaissance et de défense qui différencie le « soi » du « non-soi », tel que les virus, les bactéries, les parasites, certaines particules ou molécules « étrangères ». Le but du système immunitaire est de reconnaître ce qui appartient à l’individu, appelé le « soi », de l’accepter et d’éliminer ce
qui n’appartient pas à l’organisme, appelé le « non-soi ». Ce travail s’effectue à l’aide du système HLA ou Human Leucocyte Antigene.

Pour rééquilibrer l’écosystème intestinal, le système immunitaire intestinal recourt à deux fonctions essentielles qui pourraient sembler contradictoires :

  • La fabrication d’anticorps dès que le tube digestif est en contact avec des bactéries, virus ou tout agresseur dangereux ;
  • Le blocage de la quasi-totalité des réactions immunitaires face aux protéines alimentaires. C’est ce qu’on appelle la « tolérance orale ». En effet, l’intestin grêle induit une réponse de tolérance à l’égard des hétéro-antigènes avec lesquels il entre en contact. Ce processus de tolérance orale serait dû aux cellules M et aux lymphocytes T.

Les défenses immunitaires relèvent de deux types de structure :

  • Les lymphocytes B et T, et les macrophages ;
  • Les follicules et les plaques de Peyer contenant les cellules M.

On sait que l’intestin est le plus grand organe immunitaire de l’organisme. Il abrite les trois quarts des cellules immunitaires, produit au moins vingt neuromédiateurs, et fabrique ses propres hormones en réponse à des facteurs environnementaux. L’intestin synthétise également la plupart des vitamines du groupe B, dont au moins deux d’entre elles (vitamines B2 et B3) jouent un rôle majeur dans le fonctionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale et dans les mécanismes universels d’oxydoréduction.

Les défenses intestinales

La muqueuse du grêle est protégée par deux mécanismes de défense :

  • Les défenses mécaniques ou enzymatiques, que nous avons déjà étudiées ;
  • Les défenses immunitaires, assurées par deux types de structures :
    • DES CELLULES DISSÉMINÉES DANS LA MUQUEUSE

      1. Les lymphocytes B et les plasmocytes sécrètent beaucoup plus d’IgA que d’IgM et lgG. La situation est donc très différente de celle du sang où les proportions sont inversées : lgG, puis lgM et enfin lgA ;
      2. Les lymphocytes T sont les uns auxiliaires, de type CD4, les autres cytotoxiques de type CD8 ;
      3. Les mastocytes, et les polynucléaires neutrophiles.

    • LES FOLLICULES LYMPHOÏDES ET LES PLAQUES DE PEYER
      Ce sont des formations plus complexes. Dans les plaques de Peyer, véritables ganglions de la muqueuse, on a identifié les lymphocytes B, qui se transformeront en plasmocytes à lgA, dont le rôle est de protéger la muqueuse intestinale des bactéries, virus et antigènes alimentaires. Des cellules épithéliales spécialisées, nommées cellules M, sont présentes entre les entérocytes de l’intestin grêle. Elles vont identifier des antigènes viraux et bactériens, et les présenter aux plasmocytes afin que ces derniers fabriquent des anticorps spécifiques de type lgM. Les plaques de Peyer sont protégées par un épithélium de surface spécialisé qui, dénué de villosités, contient les cellules M, très pauvres en lysosomes. Dépourvues de bordure en brosse, elles émettent de longs pseudopodes et ne synthétisent pas d’IgA. Ces quatre propriétés, ajoutées à l’absence de cellules à mucus au niveau des plaques de Peyer, expliquent pourquoi la plupart des antigènes venus de la lumière intestinale pénètrent dans les cellules M plutôt que dans les entérocytes.

Nous venons de voir que la réponse immunitaire présente deux caractéristiques : Elle est spécifique.

Si un antigène bien identifié est nouvellement introduit dans l’organisme, il va déclencher une réponse immunitaire spécifiquement dirigée contre cet intrus pour le neutraliser.
Elle est dotée d’une mémoire.
L’activation de lymphocytes T et B mémoire nous apprend qu’à chaque nouveau contact avec l’antigène, la réponse immunitaire se consolide. Parfois, ces « contacts-rejets » peuvent induire un état allergique, mais la plupart du temps, la réaction est salutaire et débouche sur la destruction des agresseurs bactériens, viraux, ou vaccinations et autres facteurs environnementaux.

La muqueuse du grêle est un mince épithélium composé d’entérocytes disposés en une seule couche et représente la seule barrière qui sépare notre milieu intérieur de certains agents agressifs de l’environnement : parasites, bactéries, virus, aliments incomplètement digérés. La muqueuse du grêle est protégée par deux modes de défense : physiologiques et immunes.

Les défenses physiologiques

Elles interviennent en première ligne et comprennent :

  • Le suc gastrique qui possède des propriétés bactéricides de par son acidité ;
  • Le suc pancréatique et la bile qui fractionnent les macromolécules alimentaires et permettent la progression du chyle (ou bol alimentaire), liquide d’aspect laiteux résultant de la digestion des aliments, qui emporte de nombreux germes ;
  • La motricité de l’intestin due au péristaltisme par le jeu de contractions musculaires ;
  • Le renouvellement rapide des cellules épithéliales de la muqueuse (trois semaines) ;
  • La flore intestinale, dont les germes saprophytes s’opposent à la multiplication des germes pathogènes ;
  • Les sécrétions intestinales émises au niveau des cryptes ;
  • Le mucus, et de très nombreuses variétés de mucines, chacune d’elle étant spécialisée dans la neutralisation d’un agresseur spécifique ;
  • Le lysozyme, une enzyme qui dissout les parois de nombreuses bactéries ;
  • Les défensines, peptides antimicrobiens, qui sont fabriquées plus vite que la multiplication des bactéries.
Les défenses immunes

Elles sont composées de deux types de structure :

  1.  Des cellules disséminées dans la muqueuse ;
    • Des lymphocytes B et des plasmocytes qui sécrètent des lgA sécrétoires ;
    • Des lymphocytes T. Certains sont des auxiliaires (de type CD4), les autres sont cytotoxiques (de type CD8). L’activation des lymphocytes T induit une réponse immune avec production de cytokines pro-inflammatoires (les interleukines 1, 2, 6, 12) responsables de l’inflammation de la muqueuse intestinale avec hyperperméabilité, malabsorption voire atrophie villositaire ;
    • Des macrophages.
  2. Des follicules lymphoïdes et les plaques de Peyer. Les plaques de Peyer sont recouvertes par un épithélium de surface spécialisé, dépourvu de villosités. Il contient les cellules M, intercalées entre les entérocytes. Ils sont pauvres en lysine, ne possèdent pas de cellules à mucus et ne synthétisent pas d’IgA. C’est la raison pour laquelle les antigènes qui proviennent de la lumière intestinale envahissent les cellules M plutôt que les entérocytes moins armés.
L’imperméabilité du grêle

Même chez un sujet normal, l’étanchéité du grêle est imparfaite. Les petits peptides (les acides aminés) franchissent la barrière intestinale aisément. Des molécules plus volumineuses, en particulier des protéines (peptides plus grands), traversent la muqueuse en quantité faible, mais non négligeable.

C’est ainsi qu’on a identifié, chez des individus sains, des protéines de l’œuf et du lait de vache dans le sang quelques heures après le repas. Un passage excessif de protéines alimentaires est responsable de la majorité des intolérances (lait de vache, gluten, levure du boulanger, ovalbumine…) et de beaucoup de maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, diabète sucré, maladie de Crohn).

Dans de nombreuses pathologies, on a identifié un accroissement de la perméabilité du grêle ainsi qu’un état inflammatoire généré par les défenses physiologiques et immunitaires.

Selon le docteur Félix Affoyon, les aliments sont capables de provoquer des mutations dans les gènes et d’influencer le génome pour induire des effets délétères sur la santé, du fait qu’ils sont considérés par nos cellules comme des substances étrangères, et donc voués à la phagocytose et à l’encrassage, au même titre que d’autres antigènes environnementaux.

L’inflammation tissulaire consécutive est le fait de la production de cytokines pro-inflammatoires, en particulier les interleukines 1 et 6 (IL 1, IL 6), les TNF (Tumor Necrosis Factor, le facteur nécrosant les tumeurs). L’intestin n’échappe pas à cette inflammation généralisée (il est même en première ligne) et il s’installe alors une hyperperméabilité intestinale progressive, associée à une carence en lgA sécrétoire qui favorise et aggrave le passage de macromolécules immuno-allergisantes, provenant de la voie aérodigestive pour atteindre la circulation sanguine.

L’hyperperméabilité intestinale finit par fragiliser notre système de défense immunitaire et ce, tant que dure l’exposition à l’antigène.

Rappelons que la microflore intestinale permet la synthèse de la plupart des vitamines du groupe B, en particulier les vitamines B6 et B3 qui jouent un rôle essentiel au niveau de l’immunité :

  • La vitamine B6 confirme ainsi ses propriétés immuno-modulatrices et son rôle dans l’induction des maladies de stress oxydant aux côtés de la vitamine B3.
  • Par ailleurs, le magnésium est indispensable à la transformation de toutes les vitamines du groupe B en coenzymes actives.
  • Pour assurer toutes les fonctions cellulaires, un ensemble de nutriments est nécessaire : des acides gras essentiels qui constituent la membrane cellulaire, des protéines pour le renouvellement cellulaire (glutamine, arginine, vitamines, minéraux…) et des molécules antioxydantes pour la protection cellulaire. L’ensemble de ces nutriments entretient la vitalité et le bon fonctionnement de la muqueuse intestinale.
SAVOIR DÉPISTER UNE HYPERPERMÉABILITÉ INTESTINALE

Les facteurs contribuant à la perte d’étanchéité de la paroi intestinale et ouvrant le passage à des éléments étrangers sont nombreux (bactéries, débris alimentaires, protéines) et vont générer des antigènes. En cause, les déséquilibres alimentaires, le grignotage, le stress, les états inflammatoires chimiques, l’immunodéficience, la consommation excessive de produits laitiers, les céréales et autres aliments agressifs pour la muqueuse.

Pour évaluer le niveau d’hyperperméabilité intestinale, on dispose aujourd’hui d’outils fonctionnels :

  • L’interrogatoire du patient : il permet d’identifier les symptômes de perturbations fonctionnelles par la recherche de :
    • troubles digestifs associés à des migraines, fatigues chroniques, problèmes cutanés, troubles de l’humeur, infections à répétition (ORL, cystites), arthralgies…,
    • intolérance alimentaire (caséines du lait, levure de boulanger, ovalbumine…),
    • terrain allergique ou auto-immune, en observant également les antécédents familiaux (diabète, maladie de Crohn, psoriasis, polyarthrite rhumatoïde…) ;
  • Le dépistage des déficiences nutritionnelles :
    • certains micronutriments sont essentiels au bon fonctionnement de la sphère digestive. Dès lors que les excès alimentaires des pays occidentaux sont associés paradoxalement à une carence nutritionnelle, il est souhaitable de recourir à des compléments nutritionnels ou à une alimentation biologique.

Il est indéniable qu’il faut limiter la consommation de conserves, d’aliments industriels, notamment ceux contenant un excès de corps gras et d’OGM susceptibles de générer des mutations irréversibles des gènes de toutes les espèces vivantes.

La carence nutritionnelle de notre alimentation moderne s’explique par de nombreux facteurs :

  • Les effets pervers de l’agriculture et de l’élevage à base de pesticides, d’engrais, qui appauvrissent les sols et produisent des aliments carencés en nutriments essentiels :
    • calcium, magnésium, oligoéléments, L-glutamine, vitamines B3 et B6… Par ailleurs, ces aliments deviennent de plus en plus antigéniques. Rappelons que les pesticides sont omniprésents dans de nombreuses denrées alimentaires, dont les fruits et légumes, les vins, les viandes et que les pesticides organophosphorés sont des bloqueurs des canaux de potassium, un mécanisme universel à l’origine de la mort du neurone.
  • La surconsommation calorique privilégiant les glucides et les sucres raffinés (confiture, Nutella, céréales, jus de fruits, viennoiseries, lactose, mais aussi les farines raffinées à index glycémique élevé).
  • Les phosphoprotéines (blé, soja, œufs, amandes, laitages…) qui désorganisent la voie de l’homocystéine, constituant en particulier la synthèse des protéines soufrées dont fait partie l’insuline.
  • Les lipides saturés et oxydés au détriment des acides gras polyinsaturés (aux propriétés anti-inflammatoires et immuno-modulatrices).
  • La cuisson des aliments à haute température (supérieure à 120 oC) qui altère certains acides aminés (tryptophane) et certaines protéines, détruit toutes les vitamines… et induit des corps carbonylés toxiques voire cancérogènes, qu’on appelle les molécules de Maillard, et qu’on retrouve dans la croûte dorée du pain, les viandes rôties ou grillées, la caramélisation des crèmes brûlées, les tartes Tatin…

Ainsi, il est important de privilégier la cuisson à feu doux afin de préserver les vitamines et les acides aminés de l’oxydation.

Soulignons que la restriction des apports en céréales, en légumineuses et en lait de provenance animale est le meilleur moyen de défense contre l’inflammation, la surcharge pondérale, l’hyperglycémie en alternance avec l’hypoglycémie, associée à son cortège de fringales et de fatigue de milieu de matinée.

LES EXAMENS BIOLOGIQUES

Dès lors que le tube digestif est perturbé depuis plusieurs mois, on détecte alors une inflammation, une hyperperméabilité intestinale, une dysbiose qui provoquent une activation immunitaire intestinale. Pour identifier les causes de ces altérations, il est nécessaire d’effectuer des examens spécifiques :

  • Analyse des selles (étude bactériologique et parasitologique). On peut parfaire cet examen coprologique par d’autres plus sophistiqués ;
  • Candia 5, pour rechercher la présence de Candida albicans, une mycose dévastatrice qui donne lieu à nombre de pathologies : brûlure du tube digestif, mal-être, dépression, cancers (prostate) ;
  • Indoxyl sulfate : mise en présence d’une flore pathogène (résultat échelonné de 1 à 4) ;
    Analyse des marqueurs inflammatoires : la vitesse de sédimentation et la C-Reactive Protein quantifient l’inflammation ;
  • Examens plus sophistiqués :
  • Les cytokines, médiateurs de l’inflammation ;
    • L’index de pronostic nutritionnel inflammatoire (PINI), pour évaluer le retentissement de l’inflammation ;
    • L’intensité de la porosité de la paroi intestinale par les endotoxines ou lipopolysaccharides.

D’autres examens peuvent être prescrits pour repérer des troubles de l’ensemble des métabo-lismes tels :

  • Dosage de la vitamine D : très souvent en carence ;
  • Dosage des vitamines B : principalement la B3 et B6 ;
  • Iodurée des 24 heures couplée à la TSH, T3 et T4 pour vérifier le fonctionnement de la thyroïde ;
  • Le stress oxydatif pour apprécier la capacité antiradicalaire ;
  • L’évaluation du statut en acides gras érythrocytaires (statut nutritionnel). L’équilibre entre les différents acides gras est indispensable.

Ces examens sont pratiqués dans des laboratoires high-tech puis interprétés par des médecins spécialisés dans le domaine de la micronutrition et des médecines de terrain.

Les ennemis de l’intestin

La voie transcellulaire, qui passe au travers des membranes est solide et rarement perturbée. Toutefois, une agression des entérocytes peut entraîner la mort de certaines cellules. Par ailleurs, l’épithélium se reconstitue à partir des cryptes.

La voie intercellulaire est beaucoup plus fragile car la muqueuse est constituée de jonctions reliant les entérocytes, et qui peuvent se distendre.

Les causes de l’hyperperméabilité sont donc nombreuses :

Alimentation moderne riche en nouvelles macromolécules pour lesquelles enzymes et mucines ne sont souvent pas adaptées ;

Bactéries pathogènes avec notamment certains germes qui peuvent se développer au sein de la flore, adhérer aux cellules épithéliales, altérer ces cellules, libérer des toxines, provoquer des lésions inflammatoires plus ou moins importantes (staphylocoques, streptocoques, colibacilles, Klebsiella, Shigella Yersinia, Salmonella, Clostridium, Helico-bacter, Pseudomonas aeruginosa ;

Une quantité de médicaments chimiques prescrits quotidiennement et dont on commence à reconnaître et admettre les effets néfastes à long terme, notamment, les xénobiotiques qui sont étrangers à l’organisme. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), les salicylés et les corticoïdes exercent également certains effets néfastes sur la paroi de l’intestin grêle, une inflammation notamment, et parfois, un ulcère gastro-intestinal.

Toutefois, ces lésions sont presque toujours réversibles à l’arrêt du médicament. Citons aussi les biphosphonates prescrits dans le cas d’ostéoporose, les statines, Hexaquine, pour lutter contre les crampes), le Levothyrox, dans le cas d’hypothyroïdie, le TSH (traitement substitutif hormonal) pour soulager les symptômes de la ménopause), la pilule contraceptive…

Certains antibiotiques sont plus dangereux, surtout lorsqu’ils sont associés à d’autres molécules, et que le traitement est de longue durée. Ils provoquent alors un véritable délabrement de l’intestin grêle, en modifiant profondément la flore bactérienne et en altérant les cellules de la muqueuse. Ces perturbations peuvent être durables et ne se corrigent que lentement voire difficilement. Deux cytokines : l’interféron gamma et l’interleukine 4 (IL 4) distendent les jonctions entre les entérocytes.

La pollution alimentaire : Elle a été dénoncée par nombre de médecins et en particulier par le docteur Seignalet. La plupart des aliments ont subi diverses modifications dont les causes sont multiples :

  • Les produits administrés aux animaux et aux végétaux Le rendement dominant l’élevage et l’agriculture modernes, justifié par la nécessité de nourrir une population en constante évolution, on assiste aujourd’hui à des aberrations en terme de traitement des animaux dont la viande est destinée à l’alimentation humaine :
    • Des hormones pour accroître la masse musculaire ;
    • Des antibiotiques ;
    • Des tranquillisants, administrés avant l’abattage pour diminuer le stress, ce qui fait noircir la viande et altère son goût ;
    • Un cocktail de médicaments, constitués de molécules de synthèse.
  • Sans oublier les végétaux, avec pesticides et engrais, tandis que les mauvaises herbes sont éliminées par les herbicides.

Depuis des décennies, on constate les effets pernicieux, sans que l’on assiste à un réel changement.

Notons la chélation de certaines vitamines et oligoéléments dont le taux diminue dans les légumes et dans les fruits, la pollution des eaux par les nitrates ou le lisier des porcs en Bretagne qui génère des algues mortifères et pestilentielles sur les plages…

L’adjonction d’additifs – Les plus usités sont les colorants, les conservateurs et les anti-oxygènes. En second lieu, les émulsifiants, les épaississants, les gélifiants et les stabilisants.

L’irradiation des aliments – Cette technique également appelée « ionisation » emploie les rayons X et les rayons avec pour objectif de :

  • Détruire les bactéries, les moisissures, les levures, les insectes ;
  • Retarder le mûrissement de certains fruits et légumes ;
  • Stopper la germination des fruits et légumes (pommes de terre, oignons, tomates, fraises, melons, ananas…), sous prétexte de salubrité et de plus longue conservation de ces aliments.

Les conséquences de l’irradiation des aliments sont les suivantes :

  • Elle détruit de nombreuses vitamines, en particulier les vitamines A, B1, C et E ;
  • Elle transforme des nitrates inoffensifs en nitrites redoutables et en nitrosamines cancérigènes ;
  • Elle transforme les acides gras polyinsaturés indispensables en substances toxiques ou cancérigènes ;
  • Elle génère des radicaux libres qui vont altérer les membranes cellulaires et les protéines, les fractionnant et les recombinant en molécules parfois monstrueuses, difficilement dégradables par nos enzymes.

Les organismes génétiquement modifiés (OGM) – Ces manipulations génétiques sont destinées à :

  • Accroître le rendement des produits agricoles ;
  • Obtenir des plantes plus précoces, plus fertiles et plus robustes ;
  • Conférer à un végétal la résistance à divers agresseurs : herbicides, virus, bactéries, champignons, insectes.

Système immunitaire

LE SYSTÈME IMMUNITAIRE EST LE MEILLEUR SYSTÈME DE protection de notre organisme pour être en bonne santé. Il peut être comparé à des forces armées de police qui doivent réagir au moindre problème afin de maintenir l’intégrité de l’organisme, en neutralisant les ennemis étrangers.

Pourtant, il est souvent agressé par une médecine qui multiplie les campagnes de vaccination et les traitements à base d’antibiotiques. Et lorsque le système immunitaire est perturbé, qu’il fonctionne en excès, la seule réponse est un traitement à base de cortisone dont les effets secondaires sont ravageurs.

Dès lors, notre immunité et notre système de défense ne fonctionnent plus de façon optimale. Les patients allergiques ou atteints de maladies auto-immunes ont des chances de voir leurs symptômes s’amenuiser mais au détriment de leur santé. C’est alors qu’apparaissent des infections à répétition, du diabète, de l’ostéoporose, de la rétention d’eau, de l’hypertension, un glaucome, sans compter le risque de développer un cancer.

Le système immunitaire permet à l’organisme d’identifier un élément extérieur, de l’isoler et de se mobiliser pour le détruire.

La réaction antigène-anticorps apporte une réponse immunologique variable qui se décline en trois options :

  • Soit elle aboutit à une protection bénéfique, qui correspond au principe même de l’immunisation naturelle, et ceci, dans la plupart des cas ;
  • Soit elle est nuisible et peut déclencher une maladie immunologique de type allergie, intolérance alimentaire ou affection auto-immune (réaction contre certaines cellules de l’organisme) ;
  • Soit elle est nulle, déterminant l’état de l’intolérance immunologique.

L’antigène et l’anticorps ont des sites antigéniques intimement complémentaires qui leur donnent la possibilité de se combiner spécifiquement l’un à l’autre. En règle générale, un antigène possède plusieurs sites antigéniques, chacun d’eux étant susceptible de réagir avec un anticorps différent de chaque site. Ainsi, les deux molécules sont maintenues ensemble par des liaisons faibles, mais nombreuses.

Les immunoglobulines sont des anticorps composés de protéines. On peut identifier cinq groupes d’immunoglobulines : lgA, lgD, lgE, lgG et lgM. La complémentarité antigène-anticorps est indispensable à l’efficacité du système et possède la capacité de compléter certaines réactions immunitaires. Par exemple, face à une infection, les globules blancs réagissent selon un schéma bien programmé dans sa chronologie.

La plupart des globules blancs sont formés dans la moelle osseuse et les organes et tissus lymphoïdes (rate, amygdales, ganglions lymphatiques).

On dénombre cinq types de globules blancs spécialisés :

  • Les neutrophiles, des cellules sanguines provenant de la moelle osseuse. Ils sont les premiers à arriver sur le lieu de l’infection. Ils ont un grand pouvoir de phagocytose et sont très actifs contre les bactéries et les virus ;
  • Les éosinophiles se multiplient sur un terrain allergique, en présence d’une infection parasitaire ou d’une atteinte tissulaire. Ces cellules dévoilent des phénomènes de phagocytose et de chimiotaxie ;
  • Les basophiles produisent de nombreux médiateurs susceptibles d’intervenir dans les réactions d’hypersensibilité et d’inflammations chroniques ;
  • Les lymphocytes proviennent des tissus lymphoïdes et des ganglions lymphatiques. Ils interviennent également dans les inflammations chroniques.

Le rôle principal du thymus est d’accueillir les cellules précurseurs des lymphocytes qui proviennent de la moelle osseuse. Ces cellules se multiplient dans le thymus et se différencient en lymphocytes B et lymphocytes T (T pour thymus). Puis ces lymphocytes quittent le thymus pour jouer un rôle de surveillance dans tout l’organisme. En effet, lors de leur passage dans le thymus, ils ont appris à distinguer les antigènes appartenant à l’organisme des antigènes étrangers. Le thymus, de par sa relation avec l’hypothalamus et l’hypophyse, réagit lui-même au stress, et occupe une place prépondérante dans la boucle du retour qui régit le système endocrinien.

Ce mini-organe glandulaire, très développé pendant l’enfance et régressant après la puberté, est déterminant dans le système de défense, notamment lorsqu’il transforme certains lymphocytes en lymphocytes T, dont les rôles sont multiples :

  • Les lymphocytes T auxiliaires incitent les lymphocytes B à produire plus d’anticorps. Ils sont des facilitateurs avec un marqueur de surface appelé CD4,
  • Les lymphocytes T suppresseurs inhibent la production d’anticorps,
  • Les lymphocytes T d’hypersensibilisation retardée sécrètent plusieurs lymphokines occupant un rôle prépondérant dans l’hypersensibilité (allergie),
  • Les lymphocytes amplificateurs accroissent l’activité des lymphocytes T auxiliaires et suppresseurs des lymphocytes B,
  • Les lymphocytes T à mémoire sont capables de reconnaître, après des années, des antigènes envahisseurs.

En résumé, les lymphocytes T se divisent en deux populations principales :

  • Les T avec marqueurs CD4, qui sont classiquement les T auxiliaires ou T amplificateurs de la réponse immune ou T-helper des Anglo-Saxons ;
  • Les T avec marqueurs CD8, qui sont classiquement les T tueurs ou cytotoxiques.
  • Certains T, les uns CD4, les autres CD8, peuvent ralentir la réponse immunitaire et se comporter comme des T suppresseurs (TS).
  • En plus des lymphocytes T, on peut ajouter les cellules NK, l’acronyme de l’anglais Natural Killer (tueuses naturelles). Ce sont des lymphocytes à grosses granulations qui représentent 2 % des lymphocytes du sang, mais qui sont beaucoup plus abondants au niveau des régions en contact avec l’extérieur : épiderme ou muqueuse intestinale. Ces lymphocytes, sans réception de surface, détruisent directement les cellules anormales en sécrétant des cytokines, des lymphotoxines et indirectement, des lymphokines. Ils sécrètent également l’interféron.

Les monocytes sont formés par la moelle osseuse, par la rate et par les cellules capillaires. Lorsqu’ils migrent vers les tissus infectés, on les nomme macrophages libres, des cellules qui sont activement phagocytaires. Les monocytes ont également une importance spécifique, du fait qu’ils se meuvent à travers les tissus par des mouvements amiboïdes. Les monocytes présents depuis plusieurs heures dans les tissus, gonflent et deviennent des macrophages libres. Ils se déplacent très rapidement jusqu’à atteindre le niveau d’une lésion tissulaire. Ils sont alors capables de capturer et de détruire beaucoup plus de bactéries et de débris tissulaires, parce que les propriétés phagocytaires des macrophages sont supérieures à celles des neutrophiles. En effet, les macrophages possèdent beaucoup d’enzymes, en particulier les lipases, et détiennent le pouvoir d’absorber l’acide ascorbique.

Les lymphocytes qui proviennent des tissus lymphoïdes ont une très grande importance car ils sont dispersés à travers tout le corps pour opérer de nombreuses fonctions.

La moelle osseuse est responsable de la production de lymphocytes B. Lorsqu’un antigène se présente, celui-ci se transforme en plasmocyte producteur d’anticorps.

Répartition des leucocytes (globules blancs) dans le sang :

  • neutrophiles : 50-70 % ;
  • éosinophiles : 1-4 % ;
  • basophiles : 0,5-2 % ;
  • lymphocytes : 20-40 % ;
  • monocytes : 2-6 %.

La norme du nombre total de globules blancs est comprise entre 4 200 et 10 000/mm3 chez un individu en bon état de santé général.

La leucocytose est l’augmentation des leucocytes au-delà de 10 000, qui pourrait refléter une inflammation ou encore une grave infection. La leucopénie est une baisse des leucocytes en-dessous de 4 000/mm3.

Mise en action du système immunitaire

Le déclenchement du processus immunitaire consiste en l’activation des cellules spécialisées qui se potentialisent. Certains signaux vont permettre d’activer une cellule. Ils partent de la membrane vers le noyau et sont provoqués par la fixation sur les récepteurs de surface de certaines molécules adaptées que l’on nomme ligands. Il existe plusieurs processus de signaux :

L’accolement des molécules d’adhésion. Ces molécules enclavées dans la membrane d’une cellule vont s’attacher à d’autres molécules portées par la membrane d’une autre cellule. Cet accolement va permettre un meilleur contact entre les cellules, facilitant ainsi la reconnaissance antigénique et émettant des signaux d’activation ;

Le jeu des cytokines. Les cytokines sont des médiateurs sécrétés par certaines cellules qui envoient des signaux à d’autres cellules lors de la réponse immunitaire. On identifie un grand nombre de cytokines, dont les plus importantes sont :

  • les interleukines (IL),
  • les facteurs de nécrose tumorale (TNF)
  • les interférons (IFN).

Le déroulement de la réponse immunitaire nécessite impérativement une coopération entre macrophages, lymphocytes T (auxiliaires, cyto-toxiques, suppresseurs), les lymphocytes B et les lymphocytes NK (Natural Killer).

Réponse immunitaire orageuse

Le système immunitaire est une machine très complexe. Une des stratégies pour le renforcer est d’augmenter l’activité des cellules tueuses naturelles NK (Natural Killer), les lymphocytes présents dans les tissus lymphoïdes. Ces cellules NK peuvent détruire les cellules infectées en sécrétant des cytokines. Elles agissent de la même manière pour détruire les cellules cancéreuses. Si ces cellules NK jouent un rôle important dans l’immunité, elles ne sont pas les seules car le système immunitaire est relativement complexe et nécessite l’intervention d’autres cellules comme les cellules T, dont nous avons déjà parlé. Ces cellules fabriquées dans la moelle doivent subir une maturation et une programmation au niveau du thymus pour se transformer :

  • En cellules CD4 (CD4-helper) qui orchestrent la réponse immunitaire en activant d’autres cellules immunitaires et en stimulant la production des anticorps par les lymphocytes B ;
  • En cellules CD8 (CD8-supressor) dont le rôle est de stopper l’activité des cellules tueuses en signalant l’arrêt de l’attaque.

Toute substance capable de diminuer le nombre de cellules CD8 par rapport au nombre de cellules CD4 va augmenter le rapport CD4/CD8 avec pour conséquence une capacité accrue du système immunitaire de se défendre contre les envahisseurs (virus, bactéries et parasites). C’est d’ailleurs ce fameux rapport CD4/CD8 que l’on suit avec tant d’attention chez les patients atteints du sida où une augmentation de ce rapport indique une évolution favorable de la maladie.

L’activation des cellules se traduit par la sécrétion de certaines cytokines, des protéines sécrétées par les lymphocytes et dont le rôle consiste à réguler la magnitude des inflammations et des réponses immunitaires.

En fonction des cytokines présentes, le lymphocyte Th se différencie :

  • En Th1 qui stimule l’immunité cellulaire ;
  • En Th2 qui stimule l’immunité humorale.
Les mécanismes de défense spécifique se distinguent en deux stratégies :
L’IMMUNITÉ À MÉDIATEUR CELLULAIRE

Cette immunité cellulaire est composée de :

  • Cellules T cytotoxiques (les TCD8) ;
  • Cellules T suppressives (les CD4 et CD8).

Le système Th1 est le système de réponse cellulaire. Il repose sur :

  • L’action des lymphocytes CD4 de type Th1 qui sécrètent de nombreuses cytokines (interleukine 2, interféron gamma). L’interleukine 2 stimule les lymphocytes tueurs (CD8) et les Natural Killers (NK) qui détruisent les cellules infectées par des virus ou des bactéries, et les cellules cancéreuses. Les TCD4 sont responsables des réponses immunes de type hypersensibilité retardée survenant 2 à 3 jours après l’introduction de l’antigène.
  • L’interféron gamma stimule les macrophages et les monocytes qui sécrètent des cytokines (interleukines 1 et 6) et des TNF qui participent à l’inflammation avec afflux de la lignée blanche (globules blancs) ;
  • L’action des macrophages activés. Les macrophages activés par diverses cytokines sécrétées par les lymphocytes T auxiliaires vont renforcer la phagocytose et la distinction des germes ;
  • L’action des cellules Natural Killer qui sont spécialisées dans la destruction des cellules cancéreuses. Lorsque l’action immunitaire a atteint son but, à savoir la neutralisation des agents agresseurs, elle est freinée par l’action des lymphocytes T suppresseurs.
L’IMMUNITÉ À MÉDIATION HUMORALE

Ce mécanisme de réponse humorale correspond au système Th2.

Les clones Th2 sécrètent des interleukines 4,5,10 et 13 qui stimulent les lymphocytes B, producteurs d’anticorps. Ces anticorps vont soit se fixer sur les antigènes et favoriser leur destruction ou celle des cellules qui les portent, soit déclencher des allergies.

On appelle clone, une famille de lymphocytes analogues, descendant de la même cellule mère et reconnaissant le ou les mêmes antigènes. Chaque être humain dispose d’environ 1 million de clones de lymphocytes B et 1 million de clones de lymphocytes T.

Les lymphocytes B sont produits par la moelle osseuse (B = Bone Marrov), et représentent 20 % des lymphocytes dans le sang. Ils ne passent pas dans le thymus, mais cheminent dans le sang et les organes lymphoïdes secondaires. Ils vont produire des lymphocytes B puis se différencier en plasmocytes qui vont sécréter de grandes quantités d’anticorps appelés immunoglobulines G, répertoriés en cinq classes d’Ig : lgA, lgD, lgE, lgG et lgM.

Ainsi, les lg sont sécrétées par les lymphocytes B et surtout les plasmocytes qui en dérivent. Chaque cellule sécrète un anticorps de spécificité unique. Il faut distinguer les lg trans-membranaires (essentiellement lgM et lgD) et les lg circulantes (essentiellement lgM, lgG, lgA, et lgE). Les lgM, d’affinité assez faible pour l’antigène (de nombreux antigènes à impact intestinal qui vont donner lieu à des intolérances alimentaires), sont fabriquées lors de la réponse immunitaire initiale. Elles sont progressivement remplacées par les lgG, d’affinité forte pour l’antigène. Les lgE sont élaborées en grande quantité au cours des allergies.

Les lgA sont principalement sécrétées par les muqueuses des yeux, du nez, de la gorge et de l’appareil gastro-intestinal.

L’IgA joue donc un rôle immunitaire au niveau des régions respiratoires et digestives en protégeant les surfaces de ces muqueuses de l’invasion par les bactéries et les virus pathogènes. Sa présence dans le colostrum (liquide sécrété par les seins de la mère juste après la naissance de l’enfant, avant que la sécrétion de lait ne commence) est l’explication principale des propriétés anti-infectieuses du colostrum chez les nouveau-nés.

Ce système de défense est déterminant pour neutraliser l’ensemble des agresseurs (xénobiotiques, bactéries, parasites, corps étrangers…).

L’allergie stigmatise l’excès de Th2. Ainsi, un organisme qui n’est pas suffisamment au contact d’infections ou qui est très stimulé par des antigènes vaccinaux va devenir Th2 et créer un terrain allergique. Cela explique que les enfants vivant dans des milieux ruraux ou des pays sous-développés souffrent moins d’allergies que les jeunes citadins.

Il est évident que notre système est programmé pour l’équilibre, car l’équilibre, c’est la santé. Les systèmes Th 1 et Th2 doivent être en équilibre. Si tel n’est pas le cas, deux scénarios se présentent :

  • Une hypoactivité Th1 survient dans les infections chimiques ou le cancer. Il faut augmenter l’activité cellulaire hypotoxique ;
  • Une hyperactivité Th2 se produit dans les allergies, les inflammations chroniques, les maladies auto-immunes. Il faut réduire la surproduction d’anticorps.
Les systèmes immunitaire, nerveux et endocrinien

Le système immunitaire est en étroite relation avec le système nerveux et endocrinien. Le système nerveux central agit sur les glandes endocrines selon une hiérarchie bien établie. Le cerveau, sollicité par les messages extérieurs, communique l’information à l’hypothalamus qui passe le témoin à l’hypophyse, dont l’action opère directement au niveau des glandes endocrines : thyroïde, surrénales, testicules et ovaires.

Les interactions entre les trois systèmes sont réalisées par des contacts directs entre les cellules immunes d’une part, et les cellules nerveuses ou endocrines d’autre part. Le principal moyen de communication est assuré par des messagers qui vont se fixer sur des récepteurs membranaires : certains médiateurs fabriqués par l’un des systèmes (neuropeptides pour le système nerveux, cytokines pour le système immunitaire et hormones pour le système endocrinien) rencontrent des récepteurs sous forme de protéines réceptives situées sur les membranes, chacune spécifique d’un messager. La rencontre entre récepteurs et messagers (hormones, anticorps, médiateurs chimiques) transmet des informations à l’intérieur des cellules, selon la fluidité des membranes.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Leucotriènes

Les leucotriènes sont de puissants agents bronchoconstricteurs et vasoconstricteurs, des médiateurs actifs et efficaces en cas d’inflammation. Ils stimulent la libération des radicaux libres par les polynucléaires (globules blancs). Les radicaux libres de notre environnement interviennent dans la formation des leucotriènes.

La propriété la plus importante du leucotriène B4 est sa capacité à attirer d’autres polynucléaires, monocytes et macrophages, au niveau de l’inflammation. La libération des leucotriènes par les leucocytes est provoquée par leur contact avec des substances étrangères. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne bloquent que les cyclo-oxygénases (voire les prostaglandines, métabolites de l’acide arachidonique), ce qui amène une augmentation de leucotriènes par la voie de la lipoxygénase.

Les leucotriènes libérés en grande quantité peuvent entraîner l’apparition d’urticaire, d’angio-œdème, de crises d’asthme.

Autres produits générant des réactions équivalentes :

  • Le monoglutamate de sodium peut entraîner des symptômes ressemblant à une manifestation allergique sans pour autant mettre en jeu les mécanismes immunitaires.
  • Les additifs alimentaires peuvent, chez un certain nombre de personnes, provoquer une réaction allergique de type urticaire, rhinite, asthme, maux de tête, troubles digestifs. Les principaux responsables sont l’acide acétylsalicylique et la tartrazine qui provoquent fréquemment asthme et polypes au niveau du nez. De même, l’érythrosine, un agent colorant, ou la BHT, un antioxydant, peuvent entraîner des problèmes de nervosité, en particulier chez l’enfant.
    Vérifiez donc sur les étiquettes la présence de ces additifs alimentaires si vous avez un terrain allergique.
  • Le lactose entraîne une manifestation allergique qui résulte d’une absence ou d’une raréfaction de l’enzyme lactase dans l’organisme des individus touchés. C’est la réaction alimentaire la plus répandue dans le monde, sauf en Europe et en Amérique du Nord.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Antibiotiques et Flore intestinale

La Flore intestinale bouleversée…. Une simple cure d’antibiotiques impacte notre flore jusqu’à un an après la prise (conclusions d’une étude dans un journal médical américain spécialisé en microbiologie mBio – Alternative Santé 2016). Notre tube digestif est constitué d’un très grand nombre de bactéries si bien qu’une prise d’antibiotiques a certes un effet sur les bactéries pathogènes (néfastes) mais aussi sur d’autres bonnes bactéries qui vivent naturellement en nous !

80 % de notre immunité a pour origine notre tube digestif, dont l’équilibre est directement dépendant de ce que nous mangeons.

Une bonne immunité s’obtient et s’entretient donc en mangeant tous les jours beaucoup de fruits et légumes… Frais et de saison !

Entre autres effets secondaires, ils induisent :

  • une hyper-perméabilité intestinale,
  • une barrière intestinale, modifiant l’absorption des nutriments après la digestion…

Aujourd’hui, nous savons qu’une flore intestinale abîmée, en particulier par des traitements antibiotiques, favorise l’obésité, le diabète, les problèmes cardiovasculaires, hépatiques…

Traitons le terrain et réservons la prise d’antibiotiques aux seuls cas nécessaires !

Si la prise d’antibiotiques est nécessaire : Il est impératif de renforcer votre flore intestinale pendant toute la durée du traitement et après.

Pré-biotiques – Pro-biotiques ?

Les prébiotiques sont des fibres végétales à la source de probiotiques, qui sont ces bactéries de la flore intestinale indispensables à la vie. Notre organisme ne peut pas entretenir une bonne flore intestinale, riche de ces fameuses « bactéries probiotiques », sans une bonne alimentation riche en « fibres prébiotiques ».

Sources alimentaires des prébiotiques :

Les fibres des fruits et des légumes nourrissent les bonnes bactéries de la flore intestinale et favorisent leur reproduction : artichaut, asperge, banane, oignon, figue, topinambour, blanc de poireau, oignon, ail…

Sources alimentaires des probiotiques :

Les aliments riches en ferments lactiques que l’on trouve naturellement dans la choucroute crue, les yaourts, les laits fermentés (lait ribot, kéfir), les fromages fermentés…

L’alimentation est notre remède :

Il faut ajouter que la flore intestinale ou microbiote est en perpétuelle évolution en fonction de ce que nous mangeons :

  • Trop de protéines animales et c’est la constipation, les mauvaises odeurs, les colites à bas bruit ou les douleurs intestinales récurrentes.
  • Trop de glucides assimilables (pain, riz blanc, pâtes, pâtisseries, sucreries…) et c’est l’inverse : diarrhées, ballonnements non odorants…
  • Trop d’antibiotiques, et les symptômes d’irritation intestinale, d’affaiblissement de l’immunité, de mauvais transit apparaissent… => dysbiose

Ce sont donc les prébiotiques (donc les fibres végétales solubles) présents dans notre alimentation quotidienne qui sont à la source de la formation des probiotiques de notre flore intestinale.

Leur abondance dans les végétaux exige, si nous voulons en profiter, de longuement mastiquer les fibres végétales pour empêcher l’action des phytates.

Ces molécules complexes que sont les phytates, sont des composés phosphorés liés à certains métaux tels le fer, et empêchent son absorption par l’intestin.

On peut aussi recourir ponctuellement à l’utilisation des supplémentations en ferments lactiques (également appelés probiotiques). Les bactéries lactiques comptent parmi les principaux probiotiques ; elles comprennent en particulier les lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidobacterium).

Pour avoir un effet positif sur la flore intestinale, il faut que les souches probiotiques aient été correctement sélectionnées, et soient apportées en quantités suffisantes à chaque prise (au moins 10 milliards) :

  • Pour un enfant en bas âge, les études concluent à 15 à 30 jours de cure.
  • Pour un adulte, 1 à 2 mois sont recommandés.

Ce type de supplémentation est à recommander en cas de cure d’antibiotiques, de gastro-entérite, de colopathies ou d’infections à répétition.

Il est important de souligner que la supplémentation en probiotiques de longue durée ne sera jamais aussi efficace qu’un réel changement alimentaire : manger beaucoup de fruits et légumes, de manière absolument quotidienne.

Quelques signes pouvant indiquer une dysbiose ?
  • allergies => La flore est en contact direct avec 70% de nos cellules immunitaires et contribue à la régulation de l’allergie.
  • inconforts intestinaux, ballonnements => Il y a la flore de fermentation (dégradation des sucres) ou de putréfaction (dégradation de protéines). Si l’une ou l’autre domine, il y a production anormale de gaz
  • être souvent malade => le microbiote correspond à 80 % de notre potentiel immunitaire
  • troubles de la mémoire => La flore équilibrée produit des substances qui favorisent la survie des cellules nerveuses dans les régions du cerveau impliquées dans la mémorisation.
  • fringales ou perte d’appétit => le microbiote joue un rôle important dans la régulation de l’appétit

Mauvaise circulation, agrandissement du coeur et de la rate, varices, congestion lymphatique, déséquilibres hormonaux

Le flux limité de sang dans la veine porte hépatique cause une congestion, particulièrement dans la rate, l’estomac, la partie distale de l’oesophage, le pancréas, la vésicule biliaire et les intestins. Ceci peut mener à un agrandissement de ces organes, réduire leur capacité à éliminer les déchets cellulaires et obstruer leurs veines respectives.

Une varice est une veine dilatée, que les valvulves ne se ferment plus suffisamment pour empêcher le sang de recouler en arrière. La pression dans les veines à la jointure du rectum et de l’anus dans le gros intestin mène au développement d’hémorroïdes. La dilatation de veines et de veinules indique systématiquement une obstruction du flux sanguin.

Un mauvais flux sanguin dans le foie impacte le coeur. Lorsque les organes du système digestif sont affaiblis par une augmentation de la pression veineuse, ils deviennent congestionnés et des déchets nuisibles commencent à s’y accumuler, y compris des débris cellulaires. La rate s’agrandit car elle prend en charge la tâche supplémentaire d’éliminer les cellules endommagées ou usées. Ceci ralentit encore plus la circulation du sang dans les organes du système digestif, ce qui stresse le coeur, augmente la tension et blesse les vaisseaux sanguins. Presque tout les types de maladies cardiaques ont une chose commun : une obstruction du flux sanguin.

Le système lymphatique, étroitement lié au système immunitaire, aide à nettoyer le corps des déchets métaboliques nuisibles, des corps étrangers et des débris cellulaires. Toutes les cellules relâchent des déchets métaboliques dans le liquide interstitiel, appelé aussi le tissu conjonctif. Ces déchets, s’accumulant dans les tissus conjonctifs, s’éliminent et sont désintoxiqués dans le système lymphatique. Les substances potentiellement nuisibles sont filtrées et neutralisées par les ganglions lymphatiques, localisés de façon stratégique à travers le corps. Une des fonctions clés du système lymphatique est d’éliminer les substances toxiques du liquide interstitiel.

Une mauvaise circulation sanguine provoque une saturation de déchets nuisibles dans le tissu interstitiel, dans les vaisseaux et les ganglions lymphatiques. Quand le drainage lymphatique est ralenti, le thymus, les amygdales et la rate commencent à se détériorer rapidement. Ces organes forment une partie importante du système de purification et d’immunité du corps.

Lors d’un flux limité de bile dans le foie et dans la vésicule biliaire, l’intestin grêle ne peut plus digérer la nourriture convenablement. Ceci met des quantités substantielles de déchets et de substances toxiques (cadavérines, putrescines – produits de la putréfaction d’aliments), qui s’infiltrent, avec les graisses et les protéines, dans les conduits lymphatiques puis dans le plus grand vaisseau lymphatique du corps – la canal thoracique au niveau de la citerne de Péquet.

Les toxines, les antigènes et les protéines d’origine animale non digérées, telles que le poisson, la viande, les oeufs et les produits laitiers mènent ces sacs de lymphe à grossir et s’enflammer. Surchargée et bouchée, la citerne de Péquet (sacs de lymphe) ne permet pas au système lymphatique d’éliminer suffisamment les protéines dégénérées (cellules usées) – oedème lymphatique (noeuds durs). 80% du système lymphatique est associé avec les intestins. Un blocage de conduit lymphatique  enflamment les ganglions lymphatiques, qui ne neutralisent plus ou ne désintoxiquent plus  les phagocytes morts, vivants, les microbes, les cellules usées, endommagées, les produits de fermentation, les pesticides, les particules chimiques, les cellules de tumeurs malignes, les millions de cellules cancéreuses… Cette inflammation provoque le gonflement de l’abdomen, des mains, des bras, des pieds ou chevilles, de boursouflures dans le visage et sous les yeux – rétention d’eau (ou précurseur principal de maladies chroniques). Chaque maladie chronique résulte d’une congestion de la citerne de Péquet – dû à des blocages, surchargé par l’afflux constant de matériel toxique, et du canal thoracique, se transformant en véritable « canal d’égout ».

L’accumulation des déchets métaboliques, due à la congestion lymphatique chronique et localisée, conduit à : obésité, kystes (utérus, ovaires), hypertrophie de la prostate, rhumatisme des articulations, agrandissement de la moitié gauche du coeur, échec cardiaque congestif, congestion des bronches et poumons, épaississement du cou, raideur dans le cou et les épaules, maux de reins, migraines, vertige, acouphène, otites, surdité, pellicules, grippe, sinusite, rhume des foins, asthme, agrandissement de la thyroïde, maladies des yeux, mauvaise vision, gonflements dans les seins, problèmes de reins, maux de dos, gonflements dans les jambes et les chevilles, scoliose, troubles du cerveau, perte de mémoire, problèmes d’estomac, agrandissement de la rate, syndrome du côlon irritable, hernies, polypes dans le gros intestins…

Quand le canal thoracique vide son contenu de déchets désintoxiqués dans la veine sous-clavière gauche et amènent les déchets toxiques directement vers le coeur et dans les artères, la totalité du système sanguin et à tous les autres parties du corps. Un lymphome (cancer de la lymphe), dont la maladie de « Hodgkin » est le résultat d’obstruction lymphatique.

Le dysfonctionnement du système circulatoire, à cause des calculs biliaires dans le foie, impacte la production des glandes endocrines, qui influencent l’activité physique, la croissance et l’alimentation. La congestion des glandes endocrines (thyroïde, parathyroïde, cortex surrénal, ovaires, testicules) due au dysfonctionnement circulatoire, mène à une sécrétion d’hormones déséquilibrées dans les îlots de « Langerhans », dans les pancréas, dans les glandes pinéales et pituitaires.

L’épaississement du sang (congestion sanguine) empêche les hormones d’atteindre leurs cibles dans le corps en quantités suffisantes, ce qui provoque une hyper-sécrétion (surproduction) d’hormones dans les glandes endocrines. Quand le drainage lymphatique des glandes est inefficace, les glandes souffrent de congestion, ce qui mène une hypo-sécrétion (manque d’hormones). Le déséquilibre des glandes thyroïdiennes provoque le goître, la maladie de Basedow, le myxoedème, les tumeurs de la thyroïde, l’hypothyroïdie, réduit l’absorption de calcium, cause des cataractes, des troubles comportementaux… La mauvaise absorption de calcium est responsable de l’ostéoporose (perte de densité des os). Les problèmes circulatoires interrompent la sécrétion de quantités suffisantes d’insuline dans les îlots pancréatiques de « langer-hans », d’où le diabète.

La production réduite de protéines incite les glandes surrénales à une surproduction de cortisol dans le sang, stimulant la synthèse de protéine, qui mène à l’atrophie du tissu lymphoïde et à une réponse immunitaire réduite – cause principale du cancer et de maladies graves.

Le foie contrôle certaines hormones, telles que l’insuline, le glucagon, le cortisol, l’aldostérone, les hormones thyroïdiennes et sexuelles. Les calculs biliaires dans le foie altèrent cette fonction vitale, ce qui peut avoir comme résultat une augmentation de la concentration d’hormones dans le sang.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Troubles du système nerveux

Dans le monde rapide d’aujourd’hui, nous sommes exposés à toute une série d’impulsions qui déferlent sur nos sens. Les cellules de notre cerveau sont capables de fabriquer la quantité incroyable de substances chimiques dont elles ont besoin pour accomplir les tâches complexes qu’elles doivent exécuter chaque jour. Leur vie dépend de l’approvisionnement continu en éléments nutritifs dont elles ont besoin de produire ces substances chimiques.

Les déficits nutritionnels sont pour conséquence un mauvais fonctionnement du système digestif et, en particulier, du foie. Le manque de telles substances nutritives peut enfreindre la capacité de notre cerveau à fabriquer les substances chimiques, dont il a besoin pour fonctionner efficacement.

Le cerveau peut fonctionner pendant un certain temps avec des éléments nutritifs en quantités réduites et de qualité inférieure, mais le prix à payer inclut une mauvaise santé, la fatigue, le manque d’énergie, la dépression, la maladie, les douleurs, et le malaise généralisé. Certains déficits se manifestent dans des maladies mentales, telle que la schizophrénie et la maladie d’alzheimer.

La santé du système nerveux dépend principalement de la qualité du sang, composé de plasma (eau, protéines de plasma, sels minéraux, hormones, vitamines, substances nutritives, déchets organiques, anticorps, gaz) et de cellules sanguines (globules rouges (érythrocites), plaquettes (thrombocytes)). Des changements anormaux dans le sang se répercutent sur le système nerveux et sur le reste du corps.

Des calculs biliaires dans le foie interfèrent avec la digestion, l’assimilation de la nourriture, ce qui surcharge le plasma sanguin de déchets et réduit l’approvisionnement en substances nutritives de la moelle osseuse. Une modification de la composition des cellules sanguines empêche les hormones de circuler normalement, cause des réactions anormales dans le système nerveux, provoquant des maladies.

Le cerveau constitue 1/5 du poids du corps, contient 1/5 du volume sanguin total et consume de grandes quantités de glucose. Les calculs biliaires dans le foie réduisent radicalement l’approvisionnement en glucose du cerveau et du reste du système nerveux, ce qui peut entraver le fonctionnement des organes, des sens et de l’esprit.

Pendant les 1ères étapes d’un déséquilibre nerveux, une personne peut développer des envies de nourriture, particulièrement de sucreries ou de farineux, et avoir de fréquentes sautes d’humeur ou des tensions émotives.

La diminution des protéines du plasma ainsi que des facteurs de coagulation du sang à partir d’acides aminés, formés par le foie, peut causer des saignements capillaires spontanés, des hémorragie. Si une hémorragie a lieu dans le cerveau, elle peut causer la destruction de tissu du cerveau, la paralysie ou la mort. L’intensité des saignements est déterminée par des variables telles que l’hypertension et la consommation d’alcool.

Les calculs biliaires dans le foie et la vésicule biliaire réduisent les sels biliaires indispensables à la aux intestins, qui mal-absorbent les lipides et réduit la vitamine K, élément essentiel pour la synthèse des facteurs de coagulation, emmagasinée par le foie.

Des désordres vasculaires dus aux calculs biliaires dans le foie modifient l’épaisseur du sang, durcissent les vaisseaux sanguins et peuvent mener au détachement d’un caillot de sang (embole), causant une ischémie ou un infarctus ou une crise d’apoplexie (cerveau).

L’interruption des fonctions du foie a un effet particulièrement néfaste sur les atrocytes (cellule du tissu primaire du système nerveux central), menant à l’apathie, troubles de l’orientation, délire, rigidité musculaire, coma. Les déchets bactériens azotés absorbés par le côlon et non désintoxiqués par le foie, peuvent atteindre les cellules du cerveau via le sang. Les autres déchets métaboliques, tels que l’ammoniaque, peuvent atteindre des concentrations toxiques, modifier la perméabilité des vaisseaux sanguins dans le cerveau et réduire l’efficacité de la barrière hémato-encéphalique.

Des neurones insuffisamment nourris atrophient le tissu neuronal, ce qui mène à la démence ou la maladie d’alzheimer, tandis que la sous-alimentation des neurones, responsables de la production du neurotransmetteur dopamine, mène à la maladie de Parkinson. La sclérose en plaques (SEP) résulte d’une sous-alimentation des cellules qui produisent la myéline (gaine de graisse entourant les axones des cellules nerveuses), est le signe d’une congestion du gros intestin, empêchant une absorption correcte des substances nutritives.

La malabsorption des lipides par le foie, due aux calculs biliaires impacte le développement et le fonctionnement du cerveau, composé à plus de 10% de cholestérol (matière sèche), protégeant les nerfs contre les dommages ou les blessures.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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Troubles du système urinaire

Le système urinaire est constitué 2 reins, qui forment et excrètent l’urine. Un bon fonctionnement du système urinaire est essentiel afin de maintenir l’équilibre entre l’eau et les substances qui y sont dissoutes, ainsi que l’équilibre acidobasique. Ce système est actif dans l’élimination des déchets résultant de la dégradation (le catabolisme) des protéines cellulaires dans le foie.

100 à 150 litres de filtrat sont formés chaque jour par les deux reins et 1 à 1,5 litres sont excrétés sous forme d’urine. A l’exception des globules, les protéines des plaquettes de sang et toutes les autres composantes sanguines doivent passer par les reins.

Les calculs biliaires dans le foie et dans la vésicule biliaire réduisent la quantité de bile nécessaire pour digérer convenablement la nourriture. Une bonne partie de la nourriture non digérée commence à fermenter et putréfier, faisant ainsi passer des déchets toxiques dans le sang et dans la lymphe.

Quand les toxines acides sont déchargées dans le tissu conjonctif plus rapidement qu’elles ne sont neutralisées par le bicarbonate de soude secrété par le corps dans le sang et éliminées par les organes excréteurs. L’épaississement du tissu conjonctif par les déchets empêche l’absorption des éléments nutritifs, l’eau et l’oxygène par les cellules des organes, souffrant de sous-alimentation, de déshydratation et du manque d’oxygène.

Les protéines d’origine animale, en tant que substances des plus acides, sont mal traitées par le foie, quand il est obstrué par les calculs biliaires. Les protéines excessives sont « temporairement » emmagasinées dans le tissu conjonctif, puis sont transformées en fibre de collagène. Les fibres de collagène sont stockées dans les membranes basales peuvent devenir jusqu’à 10 fois plus épaisses que normales. Une situation similaire se passe dans les artères. Vu que les parois des vaisseaux sanguins deviennent de plus en plus encombrées, moins de protéines peuvent quitter le sang. Vu que les parois des vaisseaux sanguins deviennent de plus en plus encombrées, moins de protéines peuvent quitter le sang. Ceci mène à un épaississement du sang, ce qui le rend de plus en plus difficile à filtrer par les reins. En même temps, les membranes basales des vaisseaux sanguins qui nourrissent les reins, deviennent aussi encombrées, ce qui les rend dures et rigides. Au plus, la tension à l’intérieur augmente, au plus les reins souffrent et commencent à dégénérer. De plus en plus de déchets métaboliques, excrétés par les cellules rénales, et qui sont normalement éliminés via les vaisseaux sanguins veineux et les conduits lymphatiques, s’accumulent dans les reins et affaiblissent d’autant plus leur fonctionnement.

Les reins ne peuvent plus maintenir l’équilibre de liquides et d’électrolytes dans le corps. Les composantes urinaires peuvent précipiter, former des cristaux et des calculs de types, de tailles diverses. Des calculs urinaires acides dans l’urine dépasse 2-4 mg %. L’acide urique est un dérivé de la transformation des protéines dans le foie. Les calculs formés suite à des concentrations d’acide urique supérieures à 4 mg % peuvent mener à une obstruction urinaire, à une infection des reins et, finalement, à l’échec rénal.

Comme les cellules des reins sont de plus en plus privées d’éléments nutritifs vitaux, y compris d’oxygène, des tumeurs malignes peuvent s’y développer. Les cristaux d’acide urique qui ne sont pas éliminés par les reins peuvent se loger dans les articulations et causer du rhumatisme, la goutte et de la rétention d’eau.

Un sang toxique, rempli de petites molécules, de déchets et d’un excès de protéines provoque un mauvais fonctionnement des reins jusqu’aux maladies : l’hypertension, l’hypotension, une urine brun sombre, une soif excessive, une augmentation de la miction, une faible quantité d’urine par jour (500 ml), la pression dans la vessie, pigmentation de la peau et plus brune, chevilles gonflées…

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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Troubles du système respiratoire

Les calculs biliaires dans le foie peuvent altérer les fonctions respiratoires et causer des allergies, des troubles du nez et des cavités nasales et des maladies bronchiales et pulmonaires. Quand des calculs biliaires déforment ou blessent les lobules du foie, la capacité de nettoyage du sang du foie, de l’intestin grêle, du système lymphatique et du système immunitaire diminue. Les déchets et les substances toxiques – rendus inoffensifs par les organes et ses systèmes dans des conditions normales de fonctionnement – commencent à s’infiltrer dans le coeur, les poumons, les bronches et les autres voies respiratoires.

L’exposition constante à ces substances irritantes diminue la résistance du système respiratoire. Une congestion lymphatique dans la région abdominale, particulièrement dans la citerne de Péquet et le canal thoracique, empêche le drainage lymphatique de ces organes. La plupart des troubles respiratoires arrivent à cause de telles obstructions lymphatiques.

Quand les mesures protectrices du corps n’empêchent pas les microbes inhalés ou apportés par le sang d’atteindre et de coloniser les poumons, il peut en résulter une pneumonie. Les microbes  sont apportés par le sang et par l’air, la fumée de cigarette, l’alcool, les rayons-x, les corticoïdes, les allergènes, les antigènes, les polluants, les substances toxiques. Des complications respiratoires se présentent quand un nombre croissant de calculs biliaires s’accumulant dans les voies biliaires de foie mènent à un agrandissement de foie, gênant le mouvement du diaphragme et empêchant les poumons de s’étendre jusqu’à leur capacité normale pendant l’inhalation, limitant l’échange gazeux, causant une congestion lymphatique et une rétention de dioxyde de carbone. Un apport insuffisant d’oxygène amène une détérioration des fonctions cellulaires dans tout le corps.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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Troubles cutanés

Des problèmes intestinaux, produisant un sang impur, conduisent à toutes sortes de maladies de la peau, telles que l’eczéma, l’acné et le psoriasis. Ceci est principalement causé par des calculs biliaires et les effets nuisibles qu’ils ont sur le corps dans son ensemble. Dans sa tentative d’éliminer ce que le côlon, les reins, les poumons, le foie et le système lymphatique sont incapables d’excréter ou de désintoxiquer, la peau devient surchargée de déchets acides. Bien que la peau soit le plus grand organe d’élimination du corps, elle succombe finalement à l’attaque acide. Le matériel toxique est d’abord stocké dans le tissu conjonctif, en-dessous du derme. Quand cette « décharge » est saturée, la peau commence à mal fonctionner.

Les toxines et les protéines putréfiantes des cellules cutanées endommagées ou détruites attirent des microbes et deviennent une source constante d’irritation et d’inflammation de la peau. Si les glandes sébacées, qui déversent leur sécrétion, le sébum, dans les follicules des cheveux, souffrent de malnutrition, le développement des cheveux devient anormal et, en particulier, peut mener à une calvitie. Quand les stocks de mélanine se vident, les cheveux deviennent prématurément gris. Sur la peau, le sébum joue un rôle d’agent bactéricide et fongicide, empêchant une invasion microbienne, le dessèchement de la peau et l’apparition de fissures…

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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Troubles des organes reproducteurs

Les calculs biliaires dans le foie réduisent le flux de bile dans les voies biliaires, altère la digestion et déforme la structure des lobules hépatiques, producteurs de sérumalbumine, protéine abondante responsable de la pression osmotique du plasma à son niveau normal de 25mmHg et des taux constants de facteurs de coagulation.

Une pression osmotique insuffisante réduit l’approvisionnement en substances nutritives les cellules, les organes reproducteurs, affaiblit le drainage lymphatique, causant les oedèmes, la rétention d’eau, de déchets métaboliques, de cellules mortes. Cela mène à des troubles graduels des fonctions sexuelles.

La plupart des maladies du système reproducteur résultent d’un mauvais drainage lymphatique, causé par un grand canal thoracique bouché en présence de calculs biliaires dans le foie altérant la digestion et l’absorption correcte de la nourriture.

Un mauvais drainage lymphatique dans le région du bassin chez la femme mène à une immunité réduite, à des problèmes de menstruation, au syndrome pré-menstruel, à des troubles ménopausiques, à la maladie pelvienne inflammatoire (PID), à la cervicité, à toutes sortes de maladies utérines, à une dystrophie vulvaire, à des kystes ovariens et des tumeurs, à la destruction cellulaire, à un manque d’hormones, à une réduction de libido, à la stérilité et à des mutations génétiques cellulaires menant au cancer.

Une obstruction du canal thoracique peut mener à une accumulation de substances nocives, causant des inflammations, des nodules, un blocage de la lactation, des tumeurs cancéreuses au sein droit ou gauche.

Une restriction continue du drainage lymphatique dans la région pelvienne chez l’homme peut causer un agrandissement bénin et malin de la prostate, une inflammation des testicules, du pénis et de l’urètre. Les maladies vénériennes se développent quand il y a un taux de toxicité élevé dans les parties exposées du corps. Une infection microbienne est toujours précédée d’une grave congestion lymphatique. La capacité de plus en plus réduite du système lymphatique (incluant le système immunitaire) à repousser les microorganismes envahisseurs cause des troubles reproducteurs et sexuels.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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