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A

Maladies atopiques

L’atopie signifie étymologiquement : « sans lieu, qui n’a pas de place, qui reste inconnu à une certaine époque ».

Au départ, elle caractérisait un groupe d’affections présentes dans certaines familles : asthme, eczéma du nourrisson, rhume des foins, allergie alimentaire qui s’inscrivaient dans un terrain particulier qu’on appelait « diasthèse », autrement dit, qui révélait une prédisposition héréditaire.

Vers 1970, le concept d’atopie se précisait pour devenir « l’anormale facilité à synthétiser des anticorps lgE spécifiques vis-à-vis d’allergènes naturels qui entrent en contact avec l’organisme par les voies naturelles (la peau et les muqueuses) ».

Il s’agit des allergènes naturellement présents dans notre environnement : les pneumallergènes ou aéroallergènes (acariens, venins d’abeilles et de guêpes, moisissures, pollens…) et les trophallergènes ou allergènes alimentaires.

Depuis une vingtaine d’années, toutes les études épidémiologiques confirment que la prévalence des maladies atopiques a plus que doublé, et elle sévit particulièrement dans les pays industrialisés, touchant principalement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.

Ainsi, les maladies atopiques se succèdent dans le temps.

On appelle cette évolution chronologique « le vécu du sujet atopique » tant les intolérances alimentaires seraient le premier pas dans le vécu de l’allergique, en se manifestant en premier lieu par une inflammation intestinale. Sans l’éviction des agresseurs alimentaires, c’est la voie ouverte à la polysensibilisation aux allergies atmosphériques. Les premières manifestations de l’atopie concernent surtout le nourrisson de moins d’un an, sous la forme de dermatite atopique, laquelle a tendance à régresser, voire à disparaître pour laisser la place à la maladie asthmatique, puis aux rhinites allergiques, vers l’âge de cinq ans. En revanche, les manifestations immédiates, lgE dépendantes également, que sont l’urticaire aiguë, angio-œdème ou le choc anaphylactique surviennent à tout âge.

La cause de cette multiplication de manifestations atopiques chez les enfants provient, dès le départ, d’une flore intestinale agressée par une alimentation polluée et peu variée, des cures d’antibiotiques, et les vaccins contre-nature. Ces enfants développent des problèmes digestifs et une exaltation de leur terrain devenu allergique (appareil ORL, bronchique, cutané).

La libération des toxines produit un ensemble de symptômes neurologiques et psychologiques. Ainsi le gluten et la caséine du lait mal assimilés sont transformés en dérivés de structure proche des opioïdes. Ces derniers envahissent certaines zones du cerveau, provoquant également des troubles neurologiques. C’est ainsi que l’on observe chez ces enfants, outre les problèmes
purement digestifs (reflux gastro-œsophagien), des troubles neurologiques. On a aussi diagnostiqué chez des enfants et de jeunes adultes des cas d’hyperactivité, d’hyperkinésie, des tocs, des formes de dépression ainsi que d’autres problèmes neuropsychologiques associés à des anomalies digestives.

Chez l’adulte, ce déséquilibre de la flore intestinale qu’on appelle « dysbiose », provoque une sorte d’inflammation chronique silencieuse, une perte d’étanchéité de la muqueuse et une perte de jonction des entérocytes. Ce bouleversement survenu au niveau de l’intestin grêle active le système immunitaire intestinal qui se met en place pour neutraliser le passage incongru de peptides ou de protéines issus des aliments mal digérés, de micro-organismes bactériens ou de xénobiotiques.

L’ensemble de ces phénomènes se manifeste localement ou se répercute à distance et altère un ou plusieurs organes.

Les perturbations locales
LES TROUBLES FONCTIONNELS DIGESTIFS

Ce sont les premiers symptômes à apparaître, apparemment bénins, qui très vite peuvent induire un état intestinal inflammatoire chronique en présence d’une dysbiose et d’une porosité intestinale. Le terrain étant aggravé en présence d’une haute vulnérabilité génétique. Les troubles fonctionnels sont assez banals : un inconfort digestif, des ballonnements, des douleurs abdominales, des troubles du transit (constipation, diarrhée…) mais ces troubles digestifs chroniques peuvent se transformer, avec le temps, en maladies auto-immunes (maladie de Crohn, rectocolite ulcéro-hémorragique…). Si tel est le cas, un traitement spécifique sera nécessaire.

L’ULCÈRE GASTRODUODÉNAL (ULCÈRE DIGESTIF)

Des études ont mis en évidence une relation entre ulcère gastroduodénal et intolérance alimentaire. Elles ont aussi démontré que le traitement de l’allergie ou de l’intolérance est significativement plus efficace que les traitements classiques de l’ulcère.

Le résultat des travaux dans ce domaine attestent l’importance de l’allergie et de l’intolérance alimentaires comme cause des troubles digestifs. Les aliments fréquemment impliqués sont le lait, le soja et les œufs. Ainsi, une étude menée sur 122 personnes souffrant du syndrome du côlon irritable a révélé que l’éviction des aliments sensibilisants avait soulagé 70 % des patients.

De plus, elle met en évidence que la perméabilité intestinale est augmentée dans 20 % des cas. Associée à une absorption accrue d’antigènes, elle peut induire des troubles articulaires comme l’arthrite rhumatoïde.

LA COLITE

Également nommée colopathie spasmodique, syndrome du côlon irritable ou colopathie fonctionnelle, la colite est une pathologie très répandue qui touche environ un français sur quatre. Elle représente 50 % des motifs de consultation en gastro-entérologie et se caractérise par trois symptômes principaux, associés ou alternés :

  • Les douleurs abdominales ;
  • Le ballonnement abdominal ;
  • Les troubles du transit : constipation, diarrhée, ou alternance des deux.

La colopathie fonctionnelle est bénigne, mais douloureuse pour le malade. Les pansements intestinaux, les antispasmodiques, les antalgiques, le chardon, les mucilages, les ralentisseurs du transit, les cures thermales, l’acupuncture ne peuvent qu’atténuer les poussées. La psychothérapie et les tranquillisants sont souvent inutiles pour guérir un colopathe.

Pour expliquer la colopathie fonctionnelle, plusieurs pistes de réflexion :

  • Une réponse immunitaire des lymphocytes T et des cellules NK (Natural Killer) contre les antigènes de la flore bactérienne normale ;
  • Une hypersensibilité à un aliment ;
  • Une attaque de la muqueuse du grêle due à l’alimentation moderne et à certaines bactéries dangereuses ; une hypersensibilité du grêle avec passage de macromolécules bactériennes et alimentaires.

LES TROUBLES DU TRANSIT

Les diarrhées et la constipation sont systématiquement liées à un état inflammatoire de la muqueuse intestinale. Par ailleurs, il est indispensable de vérifier la présence de germes pathogènes, en particulier le redoutable Candida albicans. On peut conseiller la curcumine pour atténuer sensiblement l’inflammation.

LA MALADIE DE CROHN

Diarrhée chronique, douleurs abdominales, émission de glaires sanglantes, la maladie de Crohn touche 4 personnes sur 1 000.

Les lésions siègent principalement sur l’iléon terminal, plus rarement sur le côlon ou l’anus. La muqueuse intestinale est altérée, avec la présence d’ulcérations, de micro-abcès parfois, de fissures et de fistules. L’inflammation intestinale est matérialisée par une vitesse de sédimentation accélérée, une C-Reactiv Protein augmentée et une hyperleucocytose. Cette maladie évolue par poussées entrecoupées de phases de rémission. Les traitements classiques restent inopérants tout en provoquant des effets délétères (salicylés, cortisone, immunosuppresseurs… ). Cette affection, considérée comme incurable, peut amener à des mutilations chirurgicales.

Selon le Dr Jean Seignalet, la sécrétion importante de cytokines pro-inflammatoires suggérerait une réponse beaucoup plus inflammatoire qu’immunitaire, d’autant que les immunosuppresseurs (ciclosporines) n’agissent pas.

Mais comment expliquer les manifestations extra-intestinales, articulaires, buccales, oculaires, cutanées, hépato-biliaires ?

À moins que l’augmentation mondiale de la maladie de Crohn depuis 50 ans corresponde à l’introduction d’aliments nouveaux et mal tolérés. Ce n’est donc que par l’exclusion des aliments en cause que l’on peut assister à des rémissions. Certes, le régime hypotoxique éteint le processus inflammatoire, mais il est inopérant face aux ulcérations, micro-abcès et granulomes inflammatoires.

En présence d’un processus inflammatoire pratiquement irréversible, seules les médecines naturelles peuvent s’avérer efficaces.

Certaines huiles essentielles font merveille, notamment les HE de verveine citronnée, de menthe à longue feuille, cannelle de Ceylan, sarriette, par voie orale ou en massage de l’abdomen et de la région hépatique.

En parallèle, on peut recourir à des séances d’ionocinèse et de magnobiopulse.

Les homéopathes prescrivent l’iodure de strontium à la 4e dilution décimale.

Les perturbations à distance

Les perturbations à distance s’expliquent par le fait que l’écosystème intestinal entretient des relations privilégiées, symboliques, avec certains organes comme le cerveau et le foie.

C’est ainsi que toute perturbation fonctionnelle de la flore intestinale peut avoir des conséquences sur les rapports avec ces deux organes et réciproquement.

En effet, l’intestin contient plus de 100 millions de neurones, sécrète au moins 20 neurotransmetteurs identiques à ceux que l’on trouve dans le cerveau, produit 80 % des cellules immunitaires de l’organisme et héberge 100 000 milliards de bactéries.

L’assimilation des aliments et la digestion ne sont donc pas les seules fonctions du tube digestif, d’où le fait que l’on considère l’intestin comme un deuxième cerveau. D’ailleurs, un tube digestif autonome peut communiquer avec notre cerveau au travers du système nerveux autonome (SNA).

Sur le plan structurel et fonctionnel, le système nerveux intestinal et le cerveau présentent des analogies. Ils ont en commun les mêmes neurones sensoriels et moteurs, les mêmes circuits informationnels, les mêmes astrocytes et cellules gliales ainsi que les mêmes neurotransmetteurs (acétylcholine, noradrénaline, dopamine et sérotonine).

Dans certaines circonstances, la communication entre l’intestin et le cerveau peut s’interrompre, lorsqu’il y a inflammation intestinale notamment. Dans ce cas précis, la flore est perturbée, la muqueuse intestinale devient hyperperméable et le système immunitaire intestinal se met en marche. Toutes ces perturbations sont transmises au cerveau, et agressent la barrière hémato-encéphalique (le dernier filtre qui, lorsqu’il est débordé, provoque une altération neuronale à l’origine de la maladie de Parkinson, la maladie d’Alzheimer et la sclérose en plaques). Dès lors que l’intestin est enflammé et poreux, son système nerveux local est activé ainsi que les cellules nerveuses dans différentes régions du cerveau, ce qui donne lieu à des dérégulations métaboliques multiples et insoupçonnées. Les conséquences de la perturbation de la communication intestin-cerveau peuvent se manifester par une prise de poids, une insulino-résistance et une hyperglycémie, c’est-à-dire l’ensemble des principales caractéristiques du syndrome métabolique.

De même, la dépression peut aussi avoir pour origine et comme facteur d’entretien une inflammation d’origine digestive. Par extension, toutes les maladies inflammatoires et auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, migraine, syndrome métabolique, obésité, maladies cardio-vasculaires, maladies neurodégénératives) peuvent avoir pour origine une dysbiose.

Au-delà du tube digestif, les altérations peuvent contaminer d’autres muqueuses (vaginales, urinaires, respiratoires), des tissus cutanés, articulaires et péri-articulaires… et entraîner des pathologies neurologiques, des infections ORL, broncho-pulmonaires, urinaires ou gynécologiques ainsi que des pathologies cutanées (urticaire, eczéma). Tous les systèmes peuvent être atteints dès lors que la communication entre les tissus et les cellules ne s’effectue plus normalement, jusqu’à observer des situations cliniques plus sévères, l’aggravation de maladies articulaires, notamment la polyarthrite rhumatoïde et la spondylarthrite ankylosante, la fibromyalgie, et d’autres maladies auto-immunes (lupus, diabète, thyroïdite d’Hashimoto, etc.).

La plupart de ces pathologies résultent d’un encrassage de la plupart des organes provoquant alors une atteinte des systèmes cutané, rhumatologique ou neuropsychiatrique.

Le processus d’encrassage se développe sur de longs mois, voire sur des années, et survient plutôt chez les adultes et les seniors. Il est incontestable que la persistance des aliments mal tolérés, auxquels s’ajoutent les xénobiotiques et des bactéries dangereuses, dépasse les capacités d’élimination des divers émonctoires de l’organisme. Ces substances indésirables, en s’accumulant progressivement et durablement dans l’organisme, vont provoquer des altérations de la motricité digestive et une sensibilité intestinale, dont résulte une inflammation intestinale chronique.

Rappelons que notre intestin fonctionne comme un écosystème qui repose sur le fonctionnement en synergie et en symbiose de la flore intestinale, de la muqueuse intestinale et du système immunitaire intestinal.

Comme nous l’avons vu, la cause première de la plupart des pathologies étant la dénaturation de l’alimentation moderne, il convient de proposer le régime hypotoxique du Dr Jean Seignalet, riche en aliments crus et en huiles biologiques, avec éviction des céréales et des produits laitiers, accompagné d’une complémentation (magnésium, oligoéléments, vitamines, pré et probiotiques).

Dès lors que les apports en molécules nocives seront fortement diminués, les capacités d’élimination de l’organisme vont lui permettre de se débarrasser progressivement des déchets accumulés.

LE FOIE

Le foie est un organe majeur de l’intestin, indissociable et synergique, qui assure la détoxification et l’élimination de toutes les substances étrangères. En présence d’une exposition permanente à des aliments antigéniques, les besoins en vitamine B3 et B6 sont accrus.

Le foie entretient aussi des relations privilégiées avec l’intestin au travers du cycle entéro-hépatique. L’écoulement des acides biliaires, indispensable à l’assimilation des acides gras, dépend du bon fonctionnement de ce cycle. En effet, toute altération retentit défavorablement sur la digestion, et donc, sur l’assimilation des acides gras essentiels, sur les vitamines liposolubles (A, D, E, K) et sur les molécules antioxydantes végétales (flavonoïdes, caroténoïdes, polyphénols). Le foie assure aussi la régulation du cholestérol.

Rappelons que les protéines du lait (les caséines) bloquent et précipitent les polyphénols et les flavonoïdes, des antioxydants abondants que l’on trouve dans les végétaux mais aussi dans le thé, le café, le chocolat… Par ailleurs, les flavonoïdes, à l’instar des antioxydants liposolubles (vitamines A, E, lycopène et CoQ10), interviennent en protégeant les LDL de l’oxydation, minimisant ainsi le stress oxydant des protéines.

Alors, on vous conseille de consommer cinq fruits et légumes par jour et de boire du thé vert, mais à quoi servent ces recommandations si l’on ne peut pas profiter de leurs flavonoïdes, bloqués par les caséines ?

D’autant que les flavonoïdes sont également des anti-inflammatoires intestinaux !

Sans oublier la consommation excessive de laitages et toute alimentation riche en protéines animales qui induisent une carence en vitamines B2, B3 et B6.

MÉDECINE IATROGÈNE

La plupart des médicaments chimiques consommés sur une longue durée induisent une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés.

Les jeunes femmes qui prennent la pilule contraceptive présentent souvent des troubles de l’humeur exacerbés avant les règles (attirance pour le sucré, irritabilité, agressivité) car elles sont en carence de sérotonine.

La relation entre ces troubles de l’humeur et la prise de pilule est souvent ignorée. Que ce soient la prise de contraceptifs oraux souvent prolongée par celle de traitements hormonaux substitutifs, la grossesse ou la prise d’anti-inflammatoires, cela induit une réaction de l’activité des enzymes métabolisant les substances étrangères, et provoquant une hyperperméabilité intestinale.

Ce sont des facteurs intestinaux limitant la biodisponibilité du calcium et de la vitamine B2.

Dans ce cas et bien d’autres, il est nécessaire de renforcer l’apport en vitamine B3 pour satisfaire le fonctionnement des enzymes de détoxification, ce qui suppose la sollicitation du tryptophane. Rappelons que la vitamine B6, le tryptophane, la vitamine B3 et le calcium forment le véritable attelage immunomodulateur.

Devant tout trouble métabolique qui survient avec la prise de pilule ou d’autres médicaments, on doit prendre en compte plusieurs facteurs :

  • L’alimentation : qualité et quantité de l’apport protéique micronutritionnel ;
  • La détoxification hépatique (Silydium) ;
  • La correction de la dysbiose (propolis, L-glutamine, pré et probiotiques, Orthoflore) ;
  • L’extinction de l’inflammation silencieuse en renforçant l’apport en oméga 3 (EPA Krill), en curcuma et en propolis (laboratoire Phyt-Inov).

Accusée d’avoir trop tardé à réagir face aux dégâts cardiaques causés par le Mediator, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a mis 77 produits et 12 classes de médicaments sous surveillance.

Cependant, l’intérêt de cette liste n’est pas pris en compte vis-à-vis des médecins et des patients. Il s’avère que les risques et les bénéfices ne sont pas soulignés, même si les données sont connues. La revue médicale Prescrire souligne que la liste comporte de nombreux médicaments « qu’il faut cesser d’utiliser d’urgence, sans attendre l’issue des procédures administratives, en raison d’une balance bénéfices-risques défavorable ».

Autres organes ou fonctions atteints

LA MIGRAINE

C’est l’une des maladies les plus fréquentes (7 millions de français) qui relève des intolérances alimentaires et de l’hyperperméabilité intestinale.

Jusqu’à présent, on avait attribué un rôle déclenchant à certains aliments riches en médiateurs vaso-actifs (histamine, leucotriènes, tyramine) présents dans les fromages fermentés, les vins, le chocolat, les agrumes.

Certes, on peut les considérer comme des facteurs déclenchants, mais dans un nombre de cas restreint seulement. C’est ainsi qu’on a sous-estimé le rôle des autres aliments dans la migraine.

Or, les études récentes concluent que 90 % des migraines seraient attribuées à des aliments sensibilisants. Les immunoglobulines alimentaires incriminées sont très souvent les céréales, le blé, le lait, les œufs, le soja et les xénobiotiques (tabac, alcool, pilule). En les identifiant, et en les supprimant, on obtient une réduction impressionnante des accès migraineux.

Après deux ans d’éviction des produits incriminés, 40 % des patients sont guéris et 40 % constatent une amélioration de leurs symptômes.

CARREFOUR BRONCHO-ORL

La sphère ORL est un émonctoire qui exprime la présence d’intolérances alimentaires. Nombre de rhinorrhées, sinusites, otites, laryngites, bronchites, irritations des yeux, bourdonnements ou maladie de Ménière peuvent être imputés à un encombrement de l’appareil digestif ou à des grignotages intempestifs. On observe une amélioration des symptômes ou une guérison totale dans 75 % des cas après l’éviction de l’aliment en cause.

Dans le cas de l’asthme, l’intolérance alimentaire n’apparaissait pas comme une cause possible, sans doute parce que les tests cutanés étaient fréquemment négatifs. Les aliments les plus fréquemment impliqués sont le lait, le blé, l’œuf, la levure de boulanger, les conservateurs. Après éviction, on relève une chute des immunoglobulines G. Souvent l’asthme est associé à d’autres troubles : digestifs, eczéma, nycturie (pipi au lit), douleurs articulaires, lorsque l’intolérance alimentaire est un facteur déclenchant.

LES PATHOLOGIES CUTANÉES

La peau s’exprime sous forme d’irritations, de rougeurs, notamment aux changements de saison, en période de stress et surtout en cas d’inflammation intestinale. Cette hyperréactivité peut s’accompagner d’une participation du système immunitaire.

Dans le cas de l’eczéma, une maladie débutant souvent dans l’enfance, la réaction allergique peut être immédiate, il est alors aisé d’identifier l’aliment sensibilisant. Les aliments les plus souvent incriminés sont le lait, les œufs, et plus rarement le bœuf. Associée à un traitement spécifique, l’élimination des aliments sensibilisants donne des résultats extrêmement satisfaisants.

La réintroduction de ceux-ci n’entraîne pas par la suite de retour de l’eczéma.

Dans l’urticaire chronique, l’élément responsable pourrait être un additif alimentaire de type colorant comme la tartrazine ou les salicylates, utilisés comme agents de saveurs mais aussi la cannelle, la vanille, l’acide benzoïque (un conservateur souvent utilisé pour les crevettes et le poisson). L’urticaire s’accompagne d’une rétention d’eau importante.

Quant aux flambées d’acné, elles aussi sont associées à un problème de sensibilité alimentaire. Les aliments les plus souvent incriminés sont le chocolat, les œufs, les cacahuètes, le Coca-Cola. L’identification et l’élimination des aliments responsables diminuent l’inflammation mais il est nécessaire d’arrêter de grignoter afin de ne pas solliciter le foie.

OBÉSITÉ

Dans le cas de l’obésité, on observe une intima (muqueuse) et une media (musculeuse) épaissies qui révèlent une pathologie cardio-vasculaire. Les triglycérides, la glycémie et la C-Reactive Protein sont en hausse. Soulignons la corrélation de la C-Reactive Protein avec les immunoglobulines G.

L’approche thérapeutique des problèmes de surcharge pondérale sous l’angle des intolérances alimentaires est récente et s’explique de la façon suivante :

  • L’addiction à certains aliments trouve son explication par la présence excessive d’immunoglobulines G qui révèlent des intolérances.
    C’est ainsi que le patient qui en souffre consomme de façon répétée l’aliment responsable afin de masquer les symptômes apparaissant à l’arrêt de sa consommation. Cette surconsommation d’un aliment est à l’origine de la prise de poids. Par ailleurs, la rétention d’eau occasionnée par des aliments sensibilisants y participe également. L’éviction de l’aliment sensibilisant entraîne, en retour, une perte d’eau importante et favorise la perte de poids. On explique ce phénomène par divers mécanismes, notamment l’action endorphine-like de certains aliments.

La surcharge pondérale peut être facilement résolue par l’élimination des aliments que l’organisme ne tolère pas.

LES PROBLÈMES RHUMATISMAUX

De nombreuses études révèlent que les problèmes rhumatismaux sont dus à une intolérance alimentaire importante, car l’ingestion de certains aliments sensibilisants provoque des douleurs articulaires. L’identification et l’élimination de ces aliments sensibilisants favorisent la rémission.

Comme nous l’avons déjà évoqué, la présence de corps étrangers et antigéniques dans l’intestin grêle induit une inflammation ainsi que des pathologies auto-immunes (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde).

Dans la polyarthrite rhumatoïde, outre l’association aux gènes HLA-DR (DR1, DR4, DR10 et DR14), on relève des déchets alimentaires et bactériens dangereux qui franchissent les mailles élargies de la muqueuse intestinale (Yersinia, Salmonella, Proteus mirabilis) d’où l’intérêt des huiles essentielles bactéricides. Parmi les intolérances les plus courantes, on retrouve les céréales (avoine, gliadine), les caséines du lait, les œufs (ovalbumine), le porc, la morue et le cabillaud.

Quant aux lésions vasculaires : œdèmes, hématomes fréquents, fragilité capillaire, couperose, et thrombophlébite, on peut également les attribuer aux intolérances alimentaires.

LE DIABÈTE DE TYPE I

Cette maladie auto-immune est caractérisée par la distinction des cellules et des îlots de Langerhans du pancréas, ce qui explique l’absence de sécrétion d’insuline. De nombreux auto-anticorps ont été détectés contre les cellules du pancréas, contre l’insuline et contre le glutamate décarboxylase.

De fortes variations de fréquence de ce diabète d’un pays à l’autre soulignent l’importance des éléments agresseurs dans le développement de l’insuffisance pancréatique. Le lait est fortement incriminé (α et β-lactoglobuline, ovalbumine de l’œuf).

Par ailleurs, ces antigènes sont corrélés aux cellules de Langerhans. Désormais, avec la disponibilité de tests performants capables de recenser la majorité des intolérances alimentaires, de nombreuses pathologies peuvent être traitées.

Etiquetage des allergènes

À l’heure actuelle, douze aliments, étant considérés comme les allergènes alimentaires les plus courants, ont été identifiés et recensés sur la base des plus récentes connaissances publiées.

Ingrédients devant figurer sur l’étiquetage

  • Céréales contenant du gluten (blé, seigle, épeautre, kamut ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales.
  • Crustacés et produits à base de ces crustacés.
  • Œufs et produits à base d’œufs.
  • Poissons et produits à base de poissons.
  • Arachides et produits à base d’arachides.
  • Soja et produits à base de soja.
  • Lait et produits à base de lait (y compris le lactose).
  • Fruits à coque : amandes (Amygdalus communis L.), noisettes (Corylus avellana), noix (Juglans regia), noix de cajou (Anacardium occidentale), noix de Pécan (Carya illinoinensis), noix du Brésil (Bertholletia excelsa), pistaches (Pistacia vera), noix de Macadamia et noix du Queensland (Macada-mia ternifolia) et produits à base de ces fruits.
  • Céleri et produits à base de céleri.
  • Moutarde et produits à base de moutarde.
  • Graines de sésame et produits à base de sésame.
  • Anhydride sulfureux et sulfites en concentrations de plus de 10mg/kg.

En revanche, si l’ingrédient ajouté est à moins de 2 % en concentration, il n’est pas nécessaire de le signaler. De même, si les composants ne figurent pas sur la liste des allergènes, s’il s’agit d’épices ou de plantes aromatiques, si la composition est définie dans le cadre d’une réglementation communautaire en vigueur, la mention n’est pas obligatoire.

Par ailleurs, sont présent des allergènes masqués qui peuvent conduire à des urgences sanitaires
(anaphylaxies). Les responsables sont principalement : le céleri, les isolats de farine de blé, le lait de brebis, l’œuf, la noisette, le sarrasin, le sésame…

Le Réseau d’allergo-vigilance recense 20 % des anaphylaxies sévères chez l’enfant et 10 % chez l’adulte chaque année. En cause, l’arachide et la farine de lupin.

La plupart des cas relève d’aliments non étiquetés, dans le cas d’une production artisanale notamment. Il peut s’agir aussi d’erreurs d’étiquetage à moins qu’un nouvel ingrédient ait été introduit dans un produit de consommation courante, et que le consommateur n’ait pas veillé à lire l’étiquette. La vigilance s’impose également face aux aliments dits hypoallergéniques,
certifiant l’absence de tout allergène, qui, par ailleurs, peuvent être contaminés.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Emergence des allergies et intolérances alimentaires

L’ÉMERGENCE DES ALLERGIES ET DES INTOLÉRANCES alimentaires est un phénomène relativement récent qui date d’une vingtaine d’années environ, de nouveaux cas se manifestant de plus en plus fréquemment.

Cela explique en partie la raison pour laquelle beaucoup de conseils, de recommandations, d’hypothèses diagnostiques et thérapeutiques, parfois dénués de sens, ne font pas toujours consensus dans la communauté médicale.

Il reste encore des zones d’ombre et des pistes à explorer pour comprendre et identifier
les mécanismes en jeu lors d’une réaction allergique. Ainsi, beaucoup de questions sont posées, mais peu de réponses sont apportées.

Comment expliquer cette recrudescence de personnes concernées par les intolérances alimentaires ?

En premier lieu, on peut avancer que l’hérédité joue un rôle incontestable, mais comment expliquer que les personnes héritant des gènes responsables des allergies ne développent pas toutes des allergies ?

Pourquoi une personne réagit-elle de manière excessive et brutale à d’infimes quantités d’un aliment alors que les symptômes passeront inaperçus chez une autre ?

Pourquoi un enfant sera-t-il intolérant au lait toute sa vie alors qu’un autre n’en ressentira plus les méfaits à l’âge de trois ans ?

Pourquoi va-t-on développer une intolérance au poisson et non aux crevettes ?

Autant de questions complexes qui laissent perplexe la communauté scientifique, incapable de répondre avec certitude aux différents cas de figure dont le dénominateur commun n’est pas aisé
à trouver.

Il devient urgent que les connaissances actuelles sur les intolérances alimentaires soient largement diffusées. Il en va de la santé de tous, de l’intérêt de l’industrie agro-alimentaire ainsi que des grandes sociétés qui commercialisent les aliments du jeune enfant.

Une information fiable est attendue par les organismes en charge de la sécurité alimentaire afin de prendre les dispositions qui s’imposent et d’adopter la bonne attitude.

Si on admet le rôle indéniable de l’hérédité, il reste à apporter une explication satisfaisante au fait que des individus héritant de gènes conduisant aux allergies ne développent pas d’allergies !

En observant le phénomène des intolérances alimentaires, à tout âge, on observe une amplification générale de toutes les pathologies allergiques ainsi que l’industrialisation des produits alimentaires, dont la structure moléculaire ne correspond plus à la nourriture de nos ancêtres.

La théorie de l’hygiène

La communauté scientifique est unanime sur le concept de l’hygiène : Il a été constaté que l’exposition précoce – dès la néo-natalité – à des microbes et autres infections stimulait le système immunitaire du nouveau-né, lui permettant de reconnaître les substances étrangères nuisibles à son organisme, et de neutraliser ses allergènes et ses antigènes. Le fait que nous évoluons aujourd’hui dans un environnement de plus en plus aseptisé, où la propreté est de rigueur, n’est pas favorable au développement de l’immunité.

Les jeunes enfants ne sont plus autant exposés qu’avant aux micro-organismes destinés à renforcer ultérieurement leurs défenses naturelles.

C’est ainsi qu’on a observé que les enfants des familles nombreuses, où la transmission des microbes est plus fréquente, les enfants vivant dans des fermes, en contact permanent avec microbes et animaux, sont moins susceptibles de développer des intolérances et des allergies.

Prises systématiques d’antibiotiques

En dehors des facteurs d’hygiène, on peut incriminer aussi la prise systématique d’antibiotiques chez les enfants en bas âge, qui, en neutralisant les microbes, empêche l’organisme de déployer sa stratégie immunitaire et d’organiser sa propre défense.

Force est de constater que ces enfants, dans les années qui suivent, sont plus enclins à développer des pathologies infectieuses, des allergies et des intolérances sur un terrain inflammatoire.

Médicaments ou Stress

Si les aliments traversent la muqueuse intestinale en subissant les transformations nécessaires à une bonne absorption, ils bénéficient alors d’une tolérance exceptionnelle que les immunologistes ont baptisé « tolérance orale ». Elle est tout à fait exceptionnelle car elle suppose une intégrité totale de la muqueuse intestinale.

La prise de certains médicaments ou la survenue d’un stress suffisent à déstabiliser le bon équilibre de la muqueuse. Fragilisée, elle va perdre son intégrité et laisser passer des intrus (moisissures, déchets, aliments à moitié digérés) qui vont arriver dans le sang sans avoir été identifiés par le système de défense. Celui-ci va réagir en libérant des anticorps (lgG) mais
aussi en imprimant l’intrus dans sa mémoire. Par la suite, il le reconnaîtra dès que l’antigène (aliment) sera consommé, entraînant les mêmes réactions de défense tel le dépôt, dans les tissus, de complexes immuns, reflétant les « déchets » de cette lutte des anticorps (lgG) contre l’antigène.

L’introduction précoce de nourriture variée et antigénique

Dans le développement de plus en plus fréquent des allergies et intolérances alimentaires chez les bébés, est l’introduction trop précoce d’une nourriture variée et antigénique, alors que leur système immunitaire n’a pas atteint la maturité nécessaire pour la tolérer.

Rappelons le rôle essentiel du système digestif dans le développement de l’immunité, puisqu’il lui faut plusieurs mois pour atteindre sa maturité. C’est ainsi que, en raison de l’immaturité de son système digestif lors du passage des aliments allergènes à travers la muqueuse intestinale, l’absence de formation d’anticorps dans le sang ne peut s’opposer à l’invasion de ces éléments étrangers.

Aliments et fruits nouveaux

L’émergence des fruits exotiques sur le marché français a généré l’apparition de nouvelles allergies. C’est ainsi que depuis deux à trois décennies, l’importante production française de kiwis est source d’allergies assez courantes, mais aucun principe de précaution n’a été mentionné avant de présenter ces aliments nouveaux sur les étals des primeurs (agrumes, noix de cajou, grenade, avocat, mangue, mangoustan, ananas, pousses de bambou).

En dehors des fruits exotiques, nous pouvons signaler l’allergénicité bien connue de la moutarde, un ingrédient présent dans nombre de sauces.

L’ensemble des épices présente également un risque d’allergie méconnu. Notons que les intolérances aux épices représentent 6 % de l’ensemble des intolérances alimentaires de l’adulte.

L’huile de sésame, souvent importée, est extrêmement réactogène du fait qu’elle contient des oléosines, des protéines hydrophobes, dont la nature allergénique vient d’être confirmée.

L’industrie agro-alimentaire

L’industrie alimentaire, pour affronter une concurrence de tous les instants, développe sans cesse de nouvelles niches de marché. La composition des nouveaux produits qu’elle conçoit sans relâche est de plus en plus complexe et bien souvent allergénique.

On en constate les effets pervers avec l’introduction systématique d’additifs, et de contaminants protéiques. En effet, l’allergénicité des protéines provient de nombreuses technologies alimentaires : aromates et arômes industriels, mixages composites, addition de nombreuses épices, divers procédés de cuisson, etc.

Les ingrédients protéiques résultent de l’alimentation moderne. Il s’agit de toutes les substances utilisées dans la fabrication d’une denrée alimentaire et qui restent présentes dans le produit fini. Ce sont des allergènes déguisés sous les étiquettes, que le consommateur ne va pas démasquer s’il n’étudie pas attentivement la composition du produit. On les trouve dans les
protéines isolées d’aliments : les hydrolysats de protéines, les huiles, auxquelles s’ajoutent les composants non protéiques et les contaminants non alimentaires (acariens, nickel, etc.).

Les traitements spécifiques de protéines, comme la texturisation, provoquent des transformations de la structure moléculaire.

Les produits alimentaires industriels illustrent le mixage de protéines alimentaires d’espèces végétales différentes, soumises à diverses technologies (modifications de pH, extrusion, forces de pression) qui peuvent induire des modifications de l’allergénicité propre à chaque protéine, et générer des effets complexes en renforçant l’allergénicité d’un aliment par les autres composants.

Tout au long de la vie, les causes de la manifestation des intolérances alimentaires, et le fait qu’elles perdurent, sont multiples : une alimentation routinière et pas assez variée, une trop grande consommation de produits transformés, raffinés, enrichis en graisses et en sucres, le stress, la sédentarité, un système digestif perturbé… L’intestin est enrobé de villosités,
de millions d’anses recouvertes de cellules, par lesquelles les aliments digérés sont véhiculés par le système sanguin. Un aliment non digéré ne devrait pas traverser cette barrière, car la paroi de l’intestin est fragile. Cette simple membrane, si elle est endommagée, ouvre la porte aux déchets avec pour conséquence une inflammation prolongée. Ainsi, une mauvaise hygiène de vie va augmenter la porosité intestinale aux macromolécules, la muqueuse devenant alors incapable de procéder au « tri sélectif ». Le système immunitaire étant anormalement stimulé, il va fabriquer des anticorps spécifiques dirigés contre les aliments qu’il perçoit comme hostiles, de manière totalement anarchique.

Les Additifs

L’idiosyncrasie se caractérise par le fait que l’aliment ou l’additif libère des médiateurs chimiques, dont l’histamine. Des centaines d’aliments ou d’additifs peuvent être en cause : certains fromages ou vins, la choucroute, le saucisson, le thon, le gluten, la levure de bière… Les symptômes de ces affections ressemblent à ceux déclenchés par les maladies allergiques. Les tableaux cliniques sont assez semblables, tout comme les causes. Pour autant, même si les cellules et les médiateurs chimiques sont les mêmes, leur mécanisme répond à un mode de fonctionnement qui échappe à l’immunologie. Plusieurs médiateurs chimiques sont libérés : l’histamine, la bradykinine et les leucotriènes. Ils agissent au niveau des vaisseaux sous forme de vasoconstriction, vasodilatation, et hyperperméabilité. En dehors de ces propriétés vaso-actives, ils exercent une action pro-inflammatoire.

La cuisson des aliments

La cuisson des aliments modifie la structure des protéines d’où une déstructuration, puis une désorganisation aboutissant à une agrégation protéique, ainsi qu’à des liaisons covalentes avec des lipides oxydés ou des produits dérivés des sucres.

Dès qu’il y a cuisson et association d’aliments cuits divers, on assiste à la formation, par exemple, de molécules de Maillard. Ces dernières ne sont pas assimilables par l’organisme humain et donc pathogènes, puisque notre métabolisme ne les reconnaît pas.

L’association d’une molécule sucrée et d’une protéine déclenche la réaction de Maillard, dite de stress oxydant des protéines par les glucides, ou encore glycation. Lors de la cuisson, les sucres se polymérisent, les huiles s’oxydent, se polymérisent également, se cyclisent d’autant plus aisément qu’elles sont insaturées.

C’est la raison pour laquelle il est préférable de ne pas chauffer les huiles de maïs, de tournesol ou de colza, riches en acides gras insaturés afin de prévenir la formation d’isomères. Nos enzymes n’agissent effectivement que sur la substance originelle et naturelle, et non sur l’isomère, souvent non reconnu par l’organisme. L’allergénicité s’en trouve modifiée. À noter que la carence en vitamine B6 favorise la glycation, notamment chez les diabétiques de type II.

Les polluants environnementaux

Les six principaux polluants sont l’aluminium, le baryum, le plomb, le mercure, le phosphore et le manganèse, les trois derniers cités étant les plus dangereux. Avec l’émergence de nouveaux produits de synthèse, la liste des polluants environnementaux neurotoxiques ne cesse de s’allonger.

Le mercure est un polluant environnemental (comme le plomb) omniprésent à l’échelle planétaire. On le trouve principalement dans les déchets industriels, les pesticides organo-mercuriels et les amalgames dentaires. Il a la capacité d’induire un phénomène d’auto-immunité en plus des dépôts silencieux qui se figent dans les organismes. Les pays industrialisés sont particulièrement concernés par une hausse des troubles du comportement et de la personnalité liés directement au mercure : hyperactivité, autisme, schizophrénie, épilepsie, repli sur soi…

L’intoxication lente aux métaux lourds est due principalement aux rejets industriels de mercure et de plomb dans l’atmosphère, à la présence de divers métaux dans les amalgames dentaires (mercure, étain, cuivre, béryllium, argent…), aux cigarettes (cadmium), aux vaccins en général (aluminium), dont le plus dangereux est le ROR (rougeole-oreillon-rubéole) à cause de sa teneur en mercure.

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, neutraliseraient une classe d’enzymes (les peptidases) dont le rôle est de détruire un ensemble de protéines alimentaires provenant du gluten et des caséines du lait.

Dès lors que ces systèmes enzymatiques sont inhibés, les aliments ne sont plus assimilés et les nutriments deviennent toxiques.

De ce fait, lorsque les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et passent dans le flux sanguin, du fait de la perméabilité exagérée de l’intestin.

Ces peptides atteignent les récepteurs du cerveau spécifiques à ces substances, sous forme d’opioïdes, et vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques. En occupant et en saturant les récepteurs opiacés, les peptides provenant du gluten et de la caséine vont provoquer un ensemble de troubles comportementaux et dérégler la gestion de la sérotonine. Les
informations de l’organisme étant perturbées, les troubles du comportement s’aggravent simultanément.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Antibiotiques et Flore intestinale

La Flore intestinale bouleversée…. Une simple cure d’antibiotiques impacte notre flore jusqu’à un an après la prise (conclusions d’une étude dans un journal médical américain spécialisé en microbiologie mBio – Alternative Santé 2016). Notre tube digestif est constitué d’un très grand nombre de bactéries si bien qu’une prise d’antibiotiques a certes un effet sur les bactéries pathogènes (néfastes) mais aussi sur d’autres bonnes bactéries qui vivent naturellement en nous !

80 % de notre immunité a pour origine notre tube digestif, dont l’équilibre est directement dépendant de ce que nous mangeons.

Une bonne immunité s’obtient et s’entretient donc en mangeant tous les jours beaucoup de fruits et légumes… Frais et de saison !

Entre autres effets secondaires, ils induisent :

  • une hyper-perméabilité intestinale,
  • une barrière intestinale, modifiant l’absorption des nutriments après la digestion…

Aujourd’hui, nous savons qu’une flore intestinale abîmée, en particulier par des traitements antibiotiques, favorise l’obésité, le diabète, les problèmes cardiovasculaires, hépatiques…

Traitons le terrain et réservons la prise d’antibiotiques aux seuls cas nécessaires !

Si la prise d’antibiotiques est nécessaire : Il est impératif de renforcer votre flore intestinale pendant toute la durée du traitement et après.

Pré-biotiques – Pro-biotiques ?

Les prébiotiques sont des fibres végétales à la source de probiotiques, qui sont ces bactéries de la flore intestinale indispensables à la vie. Notre organisme ne peut pas entretenir une bonne flore intestinale, riche de ces fameuses « bactéries probiotiques », sans une bonne alimentation riche en « fibres prébiotiques ».

Sources alimentaires des prébiotiques :

Les fibres des fruits et des légumes nourrissent les bonnes bactéries de la flore intestinale et favorisent leur reproduction : artichaut, asperge, banane, oignon, figue, topinambour, blanc de poireau, oignon, ail…

Sources alimentaires des probiotiques :

Les aliments riches en ferments lactiques que l’on trouve naturellement dans la choucroute crue, les yaourts, les laits fermentés (lait ribot, kéfir), les fromages fermentés…

L’alimentation est notre remède :

Il faut ajouter que la flore intestinale ou microbiote est en perpétuelle évolution en fonction de ce que nous mangeons :

  • Trop de protéines animales et c’est la constipation, les mauvaises odeurs, les colites à bas bruit ou les douleurs intestinales récurrentes.
  • Trop de glucides assimilables (pain, riz blanc, pâtes, pâtisseries, sucreries…) et c’est l’inverse : diarrhées, ballonnements non odorants…
  • Trop d’antibiotiques, et les symptômes d’irritation intestinale, d’affaiblissement de l’immunité, de mauvais transit apparaissent… => dysbiose

Ce sont donc les prébiotiques (donc les fibres végétales solubles) présents dans notre alimentation quotidienne qui sont à la source de la formation des probiotiques de notre flore intestinale.

Leur abondance dans les végétaux exige, si nous voulons en profiter, de longuement mastiquer les fibres végétales pour empêcher l’action des phytates.

Ces molécules complexes que sont les phytates, sont des composés phosphorés liés à certains métaux tels le fer, et empêchent son absorption par l’intestin.

On peut aussi recourir ponctuellement à l’utilisation des supplémentations en ferments lactiques (également appelés probiotiques). Les bactéries lactiques comptent parmi les principaux probiotiques ; elles comprennent en particulier les lactobacilles (du genre Lactobacillus) et des bifidobactéries (du genre Bifidobacterium).

Pour avoir un effet positif sur la flore intestinale, il faut que les souches probiotiques aient été correctement sélectionnées, et soient apportées en quantités suffisantes à chaque prise (au moins 10 milliards) :

  • Pour un enfant en bas âge, les études concluent à 15 à 30 jours de cure.
  • Pour un adulte, 1 à 2 mois sont recommandés.

Ce type de supplémentation est à recommander en cas de cure d’antibiotiques, de gastro-entérite, de colopathies ou d’infections à répétition.

Il est important de souligner que la supplémentation en probiotiques de longue durée ne sera jamais aussi efficace qu’un réel changement alimentaire : manger beaucoup de fruits et légumes, de manière absolument quotidienne.

Quelques signes pouvant indiquer une dysbiose ?
  • allergies => La flore est en contact direct avec 70% de nos cellules immunitaires et contribue à la régulation de l’allergie.
  • inconforts intestinaux, ballonnements => Il y a la flore de fermentation (dégradation des sucres) ou de putréfaction (dégradation de protéines). Si l’une ou l’autre domine, il y a production anormale de gaz
  • être souvent malade => le microbiote correspond à 80 % de notre potentiel immunitaire
  • troubles de la mémoire => La flore équilibrée produit des substances qui favorisent la survie des cellules nerveuses dans les régions du cerveau impliquées dans la mémorisation.
  • fringales ou perte d’appétit => le microbiote joue un rôle important dans la régulation de l’appétit

Troubles des articulations

On distingue 3 types d’articulations : articulation immobiles ou fixes (synarthroses), cartilagineuses ou semi-mobiles (amphiarthroses), synoviales ou très mobiles (diarthroses).

Des intestins constamment exposés à des virus, des bactéries et des parasites et des troubles métaboliques provoquent : gonflements, flatulences, brûlures d’estomac, renvois, constipation, diarrhée, froideur et gonflements des mains et des pieds, transpiration excessive, fatigue généralisée, perte d’appétit, perte de poids…

En plus des nombreux antigènes (corps étrangers) contenus dans la nourriture, le système digestif doit aussi les insecticides, les pesticides, les hormones, les résidus antibiotiques, les additifs et les colorants contenus dans tant d’aliments de nos jours. D’autres antigènes possibles incluent le pollen de fleurs, les plantes, les anticorps végétaux, les champignons, les bactéries et les médicaments à grandes molécules tel que la pénicilline.

C’est la tâche du système immunitaire, dont la plus grande partie est localisée dans les parois intestinales, de nous protéger contre tous ces envahisseurs et ces substances potentiellement nuisibles. Des calculs biliaires dans le foie entravent sérieusement le processus digestif, surchargent le sang et la lymphe des substances toxiques sus-mentionnées.

Les cellules immunitaires circulent dans le sang, se logent les ganglions lymphatiques, dans la rate, dans la membrane des glandes salivaires, dans le système lymphatique des bronches, dans le vagin ou dans l’utérus, dans les glandes mammaires et dans les capsules articulaires.

Dans le cas d’exposition répétée aux antigènes toxiques, la production d’anticorps augmentera de façon spectaculaire, particulièrement dans les secteurs où les cellules immunitaires se sont logées. Les maladies auto-immunitaires, qui indiquent un niveau excessif élevé de toxicité dans le corps, résultent directement d’un tel déséquilibre. Les toxines nocives du sang, non neutralisées par un foie bloqué par les calculs biliaires, finissent par être déchargées dans le tissu conjonctif. Au plus, les toxines s’accumulent dans le tissu conjonctif , au plus les membranes cytoplasmiques sont obstruées par des substances nuisibles. Le corps ne peut se nourrir et se nettoyer lui-même, ce qui en fait une cause principale de toxicité.

L’ostéoarthrite se développe quand le renouvellement du cartilage articulaire ne va pas à la même mesure que sa dégradation. Le cartilage articulaire devient de plus en plus mince jusqu’à ce que les surfaces osseuses des articulations frottent les unes contre les autres et commencent à dégénérer. Des réparations osseuses anormales (déformations) et des inflammations chroniques peuvent en résulter. Des troubles digestifs chroniques, altérés par des calculs biliaires dans le foie, sont la conséquence du manque d’éléments nutritifs utilisés dans la composition du tissu osseux.

Quand la présence de calculs biliaires dans le foie se répercute sur la circulation du sang dans les reins et que l’excrétion d’acide urique est insuffisante, se développe la goutte, causée par des cristaux d’urate de sodium dans les articulations, les tendons.

Fumer des cigarettes, boire régulièrement des boissons alcoolisées, prendre des stimulants… provoquent une destruction cellulaire intense, ce qui relâche des grandes quantités de protéines provenant de cellules dégénérées dans le sang. La production d’acique urique augmente lors de la consommation excessive de protéines alimentaires, telles que la viande, le poisson,le porc, les oeufs…

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Atherosclerose

L’athérosclérose correspond à des remaniements de la paroi des artères de moyen et gros calibres. La paroi des artères voit s’accumuler lipides, glucides, tissu fibreux et autres dépôts. L’athérosclérose n’est pas une maladie mais un phénomène évolutif qui aboutit à des maladies, notamment cardio-vasculaires.

La paroi interne de l’artère est profondément modifiée, aboutissant à des thromboses — l’artère se bouche — ou des ruptures de plaques qui viennent obstruer d’autres artères. Infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, ischémie des membres sont autant de conséquences qui peuvent être mortelles.

Risques / Causes

La fréquence de l’athérosclérose varie d’un pays à un autre en fonction notamment du niveau de développement économique. En France, les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de décès (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral), avec une répartition géographique inégalitaire entre le Nord et le Sud, le Nord étant le plus touché.
Au niveau mondial, l’athérosclérose est beaucoup moins marquée dans les pays méditerranéens, en Asie et dans le tiers monde.
Habitudes alimentaires et mode de vie jouent un rôle majeur dans l’apparition de l’athérosclérose, et la prévention au sens large a toute sa place.

L’athérosclérose correspond à la formation de plaques à l’intérieur des artères. Ces plaques modifient l’écoulement sanguin, favorisant ralentissement et dépôts qui aggravent l’athérosclérose.
L’obstruction est le stade ultime de développement de la plaque qui obstrue totalement la lumière du vaisseau : la circulation est interrompue et les tissus et organes en aval ne sont plus irrigués. S’il s’agit d’une artère coronaire du cœur, la conséquence est l’infarctus ; s’il s’agit d’une artère cérébrale, la conséquence est un accident vasculaire.

Atherosclerosis corresponds to alterations in the walls of arteries and using big guns. Sees the artery walls accumulate lipids, carbohydrates, fibrous tissue and other deposits. Atherosclerosis is not a disease but an evolutionary phenomenon that leads to diseases, especially cardiovascular.

The inner wall of the artery is profoundly altered, resulting in thrombosis – the artery becomes blocked – or breaks plates that come clog other arteries. Myocardial infarction, stroke, limb ischemia are all consequences that can be fatal.

Risks / Causes

The frequency of atherosclerosis varies from one country to another depending in particular the level of economic development. In France, cardiovascular disease is the leading cause of death (myocardial infarction, stroke), with an unequal geographical distribution between the North and the South, the North being the most affected. At the global level, atherosclerosis is much less marked in the Mediterranean countries, in Asia and the third world. Diet and lifestyle play a major role in the onset of atherosclerosis, and prevention in the broadest sense has its place.

Atherosclerosis is the formation of plaques within the arteries. These plates alter blood flow, promoting slowdown and deposits that aggravate atherosclerosis. Obstruction is the ultimate stage of development of the plate which completely blocks the lumen of the vessel: the flow is interrupted and tissues and organs downstream are no longer irrigated. In the case of a coronary artery of the heart, the result is myocardial; in the case of a cerebral artery, the result is a stroke.

Astigmatisme

La lumière pénètre à l’intérieur de l’œil grâce notamment à la cornée, membrane située à sa surface. L’astigmatisme correspond à une anomalie de cette cornée, qui au lieu d’être parfaitement arrondie (par exemple comme une balle de ping-pong coupée en deux), est ovale (comme le dos d’une cuillère à café). La conséquence est une distorsion de la lumière qui pénètre à l’intérieur de l’œil et diffuse de manière anormale (distorsion visuelle) : les rayons lumineux qui pénètrent dans l’œil sont nets dans une direction mais brouillés dans une autre. Ce trouble de la diffusion de la lumière est appelé par les médecins trouble de la réfraction.

Causes

Aucune cause d’astigmatisme n’est connue, mais cette maladie peut être héréditaire. Certaines causes sont évoquées, comme une position incorrecte ou la répétition de travaux en vision de près.
Aucune cornée n’étant parfaitement ronde, on considère que chaque individu présente un astigmatisme a minima. L’astigmatisme est très souvent associé à d’autres troubles comme une myopie ou une hypermétropie.
Dans un œil normal avec une cornée parfaitement lisse et sphérique (même courbure dans toutes les directions), les rayons lumineux traversent et sont dirigés en un seul point à la surface de la rétine.

En cas d’astigmatisme la cornée n’est pas parfaitement sphérique, et ce défaut de courbure fait dévier les rayons lumineux non pas en un seul point mais en plusieurs points sur la rétine. L’image interprétée par le cerveau est donc distordue.
En fonction de la projection des points lumineux par rapport à la rétine, on parle d’une part d’astigmatisme hypermétropique (la focale est derrière la rétine) ou myopique (la focale est devant la rétine), et d’autre part d’astigmatisme simple (la courbure de la cornée n’est déformée que suivant un axe), composé (la courbure de la cornée est déformée suivant 2 axes) ou mixte (une focale est en avant de la rétine et l’autre en arrière).

The light penetrates inside la’œil thanks to corneal membrane located on its surface. Astigmatism is an anomaly of the cornea, which instead of being perfectly round (such as a ping-pong cut in half), is oval (like the back of a teaspoon). The consequence is a distortion of the light which enters the interior of the eye and diffuses abnormally (visual distortion): light rays that enter the eye are net in one direction but scrambled in another. This disorder of the light scattering is called by doctors disorder of refraction.

Causes

No cause of astigmatism is unknown, but the disease can be hereditary. Some causes are mentioned as an incorrect position or repetition of work in near vision. No cornea is perfectly round, it is assumed that each individual has a minimum astigmatism. Astigmatism is often associated with other disorders such as myopia or hyperopia.
In a normal eye with a perfectly smooth and spherical cornea (same curvature in all directions), the light rays pass through and are directed at a single point on the surface of the retina. If astigmatic cornea is not perfectly spherical, and the defect of curvature deflects the light rays not at only one point but at several points on the retina. The image interpreted by the brain is distorted.
Depending on the projection of light points from the retina, we talk about a share of hyperopic astigmatism (the focus is behind the retina) or myopic (the focal front of the retina), and secondly to Simple astigmatism (curvature of the cornea is deformed than along an axis), compound (the curvature of the cornea is deformed following two axes) or mixed (one focal length in front of the retina and the other behind).

Asthme de l’enfant

L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche les bronches et se manifeste par des difficultés à respirer, exacerbées lors des crises d’asthme. L’asthme est en fait une maladie chronique inflammatoire des bronches dont le diamètre se rétrécit, gênant ainsi le passage de l’air et la respiration. Cette obstruction bronchique est liée à trois phénomènes qui s’autoentretiennent : la contraction des muscles autour des bronches (on parle de bronchospasme), l’œdème de la paroi et enfin l’hypersécrétion de mucus.

Conséquences / Causes

L’asthme est une maladie fréquente et touche en France près de 10 % des enfants . Cette pathologie est potentiellement grave, a une conséquence sur la qualité de vie et l’épanouissement de l’enfant mais aussi sur la fonction respiratoire. L’asthme de l’enfant est une des premières causes de consultation aux urgences pédiatriques, avec un taux de 5 à 6 %, pouvant atteindre plus de 20 % en automne et en hiver (Marguet C, Groupe de Recherche sur les Avancées en PneumoPédiatrie. Prise en charge de la crise d’asthme de l’enfant (nourrisson inclus). Recommandations de la Société pédiatrique française de pneumologie et d’allergologie. Rev Mal Respir 2007 ; 24 : 427-439). Une meilleure prise en charge individuelle de l’asthme permet de prévenir les crises et de les traiter efficacement.

La principale cause de l’asthme est une hypersensibilité des bronches souvent d’origine allergique (pollens, moisissures, acariens…), dont la conséquence est la contraction brutale et le spasme des muscles. Le terrain familial joue aussi un rôle important. D’autres circonstances représentent des facteurs déclenchants de crises d’asthme comme les infections, le froid, le stress, les efforts ou encore l’inhalation d’irritants (dont le tabagisme passif).

Asthma is a chronic respiratory disease that affects the bronchi and manifested by difficulty breathing, exacerbated during asthma attacks. Asthma is a chronic inflammatory disease is bronchial whose diameter narrows, thereby interfering with the passage of air and respiration. This airway obstruction is related to three phenomena autoentretiennent: the contraction of the muscles around the bronchial tubes (called bronchospasm), swelling of the wall and finally mucus hypersecretion.

Consequences / Causes

Asthma is a common disease and affects in France nearly 10% of children. This condition is potentially serious, has a consequence on the quality of life and development of the child but also on respiratory function. The child’s asthma is a leading cause of consultation in pediatric emergency, with a rate of 5 to 6%, reaching over 20% in autumn and winter (Marguet C, Research Group on Advances in PneumoPédiatrie . Support for the child’s asthma attack (infants included) Recommendations of the French Pediatric Respiratory Society and Allergology Rev Mal Respir 2007; 24:.. 427-439). A better individual care of asthma can prevent seizures and treat effectively.

The main cause of asthma is bronchial hypersensitivity often allergic (pollens, molds, mites …), the consequence is the sudden contraction and spasm of the muscles. The family plot also plays an important role. Other circumstances represent triggers for asthma attacks such as infections, cold, stress, effort or the inhalation of irritants (including passive smoking).

Asthme de l’adulte

L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche les bronches et se manifeste par des difficultés à respirer exacerbées lors des crises d’asthme. L’asthme est en fait une maladie chronique inflammatoire des bronches dont le diamètre se rétrécit, gênant ainsi le passage de l’air et la respiration. Cette obstruction bronchique est liée à trois phénomènes qui s’auto-entretiennent : la contraction des muscles autour des bronches (on parle de bronchospasme), l’œdème de la paroi et enfin l’hypersécrétion de mucus.

L’asthme est une maladie fréquente en France puisqu’elle touche 4 millions de personnes soit 67% de la population et 9% des enfants (1). Il s’agit ainsi de la première maladie chronique de l’enfant. On attribue chaque année à l’asthme près de 1 000 décès chez les moins de 65 ans (2), si bien qu’un programme d’actions visant à diminuer de 20 % en 5 ans le nombre d’hospitalisations liées à cette maladie a été inscrit dans la loi de Santé Publique. Une meilleure prise en charge individuelle de l’asthme permet de prévenir les crises et de les traiter efficacement.

Conséquences / Causes

Les origines de l’asthme sont environnementales de façon prépondérante et sont associées également à une susceptibilité génétique encore mal déterminée. Ainsi sont impliqués dans l’asthme les allergènes, la fumée de tabac, la pollution atmosphérique.
Les conséquences de l’asthme vont de la difficulté à respirer qui relève du symptôme au bronchospasme aigu (crise d’asthme aigu grave) avec détresse respiratoire pouvant entrainer le décès

La cause principale de l’asthme est une hypersensibilité des bronches, souvent d’origine allergique (pollens, moisissures, acariens…), dont la conséquence est la contraction brutale des muscles et le spasme de ces derniers. Le terrain familial joue aussi un rôle important. D’autres circonstances représentent des facteurs déclenchant de crises d’asthme comme les infections, le froid, le stress, les efforts ou encore l’inhalation d’irritants (dont le tabac).

Asthma is a chronic respiratory disease that affects the bronchi and manifested by difficulty breathing exacerbated during asthma attacks. Asthma is a chronic inflammatory disease is bronchial whose diameter narrows, thereby interfering with the passage of air and respiration. This airway obstruction is related to three phenomena that self-maintain: the contraction of the muscles around the airways (called bronchospasm), swelling of the wall and finally mucus hypersecretion.
Asthma is a common disease in France since it affects 4 million people or 67% of the population and 9% of children (1). It is thus the first chronic disease of children. Are attributed to asthma each year nearly 1000 deaths under the age of 65 (2) so that actions to decrease by 20% in 5-year program the number of hospitalizations for this disease was included in the Law of Public Health. A better individual care of asthma can prevent seizures and treat effectively.

Consequences / Causes

The origins of asthma are predominantly environmental, and are also associated with a genetic susceptibility poorly determined. Therefore involved in asthma allergens, tobacco smoke, air pollution.
The consequences of asthma range from difficulty breathing reporting to the symptom acute bronchospasm (severe acute asthma attack) with respiratory distress can cause death
The main cause of asthma is bronchial hypersensitivity, often allergic (pollens, molds, mites …), the consequence is the sudden muscle contraction and spasm of the latter. The family plot also plays an important role. Other circumstances are factors triggering asthma attacks such as infections, cold, stress, effort or the inhalation of irritants (including tobacco).

Arthrose de la hanche

L’arthrose de la hanche, ou coxarthrose, correspond à la destruction progressive du cartilage de l’articulation de la hanche (arthrose dégénérative). Au cours de l’évolution de l’arthrose, toutes les structures de l’articulation sont atteintes. Des débris de cartilage s’effritent dans l’articulation, entraînant une inflammation locale plus ou moins douloureuse. La coxarthrose représente la principale cause de douleurs de hanche.

Risques / Causes

La coxarthrose est une affection fréquente occupant la première place dans la pathologie de la hanche. On distingue la coxarthrose dite primitive quand l’arthrose de hanche survient sans cause particulière, et la coxarthrose secondaire quand une maladie préexistante ou une malformation (dysplasie) favorise son apparition. Les coxarthroses secondaires commencent plus précocement, vers l’âge de 30 ou 40 ans, et ont une évolution généralement plus rapide que les coxarthroses primitives.
Une forme particulière est représentée par l’arthrose de hanche ou coxarthrose destructrice rapide, qui provoque en moins d’un an une disparition totale du cartilage avec destruction osseuse de la tête fémorale.

L’arthrose de hanche est une maladie dégénérative de la hanche avec des origines multiples (malformation, contraintes mécaniques…). Elle est provoquée par un processus de destruction et de réparation du cartilage. Le cartilage permet à deux os de glisser l’un sur l’autre et d’assurer la mobilité d’une articulation. En réponse à un excès de pression, ce cartilage gonfle (dème) et se fragilise, et des fragments vont tomber dans l’articulation.
En parallèle, une réaction biologique provoque une hyperactivité des cellules chargées de réparer le cartilage mais aussi de le détruire. À terme, ces cellules (chondrocytes) s’épuisent et meurent, et l’ensemble de l’articulation est touché (inflammation de la membrane synoviale qui entoure l’articulation, épaississement de l’os…).

Osteoarthritis of the hip, or hip osteoarthritis is the progressive destruction of the cartilage of the hip joint (degenerative arthritis). During the progression of osteoarthritis, all the structures of the joint are achieved. Cartilage debris crumble in the joint, resulting in a more or less painful local inflammation. Osteoarthritis is a leading cause of hip pain.

Risks / Causes

Osteoarthritis is a common condition occupying first place in the pathology of the hip. We distinguish the so-called primitive osteoarthritis when the hip OA occurs without any particular cause, and secondary osteoarthritis when a preexisting disease or malformation (dysplasia) promotes its appearance. Secondary coxarthrosis start earlier, around age 30 or 40 years, and have a generally more rapid evolution than primary hip osteoarthritis.
A special form is represented by the hip osteoarthritis or rapidly destructive osteoarthritis, which causes less than a year in a total loss of cartilage with bone destruction of the femoral head.
The hip osteoarthritis is a degenerative hip disease with multiple origins (malformation, mechanical stress …). It is caused by a process of destruction and cartilage repair. The cartilage allows bones to slide two one upon the other and to ensure the mobility of a joint. In response to excess pressure, cartilage swelling (edema) and brittle, and fragments will fall into the joint.
In parallel, a biological reaction causes a hyperactive cells charged to repair the cartilage but also to destroy it. Eventually these cells (chondrocytes) are exhausted and die, and the whole joint is affected (inflammation of the synovial membrane surrounding the joint, thickening of the bones …).

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