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Intolérances aux produits laitiers

DEPUIS PLUSIEURS DÉCENNIES, LES LAITS D’ORIGINE animale font l’objet de
polémiques qui ne font qu’accroître la défiance du public envers ces laits et leurs dérivés.

Le principal problème est le monopole international du lait et du blé, en plus du soja OGM dans l’alimentation quotidienne des gens.

Dans ce contexte, comment se passer de tous ces aliments nocifs ?

Les lois de Darwin nous suggèrent que le lait maternel correspond aux besoins de son bébé tout comme le lait de vache est fort bien adapté aux besoins du jeune veau, mais pas au petit d’homme. Les quatre compartiments de l’estomac des ruminants disposent d’un ensemble enzymatique différent de celui de l’unique estomac humain.

La caillette sécrète le suc gastrique (la présure).

D’autres divergences existent, notamment la présence d’enzymes biliaires, pancréatiques et intestinales.

La plupart des personnes qui ont consommé des laits animaux durant leur enfance continuent à absorber de multiples produits laitiers durant toute leur vie. Cette façon de voir est aberrante et n’est jamais rencontrée dans la nature. On ne sera pas étonné d’en subir les conséquences.

La consommation de laitages plusieurs fois par jour est un phénomène très récent dans les sociétés occidentales. Depuis 300 000 ans que l’être humain existe dans sa version Homo Sapiens, il n’aura jamais consommé autant de produits laitiers. En 2 000 ans, l’être humain n’a pas subi assez de pressions de l’environnement pour faire apparaître des enzymes capable de métaboliser les protéines du lait de vache.

Pour illustrer mon propos, prenons l’exemple du Japon, le pays du monde où l’on vit le plus vieux et où la mortalité cardio-vasculaire est la plus faible. Or au Japon, on ne consomme aucun produit laitier depuis 7 000 ans. Dans ce pays, les femmes ne connaissaient ni le cancer du sein ni l’ostéoporose ni les bouffées de chaleur après la ménopause.

Les laits animaux sont à l’origine d’un ensemble de symptômes qui altèrent la santé des individus.

En premier lieu, il faut exclure l’intolérance digestive au lactose (quasiment le seul sucre du lait) qui cause un déséquilibre de la flore microbienne intestinale, et n’a pratiquement pas de répercussion immunitaire. En revanche, il en va tout autrement de l’intolérance aux protéines du lait de vache.

Il semble bien qu’une incitation constante de consommer des produits laitiers soit directement liée à un matraquage publicitaire et à des enjeux économiques plutôt qu’à des impératifs de santé publique. Les médecins, conseillers en diététique, qui sévissent sur nos chaînes, se soumettent à ce diktat. On continue d’affirmer que les produits laitiers sont nos amis pour la vie et qu’ils préviennent l’ostéoporose. Quand on considère l’alimentation frelatée des vaches laitières (farines animales, antibiotiques, facteurs de croissance), on est vite affranchi.

Ajoutons à cela que si le lait n’est pas « bio », il peut renfermer d’autres éléments toxiques : antibiotiques, poisons médicamenteux divers, dioxine, xénobiotiques, etc.

De ce point de vue, il en est de même pour tous les aliments, si l’on ne recourt pas à une alimentation strictement biologique.

La liste des constituants nuisibles du lait est longue :
  • acides gras saturés qui conduisent à toutes les pathologies dégénératives,
  • lactose mal toléré par le tube digestif du fait qu’il se dégrade de plus en plus difficilement (plus de 70 % d’individus seraient intolérants après 50 ans),
  • de très nombreuses protéines qui vont être segmentées par la digestion, passer dans le sang à travers la paroi intestinale, la rendant de plus en plus poreuse.

Rappelons que les protéines du lait de vache sont présentes dans tous les laitages (beurre, lait, crème fraîche, yaourt, fromage blanc, fromage, glaces, entremets), mais elles se retrouvent aussi dans des sauces et de nombreux plats cuisinés.

  • 80 % environ des protéines du lait de vache sont des caséines qui ne sont autres que des phosphoprotéines insolubles : on les trouve surtout dans les fromages tandis que le lait maternel en recèle très peu.
  • Les 20 % restants se présentent sous la forme de protéines solubles. Ce sont surtout la β-lactoglobuline (absente du lait humain) et l’α-lactoglobuline (plus abondante dans le lait humain). L’intolérance à la β-lactoglobuline est la mieux connue des réactions aux protéines de lait de vache, mais c’est surtout l’intolérance aux caséines qu’on rencontre le plus souvent si l’on compare le lait maternel (très pauvre en caséines) et le lait de vache.
Un lait par espèce
LE LAIT MATERNEL

Le lait maternel est normalement et physiologiquement sécrété par la mère et adapté aux besoins organiques du nouveau-né. Il constitue un aliment complet et parfaitement équilibré, apportant, à lui seul, tout ce dont ont besoin le nourrisson et l’enfant en bas âge pour vivre et grandir harmonieusement.

Les laits diffèrent les uns des autres et chaque lait répond aux besoins de l’espèce qui le produit.

Chacune des molécules du lait est au service d’un projet spécifique à l’espèce en question. Il ne faut jamais oublier qu’un lait fabriqué par une femelle animale présente une spécificité biologique et physiologique par rapport à l’espèce animale pour et par laquelle il est produit. Ce lait est donc parfaitement adapté à l’organisme et aux besoins du petit de cette espèce-là.

La première aberration est de croire que le lait d’une espèce s’adapte sans aucun problème à une autre sans occasionner de perturbations. Le lait le plus souvent utilisé dans notre société actuelle est le lait de vache. Il est un peu moins complet en acides gras essentiels, de structure différente, mais tout aussi complexe et présente de nombreux inconvénients pour l’homme.

Cet aliment est relativement difficile à digérer, contrairement aux fromages et aux yaourts constitués de lait déjà prédigéré. En aucune façon, le lait n’est un aliment prévu pour adulte. En effet, l’estomac des adultes ne produit pas ou plus la présure, un enzyme qui en facilite la digestion. Ainsi, au-delà de l’âge de 3 ans, la prise de lait sera donc quelque peu indigeste.

Les protéines du lait de vache ne sont pas plus volumineuses que celles de la viande et peuvent être décomposées en acides aminés puis assimilées par l’intestin grêle. La digestion des protéines fait intervenir plusieurs substances très actives telles que l’acide chlorhydrique contenu dans le suc gastrique, la trypsine fournie par le pancréas et intervenant au niveau du duodénum, la bile, également présente dans le duodénum au moment des repas et qui permet l’assimilation des matières grasses en général et du lait en particulier.

Quant au lactose, autre composant du lait, il est « normalement » assimilable, sauf pour les personnes intolérantes. Le lactose est présent dans de nombreuses préparations lactées (yaourts, desserts, etc.). Le lactose de qualité alimentaire n’est purifié qu’à 95 %, ce qui signifie la présence de protéines de lait. On a constaté que moins de 100 µg de protéines de lait ingérées quotidiennement engendraient une pathologie chronique chez un enfant très sensibilisé et donc intolérant.

Le lait maternel est donc le seul aliment réellement adapté aux besoins du nouveau-né et du jeune enfant, lesquels besoins varient avec l’âge. De même, la composition du lait maternel se modifie dans le temps. Il est intéressant d’étudier sa composition puisqu’il est l’aliment de base idéal du petit homme à sa naissance, et qu’il est constamment adapté aux besoins nutritionnels de l’enfant au long des semaines et des premiers mois de sa vie. De plus, il est une garantie contre les troubles digestifs, les allergies et l’infection.

De la naissance au 5e jour, il se présente sous la forme de colostrum, riche en protéines, en sels minéraux, en facteurs immunologiques, et pauvres en lipides. Présente dans le colostrum maternel, une cytokine, le TGF-hêta, élaborée dans le tissu lymphoïde muqueux, renforce la tolérance dans le tractus gastro-intestinal.

Du 6e au 15e jour, c’est un lait de transition.

À partir du 16e jour, c’est un lait mature.

Si l’enfant naît avant terme, le lait est encore différent, mais toujours adapté aux besoins du prématuré.

Ces trois variétés de lait offrent des différences quant à la quantité des glucides, des lipides, des protéines, des minéraux, des oligoéléments et des vitamines. De même, au milieu de la tétée, la composition du lait évolue. C’est ainsi que la teneur en lipides augmente afin de provoquer la satiété.

Décidément, la nature est intelligente !

Comparaison du lait maternel et du lait de vache

Le lait maternel et le lait de vache présentent de nettes différences :

Les glucides

Le lait humain contient 7 % de lactose, la quantité la plus forte observée chez les mammifères. Le lactose est un disaccharide constitué de l’union d’une molécule de galactose et d’une molécule de glucose. Il possède de nombreuses propriétés bénéfiques :

  • Il favorise l’assimilation de plusieurs minéraux (sodium, calcium, fer, phosphore, magnésium) et l’absorption optimale des vitamines A, C, E et B3 (ou vitamine PP ou niacine) ;
  • Sa biodégradation relâche du galactose, un sucre essentiel au développement du système nerveux central et à la fabrication de la myéline qui gaine les fibres nerveuses ;
  • Il contribue à la production de lactobacilles, des bactéries saprophytes qui entraînent une acidification dans le grêle, ce qui inhibe l’implantation de germes pathogènes et induit la transformation des minéraux sous forme de chlorure assimilable.
  • L’hydrolyse du lactose est effectuée par la lactase qui se raréfie avec l’avancée en âge et disparaît même complètement chez certains adultes.

Chez une partie de la population, on observe une diminution ou une abolition de l’activité lactasique à partir de cinq ans. C’est la preuve qu’au-delà de l’enfance, la lactase (fabriquée par la bordure en brosse des villosités intestinales) et par la suite le lait n’ont plus d’action physiologique. Il peut y avoir déficit de lactase dès la naissance ou diminution progressive de sa formation. En revanche, la flore intestinale peut jouer un rôle substitutif pour relativement compenser ce déficit lactasique. Non digéré en l’absence de lactase, et provenant du côlon, il fermente avec production d’acides organiques et de gaz (gaz carbonique, méthane, hydrogène, ce dernier éliminé par le poumon).

On constaterait une intolérance au lactose due au déficit en lactase chez 50 à 80 % des populations, exception faite des peuples scandinaves, dont les tubes digestifs se sont adaptés à cette consommation. Les peuples asiatiques sont dépourvus de lactase dès le sevrage.

Les lipides

Le lait de femme est bien pourvu en triglycérides, cholestérol, acide palmitique, et acide oléique, donc bien adapté aux besoins nutritionnels du nourrisson.

La présence de certains acides gras polyinsaturés (acide linoléique, acide alpha-linolénique et acide gamma-linolénique) intervient dans la croissance et la myélinisation du système nerveux central.

Les protéines

Le lait de femme contient trois fois moins de protéines que le lait de vache, mais trois fois plus d’anticorps. Le premier est caractérisé par sa relative pauvreté en caséines, le principal allergène (trois fois moins), en l’absence de bêta-lactoglobulines (hautement allergisantes et présentes dans le lait de vache).

En revanche, il est riche en :

  • Alpha-lactalbumine, nécessaire à la synthèse du lactose ;
  • Lacto-transferrine, qui assure le transport du fer et du zinc dans l’intestin. C’est aussi un facteur d’inhibition de la croissance des colibacilles ;
  • Les immunoglobulines dites A sécrétoires, qui tapissent la muqueuse intestinale du jeune enfant et s’opposent à la pénétration dans le sang des protéines étrangères, des bactéries et des virus ;
  • Lysozyme, en quantité appréciable, dont la propriété est de détruire les bactéries.
Les minéraux et les oligoéléments

Malgré les doses relativement faibles de minéraux et d’oligoéléments dans le lait maternel (4 fois moins riche en calcium et 5 fois moins riche en phosphore), ce qui réduit le travail rénal d’élimination, le bébé ne souffre d’aucune carence.

Le lait de vache contient beaucoup de fer et de calcium, mais ils sont mal absorbés par la muqueuse intestinale de l’enfant. C’est ainsi que paradoxalement, l’enfant peut souffrir d’une carence en fer ou en calcium. Le tube digestif humain n’est pas programmé pour dégrader les protéines bovines.

Les vitamines

Le lait de femme contient plus de vitamines PPC et E et de carotènes que le lait de vache. Il apporte au nourrisson les diverses vitamines qui lui sont nécessaires, dans une répartition harmonieuse, bien différente de celle du lait de vache, qui correspond aux besoins du veau.

Les facteurs de croissance

Le lait de vache contient certains facteurs de croissance, destinés à faire prendre au veau plus de 100 kg en quelques mois. Ce n’est pas le même code génétique que celui du lait maternel ! En un demi-siècle, la taille moyenne des Français s’est élevée d’environ 10 cm et le poids moyen s’est accru d’environ 10 kg.

On peut observer que les facteurs de croissance inclus dans le lait de vache ont dynamisé la structure de l’homme et que la hausse de consommation des produits laitiers y a contribué.

Impact des caséines sur l’organisme

Selon le Dr Félix Affoyon, de très nombreuses personnes ne possèdent pas de système enzymatique capable de métaboliser les protéines de lait animal. La présence d’un fort contingent de caséines présente deux inconvénients majeurs :

  • Les nutriments absorbés par la muqueuse de l’intestin grêle sont récupérés par les veines dites efférentes qui les transportent au foie. Les protéines de lait irritent la paroi de l’intestin grêle et écartent les cellules intestinales, laissant un plus grand passage aux grosses molécules qui envahissent alors l’organisme et l’agressent, car elles ne devraient pas être présentes dans le sang. Le passage ainsi créé laisse pénétrer, par les veines, des morceaux de protéines appelés peptides, mal ou non digérées, ainsi que des débris de bactéries de la flore intestinale. En réaction, les cellules de l’immunité fabriquent des anticorps contre ces peptides et débris bactériens. Or, ces anticorps reconnaissent aussi des structures propres à l’individu et se retournent contre elles, créant ainsi une affection autoimmune ! On constate donc une perturbation de l’immunité où les cellules blanches de l’individu vont s’attaquer à certains organes ;
  • La malabsorption de minéraux (calcium, magnésium, potassium), de vitamines, surtout du groupe B (B6, B3…), de vitamine C, d’oligoéléments (silicium, sélénium, manganèse) génère une déminéralisation et une ostéoporose inattendue !
    Cette malabsorption est aggravée par les médicaments qui entraînent des pathologies de la sphère digestive avec acidose tissulaire, carences multivitaminiques et des radicaux libres oxygénés. Les fragments vont également stimuler la lignée blanche présente dans la muqueuse digestive et favoriser ainsi une immunité de type 2 (TH2), et affaiblir celle de type 1 (TH1), ce qui provoque une allergie ou une intolérance.

L’affaiblissement de type 1 (TH1) est propice à l’infection et au développement des cancers. Des études épidémiologiques commencent à aboutir à des résultats inquiétants : l’augmentation du cancer de la prostate et du sein chez les consommateurs de laitages, le développement de maladies neurologiques et psychiatriques (maladie de Parkinson, autisme, schizophrénie, dépression, hyperactivité) seraient également concernés par la consommation de laitages et de gluten associés…

Les manifestations cliniques
CHEZ LE NOUVEAU-NÉ ET L’ENFANT

On observe cette intolérance peu après la naissance, comme nous l’avons déjà signalé, si la mère a consommé des laitages en excès pendant sa grossesse.

Elle atteint son degré maximum à deux ans, mais la pratique montre qu’elle peut se déclarer à tout âge chez l’adulte. L’intolérance aux protéines du lait de vache est la plus fréquente des intolérances alimentaires de l’enfant avant un an.

Aujourd’hui, on estime à près de 40 % des cas de reflux gastro-oesophagiens. Les sujets atopiques ou allergiques (eczéma, urticaire, asthme) sont prédisposés à l’intolérance au lait de vache. L’incidence, chez l’enfant, serait de 8 %.

Les manifestations cliniques de l’enfant vont des régurgitations, de l’hypoglycémie, des malaises, de l’insomnie, des coliques abdominales et de la diarrhée, de l’eczéma, de l’urticaire, de la migraine, jusqu’à l’œdème de Quincke et parfois le choc anaphylactique. La suppression radicale de ces produits se solde par une diminution des fringales, de la glycémie à jeun et du poids. L’irritabilité, la mauvaise humeur et même les convulsions diminuent avec l’éviction des laitages.

L’éviction doit être stricte, durant 6 à 12 mois avant de procéder à toute réintroduction.

CHEZ L’ADULTE

Les affections résultant de la consommation de produits laitiers et de fromages sont multiples : troubles intestinaux et cutanés, hémorroïdes, mastose, règles douloureuses, fibrome utérin, hypertrophie bénigne de la prostate, douleurs et raideurs articulaires, migraines, spasmophilie…

Après un mois d’éviction des aliments en cause, on note une amélioration notoire de toutes les affections auto-immunes : polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, thyroïdite d’Hashimoto, diabète, hépatite chronique, syndrome de Goujerot-Sjögren, maladie de Raynaud, narcolepsie et même le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie.

Rappelons que les causes de toutes ces affections sont diverses : génétique, bactérienne ou virale, vaccinale et alimentaire.

À l’arrêt des laitages, on observe un meilleur tonus général et un réel bien-être. Le sommeil s’améliore. On assiste également à la disparition des brûlures gastriques, du reflux gastro-œsophagien et de la somnolence après le repas.

Du fait que les protéines de lait plongent le patient en hypoglycémie, celui-ci est enclin à grignoter et à prendre du poids à cause de la rétention d’eau. Parallèlement, il est irritable et de mauvaise humeur.

Les caséines du lait génèrent un terrain spécifique qui contribue au développement d’infection chronique des voies génitales et urinaires. Les grands consommateurs de produits laitiers sont sujets aux lithiases ou calculs dans les glandes salivaires, la vésicule biliaire et les reins.

Des chercheurs allemands ont démontré que ce sont les protéines du lait et non les graisses qui favoriseraient les maladies cardio-vasculaires en élevant l’homocystéine plasmatique, substance qui favorise la formation des plaques d’athérome et ce, indépendamment des taux de cholestérol sanguin.

La surface interne des vaisseaux se couvre de plaques de nodules gras et de calcium qui aboutissent à l’infarctus, à l’hypertension et aux accidents vasculaires cérébraux.

Toutes ces pathologies sont aggravées par la prise d’hormones substitutives chimiques non reconnues par l’organisme.

Le docteur Jean Seignalet évoque d’autres pathologies liées à la prise de lait de vache et ses dérivés :

  • Dans la polyarthrite rhumatoïde, l’arrêt des produits laitiers provoque une rémission des arthrites. Leur réintroduction est suivie d’une reprise des arthralgies, chez un pourcentage non négligeable de patients ;
  • Dans le diabète sucré juvénile d’installation récente, on observe constamment un titre élevé d’anticorps anti-albumine bovine. De même, on attribue à ces anticorps, un rôle dans la genèse des lésions du pancréas endocrine.
  • Certaines migraines sont clairement provoquées par la prise de produits laitiers et cessent lorsque ceux-ci sont exclus ;
  • La maladie de Crohn est nettement plus répandue chez les Anglo-Saxons et les Scandinaves que chez les peuples latins. Cette observation résulte de la consommation de lait bien plus grande chez les premiers que chez les seconds ;
  • En France, les accidents cardio-vasculaires sont plus fréquents. La durée moyenne de vie est plus courte chez les nordistes que chez les sudistes. Ceci est attribué en grande partie à la consommation du beurre (et des sucres rapides) pour les premiers et des huiles végétales comprenant des omégas 3, 6 et 9, telles l’huile d’olive, de colza et de noix pour les seconds ;
  • L’allaitement maternel contribue à la prévention de certaines maladies chroniques au cours de l’enfance et de l’adolescence : maladies inflammatoires de l’intestin, diabète sucré de type 1, maladie cœliaque, et cancer.

Par ailleurs le lait animal se comporte comme un facteur de croissance. Il est à l’origine de développement tumoral : cancer du sein, de l’utérus, des ovaires, de la prostate, du côlon, des leucémies. La plupart de ces cancers sont hormono-dépendants.

En remède naturel, je conseille la prise de brocoli et de lin, en remplacement des produits chimiques à vie, afin de neutraliser cette dépendance aux œstrogènes et à la progestérone.

Un complément intéressant : Brocolinum, 2 gélules par jour (laboratoire Phyt-Inov).

Ainsi, le lait et les produits laitiers sont une véritable « vacherie ».

Le chauffage du lait et ses conséquences

Le chauffage du lait et de ses dérivés, mais surtout leur cuisson, les rend encore plus dangereux. Par ailleurs, la consommation de lait cru est tout aussi risquée car le lait est un milieu propice à la multiplication bactérienne (tuberculose, salmonellose). C’est ainsi que la pasteurisation est devenue obligatoire dans de nombreux pays : le fait de chauffer le lait et de le refroidir brusquement a permis d’allonger la durée de sa conservation.

Rappelons que le lait est un aliment instable : ses protéines coagulent très facilement sous l’effet de la chaleur.

La fragilité du lait à la chaleur le prédispose à une glycation très précoce due à l’altération des acides aminés (la lysine et le tryptophane) par les fonctions aldéhydes issues du lactose (principal sucre du lait).

Cette glycation induit des cétosamines ou dérivés d’Amadori que l’on retrouve dans les préparations chocolatées au lait et les céréales de petit déjeuner.

Plus redoutables que la pasteurisation, le lait concentré, le lait en poudre, les UHT, et les nombreuses préparations lactées du commerce, y compris les yaourts qui ne contiennent que des protéines, dont la plupart sont pasteurisés ou traités à ultra haute température (UHT), en plus de la présence de conservateurs (acide phosphorique), de stabilisants, de colorants et autres arômes artificiels. Si l’on ne peut se passer de produits laitiers, il est préférable d’avoir recours, avec modération, au lait froid et aux fromages au lait cru !

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

 

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