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C

Maladie coeliaque

Cette maladie prédomine dans la race blanche et peut se révéler à n’importe quel âge. Il convient de rappeler qu’une intolérance au gluten n’est pas obligatoirement une maladie cœliaque.

La maladie cœliaque est la forme la plus grave de l’intolérance au gluten, à l’origine d’affections handicapantes et parfois irréversibles, tels l’ostéoporose, le diabète, la thyroïdite, la cirrhose du foie ou le cancer digestif. Elle conduit à l’atrophie des villosités intestinales et à la destruction des entérocytes. Elle se développe pendant environ 13 ans, avec l’apparition d’anticorps selon les différents stades de la maladie.

Les signes cliniques sont de deux types, dus à la destruction des entérocytes et à l’hyperperméabilité du grêle :

  • Troubles d’origine intestinale : troubles du transit, anorexie, vomissements, dyspepsie, douleurs abdominales, aphtes ;
  • Troubles dus à la malabsorption entraînant des carences qui provoquent fatigue, problèmes intellectuels, stéatorrhée (diarrhée graisseuse), anémie ferriprine, retard de croissance, retard psychomoteur, ostéoporose, neuropathie, etc.

La recherche des trois anticorps (gliadine, réticuline, endomysium) et le groupage HLA sont indiqués. Une confirmation par une biopsie intestinale est nécessaire pour poser le diagnostic final. Au début, les symptômes sont non spécifiques mais ils s’aggravent au cours du temps. Les lgG anti-gluten sont généralement les premiers anticorps qui apparaissent, permettant un diagnostic très précoce.

Chez le sujet asymptomatique, la présence des lgG spécifiques reflète probablement un risque accru de développer la maladie cœliaque.

Le mécanisme de la maladie cœliaque est immunologique : le système immunitaire déclenche une réaction au niveau de l’intestin qui aboutit à la destruction
des entérocytes. Ce n’est donc pas l’aliment lui-même qui agresse la paroi, mais la réaction de l’organisme à l’aliment.

De ce fait, la maladie cœliaque est une affection tout à fait singulière. Elle est polyfactorielle. Certes, elle est en relation avec des antigènes alimentaires, les gliadines présentes dans le gluten du blé, et avec ses homologues, la sécaline du seigle et l’hordéine de l’orge.

Elle est aussi la conséquence de mécanismes immunologiques qui présentent deux aspects :

  • La réponse d’hypersensibilité au gluten qui produit une activation lymphocytaire TH1 et cytotoxique par la présence des anticorps lgG ;
  • Une réponse auto-immune dirigée contre la transglutaminase, contenue dans les anticorps anti-endomysium et la présence des anticorps anti-gliadine et anti-réticuline.

Le facteur héréditaire explique en grande partie la survenue de la maladie : de nombreuses études ont montré qu’elle était liée à plusieurs gènes, les uns jouent un rôle prépondérant et ont été identifiés, ce sont les gènes du complexe majeur d’histocompatibilité (HLA DQ2), également impliqués dans la survenue des maladies auto-immunes souvent associées à la maladie cœliaque (mucoviscidose, diabète, thyroïdite…) ; les autres, mineurs, restent à découvrir.

Il ne faut pas confondre l’intolérance au gluten avec l’allergie au gluten, plus rare, qui met en jeu d’autres mécanismes immunitaires, en particulier les réactions à lgE (œdème de Quincke…).

La prévalence de la maladie paraît en forte augmentation. Elle est plus souvent diagnostiquée parce que son dépistage est plus facile.

Observations :

  • La maladie cœliaque est souvent associée à d’autres maladies auto-immunes y compris le diabète insulino-dépendant ;
  • Les lymphomes T de haut grade du grêle, les carcinomes du grêle, les cancers du pancréas, de l’oro-pharynx, de l’œsophage représentent le terme habituel de l’évolution de l’intolérance au gluten vers l’âge de 50 à 60 ans. Toutes ces pathologies résultent d’une simple intolérance alimentaire.
LES DIFFÉRENTES FORMES CLINIQUES
  • Chez le nourrisson et le jeune enfant, les formes les plus classiques sont caractérisées par la fatigue, le repli sur soi, l’anorexie et une diarrhée chronique. L’abdomen est ballonné et les membres sont grêles. On assiste souvent à un ralentissement de la croissance. Plus rarement, chez l’enfant plus âgé, la maladie peut être moins typique, limitée à une petite taille, une anémie ferriprive chronique, des anomalies de l’émail dentaire, ou des arthralgies.
  • Chez l’adulte, les signes habituels de la maladie sont, comme chez l’enfant, la diarrhée et un amaigrissement inquiétant. Plus souvent que chez l’enfant, la maladie est monosymptomatique (anémie ferriprive, ostéoporose…) ou atypique (se manifestant par des crampes musculaires, une stomatite aphteuse, des irrégularités menstruelles, voire des fausses couches à répétition, un hippocratisme digital). Il faut donc penser systématiquement à la maladie cœliaque devant ces symptômes.
LES COMPLICATIONS DE LA MALADIE
  • D’autres ulcérations du duodénum, du jéjunum ou de l’iléon ;
  • La sprue collagène (stéatorrhée) ;
  • D’autres affections irréversibles si on ne les traite pas : diabète, thyroïdite, ostéoporose, cirrhose du foie, cancer digestif.

Chez l’adulte, la complication la plus fréquente (50 % des cas) est l’ostéopénie. Elle est réversible avec le régime quand elle n’a pas été constituée avant la période de croissance (jusqu’à 20 ans) et représente un argument majeur pour l’observance strict du traitement, surtout dans les formes pauci ou asymptomatiques. Pour l’évaluer, on pratique une ostéodensitométrie osseuse. L’anémie hypochrome isolée est une autre complication fréquente, ainsi que des ulcérations de l’intestin grêle et une sprue collagène.

La complication majeure, plus grave mais rare, est la survenue de lymphomes non hodgkiniens à cellules T de localisation abdominale. On a décrit également des carcinomes épithéliaux de l’oropharynx et de l’œsophage ainsi que des adénocarcinomes de l’intestin grêle, du sein, du testicule.

Chez l’enfant, les complications sont surtout nutritionnelles (ostéoporose, retard staturo-pondéral, retard pubertaire), et le plus souvent découvertes en même temps que le diagnostic. Elles sont réversibles avec le régime.

LE TERRAIN

Cette maladie est surtout dominante chez les Caucasiens (Australie, Amérique du Nord, Europe) et dans le pourtour du bassin méditerranéen. L’incidence de la maladie est très élevée en Afrique du nord. Rappelons que l’Égypte fut le grenier du blé de la Rome antique.

Au contraire, elle est rare, voire exceptionnelle en Asie ou en Afrique sub-saharienne.

Les antécédents familiaux de maladie cœliaque sont un argument en faveur du diagnostic puisque la maladie affecte environ un parent de premier degré sur 10 dans une famille où un malade a été diagnostiqué.

Quand l’écosystème intestinal est perturbé, la digestion enzymatique fonctionne mal et l’ensemble de l’organisme se trouve menacé, les enzymes permettant la fragmentation des peptides en acides aminés.

Le bon fonctionnement des enzymes digestives dépend de plusieurs facteurs :

  • Génétiques, car la maladie cœliaque est souvent héréditaire ;
  • Consommation suffisante de protéines nobles (huile d’olive, de colza…) autrement dit les acides gras polyinsaturés ;
  • Présence abondante des minéraux dans l’alimentation, comme le zinc et le magnésium, qui sont les principaux catalyseurs de ces réactions, et de vitamines B (surtout B3 et B6) qui sont immunomodulatrices.
LE RÔLE DES MÉTAUX LOURDS

L’organisme ne peut éliminer les métaux lourds, en particulier le mercure, qui a la particularité de se fixer aux enzymes et de bloquer l’action enzymatique de l’organisme. Dans ce cas il prend alors la place des catalyseurs et se lie à l’enzyme, pour en neutraliser le bon fonctionnement.

Les métaux lourds, en s’accumulant dans l’organisme, inhibent les peptidases, des enzymes assurant la dégradation complète d’un ensemble de protéines alimentaires dont celles provenant du gluten et de la caséine. Dès lors que ces enzymes sont neutralisées par excès de métaux lourds, des troubles du comportement tels que l’hyperactivité, l’autisme, l’épilepsie, le repli sur soi, les réactions impulsives ou même une dépression grave peuvent survenir chez des enfants jusqu’alors sains.

En effet, la présence de métaux lourds perturbe l’action des neurotransmetteurs. Le cuivre inhibe la sérotonine, le cadmium la dopamine, le plomb le GABA, le mercure et l’aluminium l’acétylcholine (maladie d’Alzheimer). Du fait des blocages de la peptidase, les protéines des céréales contenant du gluten et celles du lait de vache ne sont pas complètement dégradées, elles franchissent la paroi intestinale et se retrouvent dans le système sanguin. Ces peptides vont se comporter dans l’organisme comme certains morphiniques et se fixer sur les récepteurs du cerveau spécifiques à ces substances.

En occupant et en saturant les récepteurs opiacés, les peptides issus du gluten et de la caséine vont alors causer des troubles du comportement (un enfant sur 300).

UN DIAGNOSTIC PLUS FACILE
La sensibilité et la spécificité des nouveaux tests sérologiques permettent actuellement de proposer le dépistage sanguin de la maladie et de prescrire une biopsie intestinale, indispensable au diagnostic. Il suffit d’adresser le patient à son laboratoire d’analyses habituel.

À LA RECHERCHE DES ANTICORPS…

Le patient atteint de la maladie cœliaque produit des anticorps dirigés contre la fraction toxique du gluten c’est-à-dire la gliadine. On recherchera les anticorps suivants, dosés par la technique ELISA :

  • AAG = Anticorps Anti-Gliadine de type lgG (positif dans 90 à 100 % des cas chez les jeunes enfants en phase active) ;
  • AAG = Anticorps Anti-Gliadine de type lgA (positif dans 60 à 100 % des cas), moins sensibles mais plus spécifiques, quoique non interprétables chez les porteurs d’un déficit en lgA. D’autres anticorps sont plus spécifiques, témoignant plus directement de la lésion intestinale histologique car ils reconnaissent le matériel intercellulaire de la muqueuse ;
  • AAE = Anticorps Anti-Endomysium (spécificité et sensibilité optimales), idéal dans les formes cliniques pauvres ;
  • AAT = Anticorps Anti-Transglutaminase ; ils sont très spécifiques car la transglutaminase est l’autoantigène principal de la maladie. En pratique, en cas de suspicion de maladie cœliaque, on utilise actuellement les AAG (lgG, lgA) et les AAE.

L’histologie apporte la signature au diagnostic.

Une fois tous ces examens réalisés, la fibroscopie œso-gastro-duodénale reste indispensable. Le diagnostic repose sur les éléments suivants :

• En macroscopie : classique aspect en « mosaïque », réduction du nombre de valvules conniventes, aspect en « écailles » de ces valvules ;
• En microscopie : présence d’une atrophie villositaire totale (AVT) ou sub-totale, proximale (duodénale ou duodéno-jéjunale), qui associe, à la disparition des villosités, une hyperplasie des cryptes et une infiltration
de la muqueuse par des cellules immunitaires, et en particulier une infiltration de l’épithélium par des lymphocytes T.

Lorsqu’elle est associée à la présence d’anticorps anti-endomysium, l’atrophie villositaire est quasi pathognomonique (révélatrice spécifique) de la maladie cœliaque. La disparition de ces lésions après la mise au régime sans gluten établit définitivement le diagnostic.

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Intolérances aux céréales

DU LATIN CEREALIS, LE TERME DE « CÉRÉALE » VIENT de Cérès, déesse romaine des moissons.

Les céréales sont des plantes, et plus spécifiquement les graines de ces plantes que l’on utilise, soit entières, soit réduites en farine. Elles sont destinées à l’usage alimentaire des hommes et des animaux.

Originellement, les céréales ne devaient pas faire partie des aliments naturellement consommables par l’homme. Je ne pense pas que l’homme de Néandertal ou de Cro-Magnon les aient mises au menu.

Aujourd’hui, les céréales représentent les deux tiers des calories et la moitié des protéines consommées par les hommes.

En France, le blé vient en tête, suivi du riz, puis du maïs. Les céréales contiennent en moyenne 10 % de protéines, peu de lipides, beaucoup de glucides, des sels minéraux et des vitamines.

Les céréales comprennent :

• Le blé et l’orge ;
• Le blé noir ;
• Le seigle, l’avoine et le sarrasin ;
• Le riz ;
• Le mil, le millet et le sorgho ;
• Le maïs.

La plupart des céréales sont des graminées, sauf le blé noir et le sarrasin.

De par leur nature fibreuse, les céréales sont naturellement toxiques et indigestes. Ceci, en raison de la graine qui est excessivement bien protégée par divers « anti-nutriments » non assimilables par l’homme.

En revanche, les céréales conviennent parfaitement à l’alimentation des granivores, tels les oiseaux qui les picorent à leur état brut, c’est-à-dire crues. Leur système digestif étant différent du nôtre, les graines sont d’abord transformées chimiquement dans le jabot, puis broyées dans le gésier.

Chez l’homme, la métabolisation des céréales est difficile de par leur richesse en amidon et donc, en sucres complexes. Le processus de digestion requiert alors une quantité importante d’oxygène, entraînant une digestion « lourde » et la formation d’une quantité importante de « radicaux libres ».

En réalité, dans l’alimentation industrielle, l’ensemble des produits céréaliers raffinés sont des sucres ne contenant aucune fibre. L’homme ne digère jamais la totalité des hydrates de carbone consommés. Certains résidus constitués d’amidon non assimilé subsistent associés à la présence de phosphoprotéines contenues dans les céréales, ce qui génère un encrassement organique de type compact ou colloïdal. En effet, un excès de phosphore empêche l’utilisation du calcium par la cellule.

Les symptômes qui en découlent telles les affections respiratoires ou cutanées en sont la conséquence directe. Toutes ces surcharges encrassent les différents émonctoires (intestins, pancréas, peau, carrefour ORL, foie-vésicule biliaire), favorisant les phénomènes inflammatoires, et une dysbiose (perméabilité intestinale).

Les céréales « anciennes »

Si les céréales font l’objet d’un préjugé négatif, les céréales « anciennes » tels le riz, le kamut, l’épeautre, le quinoa, le sarrasin, et les céréales sauvages, complètes, crues ou cuites (au-dessous de 110 °C) peuvent se révéler bénéfiques chez les sujets ne présentant pas d’intolérances.

Parmi les céréales anciennes, le riz est resté semblable à sa forme originelle du fait qu’il ne peut être manipulé génétiquement. Il est donc rarement nocif,
autant sous forme de riz blanc que de riz complet ou de produits dérivés à base de riz.

Le quinoa également appelé « riz des Incas », était déjà cultivé au Pérou 5000 ans avant J.-C. Très nutritif, il est à la base de l’alimentation des Boliviens. Cette petite graine contient 13 % de protéines (plus que les autres céréales) et vous apporte tous les acides aminés essentiels, surtout la lysine, l’arginine et l’histidine, généralement absentes dans les autres céréales. Le quinoa est également riche en autres minéraux assimilables, tels le calcium, le magnésium et le fer, et toutes les vitamines du groupe B, sans parler des acides gras essentiels polyinsaturés présents en grande quantité. Il est très digeste, et plus nutritif que le riz, le blé ou la pomme de terre.

L’orge, l’avoine et le seigle sont diploïdes, leur noyau cellulaire possède un double assortiment de chromosomes semblables. Peut-être ont-ils des ancêtres communs avec le blé. En effet le blé est très proche de l’orge, un peu moins du seigle, un peu moins encore de l’avoine, mais très éloigné du riz, du maïs et des céréales africaines (sorgho). Dès lors qu’ils sont cuits à 300°C, ils sont aussi redoutables que le pain de blé.

Les céréales « nouvelles »

Dans l’histoire de l’humanité, la consommation de céréales est extrêmement récente. Les dernières recherches de la paléomédecine indiquent que le déclin des grandes civilisations du passé, notamment les Égyptiens, coïncide avec le développement de l’agriculture et la consommation intensive du blé et des produits laitiers. On peut dater la domestication du blé à partir d’une graminée sauvage il y a environ 11 000 ans. Ce fut les prémisses de l’agriculture primitive et de la culture du blé à grande échelle !

Au cours de leurs migrations à travers l’Europe et le Moyen-Orient, les Caucasiens (des Indo-Européens) ont emporté avec eux des semences de blé favorisant l’implantation de cette céréale dans ces contrées. L’évolution phylogénique qui a conduit au blé a subi de nombreuses mutations.

Les céréales dites « modernes », mutées, cuites et incomplètement vieillies sont soumises à polémique. Il s’agit du blé, de l’orge, du seigle, de l’avoine et du maïs ainsi que leurs nombreux dérivés tels que gâteaux, corn-flakes, pop-corn, farine, pizza, pâtes, pains, galettes, biscottes… Les céréales ayant subi le plus de transformations au cours des vingt derniers siècles étant le blé et le maïs. Ils sont donc les moins favorables pour la santé.

Le blé tendre ou froment contient 21 paires de chromosomes. Il sert à la fabrication du pain, des pizzas, des croissants, des gâteaux, des biscuits, des biscottes et de la farine de blé.

Le blé dur contient 14 paires de chromosomes. Il sert à la fabrication des pâtes et semoules.

C’est généralement le gluten de blé qui est impliqué dans les intolérances alimentaires. En effet, le gluten (dont la racine « glu » se retrouve dans engluer, agglutiner) est une véritable colle. Avant la guerre, on employait la farine de blé additionnée d’eau comme colle à tapisser ! Et les boulangers industriels privilégient les farines riches en gluten du fait qu’elles absorbent beaucoup d’eau et permettent ainsi d’obtenir des pains bien gonflés.

Depuis les débuts de l’agriculture, les céréales ont subi de nombreuses modifications avec des changements de structure :

  • Une sélection initiale opérée par l’homme qui les a domestiquées pour obtenir des formes adaptées à la culture ;
  • Des hybridations largement utilisées, du fait qu’elles engendrent souvent des plantes robustes et très productives ;
  • Des mutations et des recombinaisons. À la suite de nombreuses sélections, on a obtenu des blés durs contenant 14 paires de chromosomes.

Le kamut est une variété de blé particulièrement énergétique provenant de l’Égypte ancienne, avec le taux de protéines le plus élevé de toutes les céréales. Il se consomme sous forme de pain, de galettes, de pâtes, de muesli ou de couscous.

MOUTURE : LE SON

Le son est le résidu de la mouture du blé ou d’autres céréales provenant du péricarpe qui enveloppe la graine. Aujourd’hui, le son est détaché du grain, et seul le grain est consommé par l’homme, ce qui signifie :

  • Beaucoup plus d’amidon ;
  • Moins de cellulose donc perte de 90 % des fibres ;
  • Beaucoup moins de protéines utiles ;
  • Beaucoup moins de vitamines ;
  • Beaucoup moins de phosphore et de magnésium ;
  • 50 % en moins de calcium et de fer.

De plus, le grain est cuit, ce qui modifie considérablement sa structure.

LE SON D’AVOINE

Le son d’avoine contient du bêta-glucane capable de réduire le cholestérol dans le sang de 23 % en seulement 6 semaines ! Cette fibre soluble forme une sorte de gel dans le tube digestif, piégeant les mauvaises graisses et ceci, sans réduire le bon cholestérol. De plus, le son d’avoine réduit le taux de sucre dans le sang, régule le transit intestinal, augmente l’immunité
et apporte des oligoéléments et des vitamines (manganèse, phosphore, zinc, cuivre, fer, sélénium, B1, B5…).

Enfin, cette céréale est tolérée par nombre de personnes atteintes de la maladie cœliaque car elle ne contient pas de gliadine (la molécule du gluten).

Pour tous, la consommation recommandée de son d’avoine est de 3 cuillères à soupe par jour, à répartir sur les 3 repas.

LES GRAINES GERMÉES

Le processus de germination, tout à fait naturel, permet d’accroître exceptionnellement la valeur énergétique et nutritive des végétaux. Les graines germées très riches en enzymes ont la particularité d’être tout à fait assimilables et digestes, même par des organismes malades.

Lorsque la graine est imbibée d’eau, son métabolisme s’accélère, le processus de germination commence, entraînant d’extraordinaires transformations moléculaires. Les enzymes activées digèrent les graisses. Les protéines et les glucides en réserve dans la graine nourrissent l’embryon et en assurent la croissance. À ce stade de la germination, le germe est encore blanc et tendre. Il ne commencera à fabriquer de la chlorophylle que lorsqu’il sera exposé à la lumière.

C’est à ce moment-là que le processus de la photosynthèse va transformer l’énergie solaire en matière végétale.

Les protéines stockées dans les graines sont également transformées en acides aminés, grâce aux enzymes, durant la germination. Il semble que la graine en germination synthétise de nouveaux acides aminés qui n’étaient pas présents au départ. Ce qui en fait une source protéique végétale de haute qualité directement disponible et assimilable par le corps.

L’amidon, pour être assimilé par le corps humain, doit être réduit en sucres simples par les enzymes. Ceci représente une opération métabolique coûteuse en énergie pour l’organisme. L’amidon des graines germées étant déjà « pré-digéré », il constitue une remarquable source de sucres simples, facilement assimilables par notre organisme.

Les bonnes céréales
  • Le riz possède 12 paires de chromosomes Comme nous l’avons évoqué, quelles que soient les transformations subies, il revient toujours à son état sauvage initial. Le riz moderne est donc à peu près semblable à son ancêtre préhistorique. Il est bien assimilé par l’organisme, tant le riz blanc que le riz complet. Toutefois, on a recensé des cas d’intolérances.
  • Le sarrasin est très bien toléré.
  • Le petit épeautre est un véritable blé ancestral. Il est assez bien toléré quand il est authentique et consommé cru. Par contre, le pain d’épeautre est à déconseiller, car après avoir cuit à 300 °C, il présente les mêmes inconvénients que le blé.
  • Le sésame et son huile dérivée pourraient être conseillés, mais ils présentent un haut risque allergique.
Les mauvaises céréales

Ce sont toutes les céréales à gluten.

  • Le blé peut être considéré comme un véritable monstre, si l’on tient compte des énormes transformations qu’il a subi. L’organisme humain ne s’est adapté à digérer les protéines de blé qu’à partir d’un nombre de chromosomes de 7 paires. Quant au système enzymatique, il n’a pas subi assez de pression de l’environnement pour lui permettre de digérer le blé au-delà de 7 paires. Le blé est donc déconseillé en raison de la structure de ses protéines, et du fait qu’il est toujours cuit.
    Il faudrait donc bannir de son alimentation :

    • le pain,
    • les viennoiseries et les gâteaux contenant du blé,
    • les pizzas,
    • les biscuits,
    • les biscottes,
    • les galettes de blé,
    • la farine de blé,
    • les pâtes et les semoules.
    • Le pain complet est encore pire que le pain blanc car il est plus cuit et plus riche en molécules de Maillard.

Un grand nombre de personnes sont intolérantes au blé, mais l’ignorent.

Les symptômes d’intolérance les plus courants sont :

  • les raideurs musculaires,
  • des gonflements et des rougeurs au niveau des articulations,
  • des éternuements,
  • un larmoiement des yeux,
  • le nez encombré ou qui coule,
  • des douleurs à la poitrine,
  • des crampes,
  • l’impression d’être enflé,
  • des sueurs,
  • des éruptions cutanées,
  • des maux de gorge,
  • des nausées,
  • de la fatigue,
  • de la difficulté lors de la déglutition…
  • et toute une série de perturbations psychologiques telles que la nervosité, l’asthme, la migraine…

Les symptômes, aussi multiples que variés, sont souvent ignorés et méconnus par les médecins eux-mêmes.

Si vous choisissez néanmoins de consommer du blé, sachez que son enveloppe de cellulose est inattaquable par les sucs digestifs et qu’il est donc nécessaire de bien le mastiquer afin de briser sa couche protectrice externe. Le blé renferme 70 % d’amidon prédigéré par les enzymes salivaires (en particulier la ptyaline).

Toutefois, il apporte presque tous les acides aminés utiles à l’homme. Il contient des acides gras insaturés, surtout dans les germes (20 %), des vitamines B1, B2, PP, B6 et E, encore vivantes dans la mie de pain, et de la vitamine C, qui elle ne restera présente que si l’on consomme les germes vivants du blé.

  • Le kamut n’est pas un blé ancestral, comme on cherche parfois à le faire croire, car il a doublé ses chromosomes. Il est donc à exclure.
  • Si le chef de file est bien sûr le blé, il est suivi par l’orge (principale céréale de la bière) et le seigle ; l’avoine, bien que contenant du gluten, est théoriquement moins toxique en quantités modérées. Rappelons que la toxicité de ces céréales est plus importante lorsqu’elles sont complètes.
  • Si le son est très riche en fibres, il est malheureusement riche en phytates, à l’instar des légumineuses. L’acide phytique du pain complet forme des complexes insolubles avec le calcium et avec les oligoéléments tels le zinc, le manganèse et le cobalt… et bloque les protéases (trypsine, élastase pancréatique) qui participent à la digestion enzymatique des protéines.
  • Par ailleurs, les céréales complètes (le pain notamment) nécessitent des cuissons à température élevée générant des radicaux carbonylés toxiques. À noter que la bière, qui contient des protéines de l’orge, doit être consommée avec modération.
  • Le maïs est redoutable en raison des grandes modifications qu’il a subies. Une consommation hasardeuse peut déclencher les mêmes troubles digestifs que ceux provoqués par la réintroduction intempestive des céréales à gluten ! Rien d’étonnant à cela puisque le maïs est à l’origine de la description de la pellagre et de sa démence. Il possède donc les mêmes contre-indications que le blé. D’où la nécessité de supprimer de votre alimentation les corn flakes, le pop-corn, les grains de maïs doux et la farine de maïs.
  • Le millet ou mil ou petit mil (à distinguer du sorgho ou gros mil) fut couramment consommé en Europe durant le Moyen Âge et désormais, cette céréale est largement consommée et produite en Asie et en Afrique. Ce serait une bonne céréale si elle ne contenait du gluten, de par son pouvoir alcalinisant, ses vertus digestives, sa pauvreté en lysine, ses protéines de grande qualité nutritionnelle et ses propriétés hypo-allergéniques. Malheureusement, le millet contient une forte proportion de leucine, un acide aminé dont la dégradation consomme beaucoup de vitamine B3. De plus, il est pauvre en tryptophane. Mieux vaut donc consommer du millet le moins souvent possible !

Si l’on tient à consommer des céréales, il est préférable de les consommer sous forme de farine raffinée, et bien sûr, le moins souvent possible. On peut récupérer des fibres dans d’autres végétaux (la plupart des légumes feuillus ainsi que les fruits).

extraits « Les Intolérances alimentaires » du Dr Jean-Pierre Willem

Troubles cutanés

Des problèmes intestinaux, produisant un sang impur, conduisent à toutes sortes de maladies de la peau, telles que l’eczéma, l’acné et le psoriasis. Ceci est principalement causé par des calculs biliaires et les effets nuisibles qu’ils ont sur le corps dans son ensemble. Dans sa tentative d’éliminer ce que le côlon, les reins, les poumons, le foie et le système lymphatique sont incapables d’excréter ou de désintoxiquer, la peau devient surchargée de déchets acides. Bien que la peau soit le plus grand organe d’élimination du corps, elle succombe finalement à l’attaque acide. Le matériel toxique est d’abord stocké dans le tissu conjonctif, en-dessous du derme. Quand cette « décharge » est saturée, la peau commence à mal fonctionner.

Les toxines et les protéines putréfiantes des cellules cutanées endommagées ou détruites attirent des microbes et deviennent une source constante d’irritation et d’inflammation de la peau. Si les glandes sébacées, qui déversent leur sécrétion, le sébum, dans les follicules des cheveux, souffrent de malnutrition, le développement des cheveux devient anormal et, en particulier, peut mener à une calvitie. Quand les stocks de mélanine se vident, les cheveux deviennent prématurément gris. Sur la peau, le sébum joue un rôle d’agent bactéricide et fongicide, empêchant une invasion microbienne, le dessèchement de la peau et l’apparition de fissures…

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Taux de cholestérol élevé

Le cholestérol, composante importante de chaque cellule et élément essentiel du métabolisme, contribue à la production du tissu nerveux, de la bile et des hormones. En fonction de ses besoins, le corps produit 1/2 à 1g de cholestérol par jour, jusqu’à 400 fois plus de cholestérol par jour chez l’adulte, qu’il n’obtiendrait en mangeant 100 gramme de beurre – synthèse ayant lieu dans le foie et dans l’intestin grêle.

Le cholestérol relâché dans la circulation sanguine, s’associe aux protéines contenues dans le sang ou lipoprotéines, chargés du transport du cholestérol : les lipoprotéines de basse densité (LDL), les lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL) – dit le « bon » cholestérol traversant facilement les parois des vaisseaux sanguins. Les LDL et VLDL sont ramenés au foie via des vaisseaux sanguins – de structure sinusoïde, qui reconstitue le cholestérol et l’excrète avec la bile dans les intestins. Dans les intestins, le cholestérol se combine avec les lipides, est absorbé par la lymphe et entre dans le sang.

Des calculs biliaires dans les voies biliaires du foie empêchent la sécrétion de bile et bloquent partiellement ou même complètement les voies d’issue du cholestérol. La pression qui résulte du reflux dans les cellules du foie, fait diminuer fortement la production de bile et l’excrétion du cholestérol VLDL et LDL avec la bile. Les dépôts de protéines excédentaires bouchent la structure des vaisseaux sanguins, ce qui augmentent la concentration de cholestérol dans le sang – d’où les maladies cardiaques.

Cette obstruction du foie, empêchant la réception les quantités de LDL et VLDL nécessaires au foie, incite le foie à augmenter la production de cholestérol, élevant le taux de cholestérol. Les artères stockent le « mauvais cholestérol » et deviennent rigides et dures.

La maladie coronaire de coeur, qu’elle soit causée par les cigarettes, par des quantités excessives d’alcool ou des excès alimentaires, surtout de protéines, ou n’importe quel autre facteur, se développe dans des conditions de blocage des voies biliaires du foie.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

Pour aller plus loin : Nettoyage du Foie | Irrigation du Côlon | Nettoyage des Reins

Maladie coronarienne

Dans des conditions normales de fonctionnement, le foie désintoxique et purifie le sang veineux qui arrive par la veine porte en provenance de la partie abdominale du système digestif, de la rate et du pancréas. Il transforme l’alcool, neutralise les substances nocives (toxines produites par les microbes), tue les bactéries et les parasites, neutralise certains composants des médicaments.

  • Le foie retire l’azote des acides aminés (non nécessaire à la formation de nouvelles protéines), formant des déchets azotés issus de la destruction des protéines – ou urée – qui vont circuler dans la circulation sanguine et être excrétés dans l’urine.
  • De la fragmentation de la nucléoprotéine (noyau) des cellules usées du corps résulte l’acide urique, excrétée également avec l’urine
  • Le foie filtre + d’1l de sang par minute et ne rejette que le gaz carbonique acide, éliminé par les poumons

Purifié par le foie, le sang passe par la veine hépatique dans la veine cave inférieure et se dirige directement dans le coté droit du coeur. Le sang veineux est amené aux poumons où s’effectue l’échange gazeux (gaz carbonique contre oxygène) pour revenir au coeur par le côté gauche. Pompé dans l’aorte, le sang oxygéné approvisionne tous les tissus du corps.

La digestion insuffisante des protéines des cellules mortes (~30 milliards par jour) et des protéines des aliments par le foie, augmente la concentration des protéines dans le sang, dont une partie est emmagasinée dans les membranes basales des parois des vaisseaux sanguins. Le surplus restent piégé dans les vaisseaux sanguins, augmentant anormalement le nombre de globules rouges (hématocrite) par unité de volume de sang. La concentration d’hémoglobine dans le sang engendre rougeurs de la peau (visage, poitrine). Leur gonflement passe difficilement par les petits vaisseaux du réseau capillaire, l’épaississement du sang coulant lentement augmente sa coagulation, la formation de caillots avec le risque de crise cardiaque ou d’apoplexie, d’hypertension et des maladies cardiaques. Cela freine également l’approvisionnement des cellules en éléments nutritifs importants, comme l’eau, le glucose et l’oxygène et empêche l’élimination complète des résidus métaboliques.

L’hypertension contrecarre jusqu’à un certain point les effets de l’épaississement du sang. Il permet ainsi au sang riche en éléments nutritifs de circuler dans le corps malgré les encombrements. Cette réaction de survie met sous pression permanente les vaisseaux sanguins. Les protéines stockées dans les parois des vaisseaux sanguins forment une couche hermétique, empêchant l’absorption suffisante d’oxygène, de glucose, d’autres éléments nutritifs essentiels aux cellules par ces parois. Le résultat peut être une faiblesse musculaire, un fonctionnement insuffisant du coeur et toute maladie dégénérative, y compris le diabète, la fibromyalgie, l’arthrite et le cancer.

Ce stockage de surplus de protéines peut s’étendre des parois des capillaires aux membranes basales des artères, devenant rugueuses, épaisses menant à des fissures, blessures et lésions. Si un caillot de sang et/ou des fragments de athérosclérotiques se détachent, le coeur peut être atteint et causer un infarctus du myocarde ou une crise cardiaque ou le cerveau par une crise d’apoplexie… Ces blessures sont colmatées par des plaques d’atinérome (comprenant du lipoprotéine 5 (LP5) et du cholestérol), causant l’athérosclérose (d’où l’angioplastie ou greffe) qui entrave le flux sanguin cardiaque.

extrait « Etonnant nettoyage du foie, de la vésicule biliaire » Andréas Moritz

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Cystites et infections urinaires féminines

Les cystites sont des inflammations de la vessie, le plus souvent causées par des bactéries, plus rarement par des virus, des champignons, ou des parasites. Certaines, rares, sont liées à des maladies auto-immunes.

Les cystites sont fréquentes chez les femmes, dont l’anatomie favorise la colonisation bactérienne rétrograde de leur vessie par les microbes du tube digestif (anus).
Les cystites sont dites « aiguës simples » quand les patients ne présentent que des signes vésicaux d’apparition brutale. Elles sont dites compliquées lorsqu’existent des signes de gravité ou des complications.

Les cystites aiguës sont dites récidivantes lorsqu’on en souffre trois fois et plus dans une année, lorsqu’on recense 2 autres épisodes dans les 6 derniers mois, ou que le dernier épisode remonte à moins de 3 mois.

Les cystites interstitielles sont des inflammations durables de la paroi vésicale, par altération cellulaire et dégradation de la protection locale, sans précision des causes.

Les cystites à « urines claires » sont des inflammations sans infection. Elles pourraient représenter quatre cystites sur dix en consultation médicale de ville (Etude BaCyst, Journées Nationales d’Infectiologie, 2011).

Risques

Très peu de données épidémiologiques pour une pathologie qui selon les spécialistes toucherait une femme sur deux au cours de sa vie (Collège universitaire des enseignants en néphrologie, 2011). Les cystites représentent la deuxième localisation infectieuse en médecine générale, après les infections respiratoires.

Leur répercussion sur la qualité de vie est nette en raison de la douleur, surtout si ces infections se répètent. Leur fréquence augmentant avec l’activité génitale, elles peuvent freiner la vie sexuelle considérablement.

Les cystites infectieuses peuvent se compliquer, par extension de l’infection aux reins, la pyélonéphrite, puis par passage dans le sang (septicémie). La pyélonéphrite provoque de la fièvre (38-39°), des frissons, une douleur lombaire brutale du côté du rein atteint. La pyélonéphrite non soignée fait courir un risque de détérioration définitive du rein atteint. C’est une urgence médicale.

Une cystite chez un homme est en soi une cystite compliquée, car son anatomie fait normalement obstacle à l’infection.
Une cystite chez la femme enceinte et la femme ménopausée est compliquée d’office. Elle requiert une prise en charge médicale rapide.

Les autres facteurs de gravité permettant de parler de cystite compliquée sont :

– la rechute précoce moins de 7 jours après le traitement d’une précédente cystite et les récidives fréquentes ;
– la présence de sang visible dans les urines (autres diagnostics à évoquer impérativement) ;
– les anomalies de l’appareil urinaire (reflux urétéral, etc.) ;
– les maladies associées favorisant l’infection (diabète, cancer, immunodépression, maladie de foie) ;
– les calculs dans la vessie ou les reins.

Cystitis are bladder inflammation, usually caused by bacteria, more rarely by viruses, fungi, or parasites. Certain, rare, are related to autoimmune diseases.

Cystitis are common in women, whose anatomy promotes bacterial colonization of their retrograde bladder by microbes of the digestive tract (anus).
Cystitis are called « single severe » when patients have only bladder signs of sudden onset. They are called complex where viable signs of severity or complications.

Acute cystitis is called recurrent when it suffers three or more times in a year, when two lists other episodes in the last six months, or the last episode goes back less than three months.

Interstitial cystitis are durable inflammation of the bladder wall, by cellular damage and degradation of local protection, unspecified causes.

Cystitis to « clear urine » is inflammation without infection. They could represent four ten cystitis city medical consultation (Study BaCyst, National Days of Infectious Diseases, 2011).

Risks

Very few epidemiological data to a condition that according to specialists affect one in two women in his life (University College Teachers nephrology, 2011). Cystitis is the second infectious localization in general medicine, after respiratory infections.

Their impact on the quality of life is clear due to pain, especially if these infections are repeated. Their frequency increases with genital activity, they can stop the sexual life considerably.

Infectious cystitis may be complicated by extension of kidney infection, pyelonephritis, and then by passing through the blood (sepsis). Pyelonephritis causes fever (38-39 °), chills, back pain brutal side of the affected kidney. The untreated pyelonephritis poses a risk of permanent damage kidney reached. This is a medical emergency.

Cystitis in a man is in itself a complicated cystitis because its anatomy normally prevent infection.
Cystitis in pregnant women and postmenopausal women is complicated automatically. It requires taking rapid medical care.

Other factors of gravity to speak of complicated cystitis are:

– Early relapse within 7 days after treatment of a previous cystitis and frequent recurrences;
– The presence of visible blood in the urine (other diagnoses to evoke essential);
– Abnormalities of the urinary tract (ureter reflux, etc.);
– Associated diseases favoring infection (diabetes, cancer, immunosuppression, liver disease);
– Calculations in the bladder or kidneys.

Curithérapie

La curiethérapie (ou brachythérapie) est une forme de radiothérapie, c’est-à-dire une stratégie thérapeutique qui utilise des rayons ionisants de forte énergie pour détruire les cellules cancéreuses. La curiethérapie est une radiothérapie dite « interne »: les rayonnements sont émis par une source qui est introduite sur le site même de la tumeur. Cette approche peut être utilisée seule ou en association avec la chirurgie et/ou la chimiothérapie, selon la nature de la tumeur et son évolution.

Effets secondaires

Les rayons ionisants ne font pas de distinction entre les cellules saines et les cellules cancéreuses. Il existe donc un risque d’altération des cellules saines à proximité de la zone traitée, qui peuvent se traduire en effets secondaires plus ou moins sévères. Le plus souvent, ils se limitent à l’apparition d’une irritation et/ou une douleur au niveau de la zone traitée. Dans le cas d’une curiethérapie d’un cancer de la prostate, des problèmes urinaires peuvent apparaître. Ils sont transitoires et disparaissent progressivement.

Brachytherapy (or brachytherapy) is a form of radiotherapy, that is to say, a therapeutic strategy that uses high-energy ionizing radiation to destroy cancer cells. Brachytherapy is a radiotherapy called « internal » radiation is emitted by a source which is introduced on the site of the tumor. This approach can be used alone or in combination with surgery and / or chemotherapy, depending on the nature of the tumor and its evolution.

Side effects

Ionizing radiation does not distinguish between healthy cells and cancer cells. There is therefore a risk of damaging healthy cells near the treated area, which may result in more or less severe side effects. Most often, they are limited to the appearance of irritation and / or pain in the treated area. In the case of brachytherapy of prostate cancer, urinary problems may occur. They are transitory and disappear gradually.

Crise suicidaire

La crise suicidaire se définit comme une crise psychique majeure au cours de laquelle un passage à l’acte suicidaire est élevé. Cette crise suicidaire est caractérisée par une insuffisance des moyens de défense de la personne, qui la place en souffrance aiguë et en rupture d’équilibre relationnelle avec elle-même et son environnement. Cette crise suicidaire est réversible et temporaire ; elle dure de 6 à 8 semaines, mais en sortir ne veut pas dire que le risque suicidaire s’annule. Ce qui justifie une prise en charge ferme, rapide et de durée adaptée.

Risques

Le principal risque d’une crise suicidaire est par définition le passage à l’acte réussi, donc le décès. Le suicide est la première cause de décès chez l’homme de 25-44 ans. Il s’agit également de la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans. Si les suicides de jeunes ont presque diminué de moitié entre 1993 et 2005, il reste cependant beaucoup de progrès à accomplir, d’après le Plan national d’actions contre le suicide (PNAS- 2011-2014). La mortalité par suicide reste très élevée en détention. Les détenus se suicident 6 fois plus que les hommes libres âgés de 15 à 59 ans. Après une baisse au début de la décennie, le nombre de décès par suicide tend à augmenter (109 en 2008 à 115 en 2009) toujours selon le PNAS- 2011-2014. Ce plan donne les informations les plus actuelles sur ce sujet.

En France, chaque année, plus de 10 000 personnes décèdent par suicide, soit environ 16 personnes sur 100 000, la France est en Europe parmi les pays à taux de mortalité élevé. Si le nombre de décès par suicide est connu grâce au CepiDC de l’Inserm avec toutefois une imprécision due à la sous-déclaration estimée à 20%, il n’en est pas de même des tentatives de suicide (TS). En effet, le nombre de tentatives de suicide fait encore l’objet d’estimations peu précises. En 2006, la Drees estime à environ 195 000 TS donnant lieu à un contact avec le système de soin chaque année. Par ailleurs, 10 660 décès ont été répertoriés dont 7.940 pour les hommes et 2.720 pour les femmes. Ces chiffres sont sans doute sous-évalués du fait du silence qui entoure ces drames, de 10 à 20% ce qui porterait le nombre effectif de suicides annuels jusqu’à 13.000.

Certaines tentatives de suicide liées aux blessures par armes à feu ne sont pas toujours recensées comme tentatives de suicide. Leur dépistage revêt une importance considérable puisque la tentative de suicide (TS) est le plus important des facteurs de risque de suicide connus. On estime le taux de mortalité des suicidants à 10 à 15 % ; près de la moitié des suicidés ont fait une ou plusieurs TS avant leur décès (Programme national d’actions contre le suicide 2011-2014).

Suicidal crisis is defined as a major psychotic episode during which a suicidal act the passage is high. This suicidal crisis is characterized by a lack of human defense, which puts it in acute suffering and out of relational balance with itself and its environment. This suicidal crisis is reversible and temporary; it lasts 6 to 8 weeks, but out does not mean that the risk of suicide is canceled. What justifies a firm support, fast and suitable duration.

Risks

The main risk of a suicidal crisis is by definition the successful passage to the act, so the death. Suicide is the leading cause of death in men aged 25-44. It is also the second leading cause of death among 15-24 year olds. If youth suicides have almost halved between 1993 and 2005, however there is still much progress to be made, according to the National Action Plan against suicide (PNAS- 2011-2014). Suicide mortality remains very high in detention. The inmates commit suicide 6 times more than free men aged 15-59 years. After falling at the beginning of the decade, the number of deaths by suicide tends to increase (109 in 2008 to 115 in 2009) still according PNAS- 2011-2014. This plan provides the most current information on this topic.
In France, each year more than 10,000 people die by suicide, or about 16 people per 100 000, France is among the European countries with high mortality rates. If the number of deaths by suicide is known from CépiDc Inserm but with an inaccuracy due to underreporting estimated at 20%, it is not the same with suicide attempts (TS). Indeed, the number of suicide attempts is still the subject of inaccurate estimates. In 2006, Drees estimated that around 195,000 TS resulting in contact with the care system each year. Furthermore, 10 660 deaths were recorded with 7940 for men and 2720 for women. These figures are probably underestimated because of the silence surrounding these tragedies, of 10-20% which would bring the actual number of annual suicides up to 13,000.
Some suicide attempts related to firearm injuries are not always identified as suicide attempts. Their screening is of considerable importance since the suicide attempt (TS) is the most important known risk factors for suicide. The estimated mortality rate of suicide attempters at 10-15%; nearly half of the suicides have one or more TS before their death (National Action Programme against suicide 2011-2014).

Coup du lapin

Le « coup du lapin » est un traumatisme cervical résultant le plus souvent d’un brutal changement de vitesse (accélération, décélération). Plutôt que de parler de coup du lapin, les Anglo-Saxons préfèrent parler de traumatisme cervical en « coup de fouet » (whiplash).
Le plus souvent, le traumatisme cervical est mineur, sans lésion de la colonne vertébrale. Une entorse cervicale, aux conséquences parfois graves, est cependant systématiquement recherchée

Risques

Les traumatismes cervicaux ou coups du lapin sont responsables de plaintes fréquentes après un accident de la circulation, même à faible vitesse. Douleurs, raideur cervicale peuvent devenir chroniques. C’est pour cette raison que le coup du lapin est un motif récurrent de plaintes et d’expertises dans des pays où le niveau de protection sociale et d’indemnisation est élevé.

Les enfants sont également concernés, avec 3,3 % des victimes d’accidents de la voie publique (passagers de voitures) présentant une ou plusieurs limitations suite au coup du lapin. (1)

The « whiplash » is neck trauma resulting most often a brutal speed change (acceleration, deceleration). Rather than speaking of whiplash, the Anglo-Saxons prefer to speak of whiplash in « boost » (whiplash).
Most often, the neck injury is minor, no spinal injury. Whiplash, with sometimes serious consequences, however, is systematically sought

Risks

Cervical trauma or strokes rabbit are responsible for common complaints after a traffic accident, even at low speed. Pain, stiff neck can become chronic. It is for this reason that whiplash is a recurring pattern of complaints and expertise in countries where the level of social protection and compensation is high.

Children are also affected, with 3.3% of accident victims from the public road (passenger car) having one or more limitations due to whiplash. (1)

Constipation

La constipation est un symptôme caractérisé par un retard, ou une difficulté à évacuer les selles. On parle de constipation quand il y a moins de trois selles par semaine et/ou quand les selles sont difficiles à évacuer (à exonérer, pour les médecins).
Elle est chronique quand elle dure depuis plus de 6 mois. Des selles liquides ne réfutent pas une constipation, qui s’établit scientifiquement sur un poids de selles quotidien inférieur à la moyenne : une vérification impossible en pratique.La constipation par ralentissement du transit digestif est la forme la plus fréquente.
La constipation « terminale », appelée dyschésie recto-anale, est un trouble de la seule évacuation des selles, au niveau du rectum et de l’anus. Il est fréquemment de combiner les deux troubles.
La constipation peut être la seule maladie (constipation idiopathique) ou être secondaire à une autre maladie.

Risques

Dans les pays occidentaux, la prévalence de la constipation se situe entre 15 et 20 % de la population. En France, une enquête réalisée dans la population générale sur les plaintes subjectives a trouvé une constipation chez 35% des interrogés, et une sensation d’évacuation incomplète chez 19% (Abrégé d’hépato-gastro-entérologie 2009 – ECN, Elsevier Masson). Les femmes sont plus sujettes que les hommes à cette plainte.

La constipation accompagne les toxicomanes : morphine, cocaïne et leurs dérivés sont puissamment constipants. La consommation de nombreux médicaments modifiant l’équilibre neuro-végétatif expose aussi à cet effet indésirable.

Elle peut à la longue entraîner des complications comme des fissures anales, des hémorroïdes, une faiblesse du périnée favorisant l’incontinence urinaire et/ou anale, et des troubles sexuels.

Le risque majeur est l’occlusion ou la sub-occlusion intestinale, non exceptionnelle chez les vieillards par formation d’un fécalome obstructif (accumulation rectale de selles dures qui ne peuvent être évacuées naturellement).
Chez les malades psychiatriques ayant des pulsions d’ingestion bizarres on peut voir des blocages digestifs sur des bézoards (boules de matières non digestibles : cheveux par exemple, ou matière plastiques). Chez ces malades, la prescription de médicaments neurotropes provoque aussi des occlusions sournoises quand le suivi médical est insuffisant.

Enfin, l’occlusion peut survenir sur un obstacle non ingéré, habituellement une tumeur du côlon (cancer), ou l’extension locale d’une tumeur abdominale.

Constipation is a symptom characterized by a delay or difficulty in evacuating stools. We speak of constipation when there are fewer than three bowel movements per week and / or when the stools are difficult to pass (to exempt, for doctors).
It is chronic when it lasts for more than six months. Loose stools do not refute constipation, which scientifically establishes a daily stool weight below average: an impossible verification pratique.La constipation slower digestive transit is the most common form.
Constipation « terminal », called dyschezia recto-anal, is a disorder of the only evacuation of stool in the rectum and anus. It is frequently combine the two disorders.
Constipation may be the only disease (idiopathic constipation) or be secondary to another disease.

Risks

In Western countries, the prevalence of constipation is between 15 and 20% of the population. In France, a survey of the general population on the subjective complaints constipation found in 35% of respondents, and a sensation of incomplete evacuation in 19% (Epitome of Hepato-Gastroenterology 2009 – ECN Elsevier) . Women are more prone than men to this complaint.

Constipation accompanying drug morphine, cocaine and derivatives thereof are powerfully constipating. The consumption of many drugs affecting the autonomic balance also exposed to this adverse effect.

It can eventually lead to complications such as anal fissures, hemorrhoids, weakness perineal promoting urinary incontinence and / or anal and sexual disorders.

The major risk is the occlusion or intestinal sub-occlusion, not exceptional in old people by forming an obstructive fecal impaction (rectal accumulation of hard stool that can not be removed of course).
Among psychiatric patients who swallowed bizarre impulses can be seen digestive blockages on bezoars (balls of indigestible materials: for example hair, or plastic material). In these patients, prescription neurotropic drugs also causes occlusions sneaky when health surveillance is insufficient.

Finally, the occlusion may not occur on a barrier ingested, usually colon tumor (cancer), or the local expander abdominal tumor.

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