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Perte de Poids

Le désir de perdre du poids est alimenté par les médias, l’industrie cosmétique… Nous vivons dans un monde à solution rapide… Un poids excessif est un symptôme de digestion et de métabolisme perturbés.

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G

Gratiole

Purgatif violent, émétique et diurétique, la plante est peu utilisée de nos jours. Elle doit, de toute façon, l’être avec prudence, car, à haute dose, elle est irritante et toxique, comme tous les purgatifs énergétiques. Cazin la recommandait néanmoins dans l’hydropisie, la congestion et la goutte. Leclerc trouvait que, prudemment maniée, la plante s’avérait utile dans les cirrhoses, l’ascite des cardio-rénaux, la péritonite tuberculeuse. A faible dose, elle peut être employée aussi dans les maladies de peau chroniques. Il faut éviter de l’utiliser en cas de fièvre ou d’irritation des voies digestives.
A l’extérieur, on prescrit la Gratiole en lavements, pour exciter l’intestin en cas de constipation, ou comme vermifuge pour détruire les ascaris.
Dans les affections cérébrales, ces lavements auraient une action révulsive bénéfique.




Galéga

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Un Allemand de la Renaissance, Camerarius, s’illustra par ses études du Galéga, herbe précieuse qui donnait du lait aux nourrices. Inutilisée de nos jours, la plante garda longtemps cette grande réputation. On la disait aussi sudorifique et antipoison.
A l’époque moderne, on a constaté, à la suite des travaux de Tarret, Simonnet et Paturier, que le Galéga avait une action sur le métabolisme hydrocarboné. Il active le métabolisme des glucides, en même temps que celui des protides et des lipides, et augmente ainsi la tolérance des diabétiques à l’égard des hydrates de carbone. Il permet de prévenir les accidents acidosiques. Paturier, pour sa part, le considérait comme un véritable succédané de l’insuline. Toutefois, non absolument dénué de toxicité, le Galéga ne doit être utilisé qu’avec précaution.

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Garance

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A la Renaissance, on l’utilisait contre toutes les hémorragies et pertes de sang, puisqu’on attribuait aux plantes des propriétés en fonction de leur couleur ou de leur forme. Raspail l’utilisait contre le rachitisme et les affections osseuses qui lui sont imputables. D’autres la recommandaient contre la jaunisse, l’anémie et les dartres. Leclerc, enfin, en 1933, confirma ses propriétés diurétiques. C’est pour ses dernières propriétés que les Arabes l’emploient encore, ainsi que pour faciliter l’accouchement, en décoction de 20 g de racine par litre.

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Germandrée

Déjà en honneur comme fébrifuge chez les anciens Egyptiens, la Germandrée possède les propriétés communes aux plantes amères et aromatiques, c’est-à-dire qu’elle est tonique, apéritive, fébrifuge et qu’elle stimule la digestion. Elle combat la paresse de l’estomac, celle du foie et de l’ensemble du tube digestif (la Germandrée entre d’ailleurs dans la composition de divers apéritifs et liqueurs digestives : vermouths, Chartreuse). On la recommande aussi contre la bronchite, le rhumatisme et la goutte.

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L’Ivette musquée (Teucrium iva), préconisée par les Arabes contre le choléra, est très employée aussi par eux contre d’autres maladies. Contre la piqûre de scorpion, ils font boire, aussitôt après la piqûre, une décoction de Germandrée ivette (Teucrium chamoepitys).

La Germandrée aquatique ou Germandrée d’eau (Teucrium scordium) dégage, quand on la froisse, une odeur d’ail que n’a pas la Germandrée Petit Chêne. On l’emploie pour les mêmes usages, mais aussi à l’extérieur en lotions contre les ulcères et, autrefois, contre la gangrène.




Géranium Robert

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Le Géranium Robert a été vanté par Sennert contre la stérilité et le cancer de l’utérus. Astringent et antispasmodique, on l’utilise contre la diarrhée et les hémorragies utérines. Plusieurs auteurs lui reconnaissent aussi des propriétés antidiabétiques : il diminue la glycosurie.
On l’emploie beaucoup pour l’usage externe en gargarismes dans les angines et les inflammations des amygdales, en lavages d’yeux dans l’ophtalmie, en cataplasmes dans l’engorgement laiteux des seins et pour cicatriser rapidement les blessures.

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Grateron ou gratteron

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Peu employé de nos jours, le Grateron passait pour diurétique et antigoutteux. On le recommandait contre la gravelle, et Cazin le préconisait beaucoup contre l’hydropisie. On le trouvait bon contre les troubles circulatoires et capable d’améliorer la circulation du sang chez les vieillards. On l’utilisait aussi dans la jaunisse et la pleurésie.
A l’extérieur, il était utilisé contre les écrouelles, pour arrêter le saignement des plaies et pour résoudre les loupes.

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Gaïac

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On utilisait le bois, l’écorce et la résine. Le Gaïac eut une réputation extraordinaire à la Renaissance dans le traitement d’une nouvelle et terrible maladie qui venait de faire son apparition : la syphilis. Il partageait cette renommée avec deux autres nouvelles plantes exotiques : la Salsepareille et la Squine. On l’employait encore contre la goutte, les rhumatismes et le manque d’appétit. Le gaïacol, substance qu’on découvrit dans les produits de distillation du Gaïac, a des propriétés analgésiques locales et d’antiseptique des bronches, utiles dans les maladies des voies respiratoires (tuberculose). Ce produit étant dangereux, on utilisa ensuite ses dérivés. Le Gaïac est utilisé en parfumerie (dentifrice).




Glaciale

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Elle se prête aux mêmes usages que le Pourpier et a été vantée jadis comme adoucissant dans les toux convulsives, la phtisie, les rétentions d’urine. Les cataplasmes de plante broyée sont encore appliqués contre les plaies et les brûlures.

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Guimauve

La plante entière est mucilagineuse, ce qui lui donne ses vertus curatives. La Guimauve est émolliente et adoucissante ; ses propriétés thérapeutiques sont connues et utilisées depuis la Grèce antique, et, en particulier, son efficacité contre la toux. On l’emploie journellement, chaque fois qu’il faut calmer les irritations et inflammations : celles de la gorge et des voies respiratoires, de la vessie, de l’intestin (entérite et constipation). Pour l’usage externe, elle est aussi valable contre toutes les inflammations.




Esthétique

Les peaux délicates peuvent utiliser avec profit les propriétés adoucissantes de la guimauve. Il suffit pour cela de préparer une décoction en faisant bouillir pendant une dizaine de minutes une ou deux pincées de fleurs et de feuilles de guimauve dans un demi-litre d’eau. Cette préparation peut être utilisée en lotion pour calmer les épidermes fragiles.

Génépi

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Il pousse à grande altitude et le chamois en sont très friands. Le Génépi possède en gros les mêmes vertus que l’Absinthe : il est tonique, stimulant de l’appétit et de l’estomac, emménagogue et fébrifuge.

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