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A

Artichaut

Famille des Asteraceae

Originaire des Carthages et des régions méditerannéenes, fut développé par les horticulteurs de la jeune Renaissance italienne et introduit en France, par les guerres d’Italie.

Actuellement, ce légume croît dans presque toutes les contrées d’Europe. Les plus gros artichauts proviennent de Bretagne, cette région en produisant environ 90 000 tonnes par an; il existe également des variétés dites de Laon, de Niort, de Provence.

Indications
  • Asthénie, surmenage
  • Croissance
  • Congestion et insuffisance hépatiques, insuffisance rénale, oligurie,lithiase
  • Rhumatisme, goutte, arthritisme
  • Intoxications
  • Infections intestinales

Comme la plupart des légumes cultivés industriellement, les artichauts sont généralement aspergés de toxiques. Lorsqu’il pleut, ces poisons sont entraînés mais en période de sécheresse, on a pu signaler des malaises plus ou moins importants chez les consommateurs. Il sera donc toujours indiqué de laver les artichauts a grande eau avant de les faire cuire, ou de les choisir biologique.




Arnica

Il semble que ce soit Sainte Hildegarde, abbesse de Rupertsberg, près de Bingen, qui, au Moyen-Age, décrivit la première les propriétés de l’Arnica contre les contusions et les ecchymoses. L’Italien Mathiolle, à la Renaissance, contribua pour sa part à populariser ce remède dans le traitement des chutes. La marquise de Sévigné, qui se piquait de médecine, ne manquait pas de le recommander pour le même usage l’Eau d’Arquebusade, simple macération d’Arnica, de Bétoine et d’Euphorbe. Mais il fallut attendre le XVIIIème siècle pour que soit trouvée la préparation de la teinture d’Arnica, telle qu’elle est encore utilisée aujourd’hui.

Bien que l’Arnica ait un effet tonique et excitant à petites doses, qu’elle soit fébrifuge d’après Stoll, elle est bien trop dangereuse à employer pour qu’on puisse la recommander en interne. Elle peut provoquer, au-delà de 4 à 8 g par litre (dose conseillée par Héraud), une altération profonde du système nerveux, avec sueurs froides et hémorragies.





Alleluia

Famille des Oxalidacées. Appelé souvent Surelle, Oseille du bûcheron, Oseille à trois feuilles, Petite Oseille.

Peu difficile sur la nature des sols, on la rencontre dans les hautes forêts, mais aussi dans les terrains sablonneux, humides et ombragés.

Agréablement acidulées – c’est de l’Alléluia qu’on extrait le sel d’Oseille -, les feuilles sont très rafraîchissantes et permettent de confectionner des tisanes désaltérantes par les grandes chaleurs. Elles sont aussi antiscorbutiques et ont une valeur diurétique connue depuis longtemps.




Adonis

C’est un des « pères allemands » de la botanique, Bock, dit Tragus, qui signala le premier, à l’époque de la Renaissance, les propriétés de l’Adonis. Utilisée autrefois contre les néphrites et l’urémie, c’est surtout comme tonique du cœur qu’on l’emploie de nos jours : elle fut signalée en 1879 par Budnow et étudiée par Fukelman et Chevalier, lesquels découvrirent son principe actif. L’adonis régularise les mouvements du cœur, agit sur la circulation sanguine et augmente la pression artérielle (son emploi est donc interdit aux personnes souffrant d’hypertension). Elle se place, d’après les auteurs, come une excellente médication intermédiaire entre la Digitale et le Stophantus. Tout en facilitant les fonctions du rein par son pouvoir diurétique, c’est à la fois un précieux tonique du cœur et un bon sédatif, qui possède, de plus, la faculté de s’éliminer très vite.
Moins puissant que la Digitale, certes, mais aussi moins toxique, l’Adonis se révèle comme un excellent remède ne nécessitant pas de pause dans le traitement, très recommandable aussi bien dans le cas d’insuffisance cardiaque que dans les cas de baisse de la tension artérielle (hypotension).

Asaret

On utilisé jadis l’Asaret comme vomitif, avant l’importation de l’Ipécacuanha. Son nom de Cabaret lui vient de ce que, dans certains pays et particulièrement en Russie, on utilisé cette propriété émétique pour dissiper l’ivresse.
Le rhizome est, en outre, fortement purgatif. Toutefois d’après Brissemoret, il n’est actif qu’à l’état frais ou dans les six mois suivant la récolte.
A dose moins élevée, l’Asaret jouit de propriétés expectorantes, signalées par le Dr Leclerc, et on l’utilisait contre les catarrhes et la coqueluche. Le rhizome, réduit en poudre, est sternutatoire, mais on emploie plus spécialement les feuilles pulvérisées pour cet usage, soit seules, soit mêlées à d’autres substances comme dans la « poudre de Saint-Ange » (cette poudre était vendue à Paris comme remède secret).

L’Asaret du Canada (Asarum canadense), appelé souvent Wild Ginger, c’est-à-dire Gigembre sauvage, diffère par sa composition chimique de l’espèce européenne. On l’utilise comme stimulant et on le considère comme légèrement sudorifique. Mais on l’emploie aussi comme épice, en remplacement du Gingembre.



Aurone male

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Ses propriétés sont très voisines de celles de l’Armoise vraie. On emploie les feuilles comme fébrifuge, tonique et emménagogue. L’usage de semences comme vermifuge est courant. La décoction de feuilles, bon antiseptique, était très employée contre les ulcères, les maux perforants.

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Aubépine épineuse

C’est l’Allemand Bock, dit Tragus, qui signala le premier, au temps de la Renaissance, les propriétés de l’Aubépine. L’écorce des jeunes rameaux peut être employée comme fébrifuge, et les baies, astringentes, sont recommandées en gargarismes contre les maux de gorge.
Mais c’est la fleur, surtout, qui jouit de précieuses vertus médicinales. Les Anciens la jugeaient bonne contre la goutte, la pleurésie, la leucorrhée, mais déjà, au XVIIème siècle, on la recommandait contre la tension artérielle. Le Dr Bonnejoy, médecin de campagne, signala ses propriétés antispasmodiques au XIXème siècle.
Les Américains Jennings et Clement, et les Français Huchard et Reily ont prouvé, depuis, les incontestables vertus de l’Aubépine, qui est à la fois un tonique du cœur et un antispasmodique efficace. Elle régularise les mouvements du cœur et diminue l’excitabilité du système nerveux. Le Dr Leclerc en recommande l’usage contre les troubles congestifs de la ménopause, les palpitations, les bouffées de chaleur, l’insomnie, l’irritabilité, les bourdonnements d’oreille. Elle contribue, d’autre part, à abaisser la tension artérielle.





Anis Vert

Les graines, verdâtres, allongées, récoltées à la fin de l’été, ont une saveur sucrée très aromatique : elles sont utilisées pour l’usage médical, la confiserie (anis de Flavigny), la distillerie (anisette), la pâtisserie (pain d’épice, biscuits).

Pline l’Ancien accordait à l’Anis le pouvoir de faire dormir et de garder la jeunesse du visage.

L’Anis est un bon antispasmodique qui calme les estomacs douloureux et les menstruations difficiles. Il est surtout recommandé contre les troubles nerveux dyspeptiques (contractions, douleurs des organes digestifs, vertiges, palpitations et sensation d’opression après les repas, aérophagie). Il soulage fort bien les coliques venteuses.
Son action apaisante le fait recommander aussi par le Dr Leclerc contre l’asthme et la toux quinteuse.
L’Anis est encore un galactogène très réputé qui augmente la sécrétion lactée chez les nourrices, tout en calmant les coliques des nourrissons (d’après le Dr Cazin).
Enfin, on a recommandé l’Anis contre la fatigue générale accompagnée de migraines et de défaillance cérébrale.





Armoise commune

L’Armoise est une analogue de l’Absinthe. Ainsi présente-t-elle à forte dose un caractère toxique. Plusieurs propriétés lui sont reconnues: tonique, fébrifuge, antispasmodique,vermifuge et stomachique. En infusion, elle régularise le cycle des menstruations à la ménaupause. On l’utilise aussi pour soigner les infection urinaires. Mise dans les chaussures, cette plante aurait comme vertu de diminuer la fatigue pendant la marche. Avant, on l’utilisait pour aromatiser la bière et pour farcir la dinde. Elle a un goût amer et sucré, ce qui se ressent en mangeant la viande ou en buvant le lait des animaux qui les mangent. Ces plantes peuvent aussi être utilisées en cas d’épilepsie. Ses jeunes pousses sont tendres et sucrées et peuvent être utilisées dans des salades ou dans des apéritifs.





Agaric du Chêne

Ce champignon croît sur les vieux troncs du Chêne et du Hêtre d’Europe. On le récolte en automne, au moment des pluies, pour en faire l’amadou. C’est à Niaux, dans les Pyrénées, que l’on fabrique l’amadou. On choisit la partie moyenne du champignon et, après l’avoir trempée dans l’eau, on la bat au maillet afin de l’assouplir.

L’amadou doit-être choisi épais, souple et moelleux. Astringent, il permet d’arrêter les hémorragies bénignes et surtout les saignements de nez : il suffit, pour cela, de l’introduire dans la narine en lui imprimant un mouvement de rotation.



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