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Perte de Poids

Le désir de perdre du poids est alimenté par les médias, l’industrie cosmétique… Nous vivons dans un monde à solution rapide… Un poids excessif est un symptôme de digestion et de métabolisme perturbés.

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Plantes médicinales

Fusain

Purgatif et émétique violent, le Fusain, trop dangereux, n’est plus utilisé pour l’usage interne. On l’employait jadis dans les campagnes, soit à la dose de 3 ou 4 fruits, soit en infusion de 5 g de jeunes pousses, soit, selon Cazin, en infusion de feuilles ou de fruits à la dose de 5 à 10 g par litre.
On l’utilise encore, parfois, contre la gale et les poux.

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L’écorce de la racine d’un autre Fusain, originaire de l’Amérique septentrionale, le Fusain noir pourpré (Evonymus atropurpureus), est employée par les Indiens, sous le nom de Wahoo, comme remède souverain de l’hydropisie et des maladies de foie. On utilise en thérapeutique l’extrait de cette écorce sous le nom d’évonymine, comme cholagogue et laxatif.




Pensée sauvage

On utilise soit la plante entière fleurie, soit les fleurs seules, leurs propriétés étant les mêmes.

La Pensée sauvage est une de nos meilleures plantes dépuratives, à la fois laxative et diurétique.

On l’utilise contre les rhumatismes, mais surtout contre toutes les maladies de peau : dartres, eczéma, herpès, acné, psoriasis, furonculose et, en général, toutes les dermatoses d’origine neuro-arthritique.

Elle est renommée aussi contre les croûtes de lait et l’impétigo des enfants.

La racine est vomitive, comme celle de la violette.



Fenugrec

Les anciens Egyptiens utilisaient déjà le Fenugrec pour donner de l’embonpoint, et l’Orient l’a employé de temps immémorial pour donner à se femmes la beauté plantureuse en honneur dans le monde oriental. Il entrait aussi dans l’alimentation des athlètes et des gladiateurs, afin de leur faire prendre du poids et de leur donner des mensurations avantageuses. Le Fenugrec est toujours utilisé pour faire engraisser les maigres, et ses propriétés reconstituantes le font apprécier au cours des convalescences de maladies infectieuses ou dans la tuberculose. Les Arabes l’emploient aussi comme aphrodisiaque. Bourquelot et Hérissey, d’autre part, ont signalé dans la graine la présence d’un ferment soluble particulier, agissant sur les hydrates de carbone pour les transformer en sucres réducteurs assimilables. Certains auteurs ont, en conséquence, préconisé l’utilisation de la graine de Fenugrec dans le traitement du diabète.
Le seul ennui réside dans l’odeur et le goût désagréables de la graine, attribués à l’action d’une diastase. On y remédie soit en stabilisant la plante fraîche, soit en traitant les graines par des dissolvants appropriés. On conseille aussi de faire germer la graine, puis de dessécher à four doux la graine germée.
Pour l’usage externe, le Fenugrec, adoucissant et émollient, révèle des propriétés résolutives non négligeables. Il mûrit et résout les abcès, les lymphangites, les panaris, les furoncles. Il est utilisé avec succès contre les plaques de cellulite souvent douloureuses. La farine de graines peut s’utiliser en cataplasme, comme la farine de Lin, certains trouvant même sa vertu curative supérieure à cette dernière.




Lamier blanc

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Depuis longtemps, le Lamier blanc est un remède populaire réputé contre les pertes blanches. Dodoens, déjà, le signalait pour cette vertu. Florain mettait ses propriétés astringentes à profit contre les hémorragies. Le Dr Leclerc, après l’avoir étudié, le recommandait à la fois contre la leucorrhée et les pertes utérines. Bien qu’assez peu utilisée de nos jours, la plante est utile dans les fleurs blanches, les règles trop abondantes des jeunes filles anémiées, la diarrhée et les crachements de sang.

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Houx

La seconde écorce du Houx sert à préparer la glu (que l’on extrait aussi d’autres végétaux et en particulier des baies de Gui). Celle-ci est parfois employée pour ramollir, résoudre et faire mûrir les abcès et furoncles.
Les feuilles de Houx – et leur principe actif, l’ilicine – ont été vanté contre les rhumatismes et les fièvres intermittentes.
Les baies sont purgatives, mais ne sont plus guère employées, car elles provoquent parfois des vomissements.

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Le Petit Houx appelé aussi Houx frelon, est le fragon.




Ipecacuanha

Les effets vomitifs de l’Ipéca, dus à son principe actif, l’émétine, étaient connus des Brésiliens de temps immémorial. Il fut introduit dans la pharmacopée européenne, en 1672, par un médecin nommé Legras, qui en rapporta d’Amérique et le fit vendre par un pharmacien sous les noms de Béconquille, Mine-d’or et, surtout, Racine-d’or. Le XVIIème siècle employa beaucoup les propriétés vomitives de la nouvelle drogue.
On emploie l’Ipéca, comme vomitif, à haute dose dans les embarras gastriques, les empoisonnements. A petite dose, l’Ipéca est un expectorant et un décongestif, à employer dans les cas de congestion pulmonaire, bronchite, hémoptysie, coqueluche.
L’Ipéca entre dans le « sirop d’Ipécacuanha composé », appelé généralement sirop pectoral de Desessartz, et, avec la poudre d’Opium, il donne la « poudre de Dover », remèdes très populaires dans l’ancienne pharmacopée. Certains médecins utilisaient aussi les propriétés rubéfiantes de l’Ipéca dans des pommades telles que le »liniment de Hannay », composé concentrée, à raison de 100 g de plante par litre d’eau. Laisser infuser plusieurs minutes. Passer, ajouter 1,5 kg de sucre et laisser cuire jusqu’à l’obtention d’un sirop. Prendre 5 cuillerées à soupe par jour.



Euphraise

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Olivier de Serres, sur sa terre du Pradel, ne manque pas de cultiver l’Euphraise, « aussi appelée luminette pour être sa vertu esclairer les yeux ». L’eau distillée d’Euphraise officinale ou la simple décoction avaient grande réputation pour guérir l’ophtalmie, la blépharite, la conjonctivite, les larmoiements. La plante passait aussi pour rendre la mémoire. Les Américains l’ont utilisée contre le rhume de cerveau, soit en pommade nasale, soit en lavage du nez.

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Ratanhia

C’est la racine fournie par Krameria triandra, de la famille des Papilionacées, arbuste rampant des lieux arides et sablonneux du Pérou, de la Nouvelle-Grenade et du Brésil. L’écorce de cette racine, très riche en tanin, est un astringent puissant utilisé dans les diarrhées chroniques, les hémorragies, les hémorroïdes, les fissures anales. C’est aussi un excellent dentifrice. Les dames de Lima s’en servaient, de temps immémorial, pour cet usage : c’est à cause de cela que Ruiz s’intéressa à cette racine, l’étudia et l’appela d’ailleurs Raiz para los dientes (racine pour les dents).




Bleuet

Bien qu’on ait utilisé les fleurs de Bleuet comme diurétique et antirhumatismal, c’est presque uniquement pour leurs propriétés calmantes contre les affections inflammatoires des yeux qu’on les emploie de nos jours. Cette réputation de guérir la conjonctivite, l’irritation et la rougeur des paupières, les orgelets, etc, est d’ailleurs tout fait méritée. L’eau distillée de Bleuet avait même la renommée de rendre la vue plus claire – ce qui était quand même exagéré.





Sarriette des jardins

Utilisée surtout comme condiment, la Sarriette est l’aromate indispensable des plats de petits pois, de féculents et surtout de fèves, dont elle aide la digestion. Son essence antiseptique la rend précieuse aussi dans la préparation des gibiers faisandés. Pour l’usage plus spécifiquement médical, on l’emploie contre les digestions pénibles, les crampes d’estomac, les contractions nerveuses et chaque fois qu’un estomac paresseux a besoin d’être stimulé. Carminative, elle chasse les flatulences, favorise l’évacuation des gaz et empêche les fermentations intestinales. En Allemagne (et sans doute par l’action de son essence antiseptique), elle est un remède populaire contre les diarrhées.

On l’employait aussi parfois, jadis, contre les crises d’asthme.
La Sarriette fait partie avec beaucoup d’autres plantes aromatiques, de « l’alcoolat vulnéraire », qu’on appelle aussi « alcoolat polyaromatique » ou encore « eau d’arquebuse ».



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