La crise favorise l’émergence de réseaux alternatifs
Du producteur au consommateur
Nous allons vers le développement de commerces alternatifs et « de précision » spécialisés dans des niches (bio, terroir…).
Les produits régionaux vendus en circuit court tirent leur épingle du jeu. En adhérant à une association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), vous vous engagez auprès de producteurs à acheter leur production à un prix défini à l’avance (http://www.reseau-amap.org). Et vous recevez un panier hebdomadaire de produits souvent bio.
Autre exemple, celui du réseau « La Ruche » qui dit oui (http://www.laruchequiditoui.fr). Il s’agit d’une plateforme internet qui aide les particuliers à organiser des ventes directes de produits achetés aux producteurs locaux. « La Ruche est un système plus souple qu’une Amap car il n’y a pas d’abonnement. Il suffit de s’inscrire gratuitement pour recevoir les offres des fournisseurs et choisir ses produits. » Dans de nombreux ports, les pêcheurs vendent le produit de leur pêche « à la pierre du quai », directement au retour de la pêche, sans passer par la criée. Une faveur accordée par Colbert en 1652. Et une façon d’acheter moins cher poissons et crustacés très frais.
Utiliser les réseaux solidaires
Pour manger des fruits et des légumes à moindre coût, on peut s’approvisionner auprès des jardins solidaires partagés : soit chez des particuliers qui ouvrent leurs jardins car ils ne peuvent pas les récolter eux-mêmes, soit en accédant aux vergers publics par le biais de l’association. Un verger dans ma ville : http://www.sqyentransition.wordpress.com.
D’autres ont inventé un système d’épicerie coopérative comme 3 ptits pois à Lyon (http://www.3ptitspois.fr). On se retrouve dans un « magasin » créé dans la cave de son voisin ou dans un local associatif pour acheter des produits locaux à prix abordables.
Enfin, les personnes disposant de très faibles ressources peuvent se rapprocher du réseau des épiceries solidaires (http://www.epiceries-solidaires.org). Ces structures proposent à des personnes en situation de précarité des produits de consommation courante à des prix compris entre 10 et 30 % de leur prix habituel.
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