Médecine iatrogène
La plupart des médicaments chimiques consommés sur une longue durée induisent une hyperperméabilité intestinale et un stress oxydant par production de radicaux libres oxygénés.
Les jeunes femmes qui prennent la pilule contraceptive présentent souvent des troubles de l’humeur exacerbés avant les règles (attirance pour le sucré, irritabilité, agressivité) car elles sont en carence de sérotonine.
La relation entre ces troubles de l’humeur et la prise de pilule est souvent ignorée. Que ce soient la prise de contraceptifs oraux souvent prolongée par celle de traitements hormonaux substitutifs, la grossesse ou la prise d’anti-inflammatoires, cela induit une réaction de l’activité des enzymes métabolisant les substances étrangères, et provoquant une hyperperméabilité intestinale.
Ce sont des facteurs intestinaux limitant la biodisponibilité du calcium et de la vitamine B2.
Dans ce cas et bien d’autres, il est nécessaire de renforcer l’apport en vitamine B3 pour satisfaire le fonctionnement des enzymes de détoxification, ce qui suppose la sollicitation du tryptophane. Rappelons que la vitamine B6, le tryptophane, la vitamine B3 et le calcium forment le véritable attelage immunomodulateur.
Devant tout trouble métabolique qui survient avec la prise de pilule ou d’autres médicaments, on doit prendre en compte plusieurs facteurs :
- L’alimentation : qualité et quantité de l’apport protéique micronutritionnel ;
- La détoxification hépatique (Silydium) ;
- La correction de la dysbiose (propolis, L-glutamine, pré et probiotiques, Orthoflore) ;
- L’extinction de l’inflammation silencieuse en renforçant l’apport en oméga 3 (EPA Krill), en curcuma et en propolis (laboratoire Phyt-Inov).
Accusée d’avoir trop tardé à réagir face aux dégâts cardiaques causés par le Mediator, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a mis 77 produits et 12 classes de médicaments sous surveillance.
Cependant, l’intérêt de cette liste n’est pas pris en compte vis-à-vis des médecins et des patients. Il s’avère que les risques et les bénéfices ne sont pas soulignés, même si les données sont connues. La revue médicale Prescrire souligne que la liste comporte de nombreux médicaments « qu’il faut cesser d’utiliser d’urgence, sans attendre l’issue des procédures administratives, en raison d’une balance bénéfices-risques défavorable ».
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